Quand l'Orient rencontre l'Occident
Cet esprit de logique ne devrait pas quitter le joueur de tout le jeu, et cela s'intensifie lorsque l'accès à la construction de bateaux est proposé. Ces derniers symbolisent le tout premier stade de colonisation d'une île. Cependant sur mer il vous faudra parfois éviter les pirates, élément qui égaye les voyages qui sans cela se révèlent très calmes, avec un système de direction au stylet. Ces porteurs du pavillon noir seront d'autant plus gênants lors de la récupération des trésors maritimes car s'ils en viennent à vous couler vous perdez bateau et cargaison. Concernant les trésors d'ailleurs, ce sont des cartes spécifiques qui vous en donneront l'accès grâce à une indication précise sur la carte globale du jeu. Ajoutons à cela l'importance du niveau de zoom, très intuitif d'utilisation mais qui pour la première fois s'avère d'un niveau réduit par rapport à la version Wii. Seul 3 sortes de zoom existent et compte tenu de la taille déjà réduite de l'écran tactile la précision en pâtit un peu. Encore une fois par contre, toutes les zones de votre monde ne vous seront pas accessibles. Il vous faudra alors remplir des objectifs pour les débloquer une à une et progresser vers de nouvelles terres.Pour en revenir à la colonisation des îles ainsi découvertes, il faut savoir que celles-ci ont des caractéristiques quelque fois différentes. Certaines seront propices à la culturation d'herbes aromatique, d'autres au chanvre, et selon vos besoins ou les tributs que vous aurez à payer il vous faudra faire avec. Toutefois vous ne serez pas seul car au cours de l'aventure vous serez amené à rencontrer le peuple de l'Orient et à fraterniser avec eux. De là, à chaque nouvel avancement de vos villes (grâce au nombre d'habitants rappelons-le) ces derniers vous donnerons accès à leur technologie, la plus marquante étant sans aucun doute le système d'irrigation de manière à rendre des terres désolées à nouveau fertiles. Il s'agit donc d'un élément non négligeable, tout comme le recrutement de spécialistes qui errent sur les mers et qui vous offriront leurs services d'amélioration technique contre un service rendu. Ici, pas de mode coopération, on profite principalement de l'avantage portable de la console et de la sauvegarde à tout moment sur quatre emplacements au choix, de manière à offrir une expérience de jeu qui au final assure mieux sur la durée.
Vers l'infini et au-delà
Toute cette mise en bouche bien bourrative cache en vérité un autre but et surtout une autre face du jeu qui elle devrait plaire aux plus acharnés et aux habitués de la série, même s'ils ont été frustrés par l'aventure. Il s'agit ni plus ni moins du mode infini. L'intérêt ? Proposer un système de jeu totalement réglable niveau difficulté. Cela va de la taille de l'environnement, en passant par les différents degrés de difficultés des obstacles, et en n'oubliant pas non plus les rivaux qui vont venir squatter les îles encore désertes. Dans cette course à l'armement on en revient aux principes qui feront évoluer la colonie mais on ne passe pas à côté de l'utilité des casernes de soldats pour autant. Les militaires seront là pour vous défendre mais également pour attaquer d'autres cités notamment par le biais de navire de guerre, ce qui apporte un peu de punch à l'action qui reste méthodique et contrôlée, au même titre que l'I.A. adverse qui agira sans grandes surprises. Avec de telles ouvertures on en viendra alors à se demander pourquoi il n'existe pas de mode multijoueur à proprement parler, un manque qui finit par se faire cruellement sentir pour assurer au jeu une excellente pérennité.- « Page Précédente
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