La nostalgie, y a que ça de vrai !
Première constatation en lançant le jeu : Sega ne prend aucun risque en relançant la franchise Astro Boy. Le personnage principal (Astro pour ceux qui n’ont pas suivi décidément) est une star au Japon et a même un timbre à son effigie. Cependant, il ne suffit pas d’avoir une bonne franchise, encore faut-il l’adapter avec brio ! Un défi auquel trop d’entreprises ont faillit. Mais heureusement, les développeurs du père Sonic ont su gérer le coup avec élégance.Le style plate forme convient bien à Astro qui dispose de quelques capacités spéciales pour se sortir des coups durs et exploser quelques adversaires bien balaises (certains occupent parfois tout l’écran !)
Autre bonne surprise : le joueur n’est pas laissé tout seul face à l’ennemi car les premiers niveaux sont en fait des tutoriaux qui permettent de tester les différentes capacités disponibles et même de les booster avec des points attribués après chaque boss vaincu.
Pas de commentaire sur l’histoire elle-même qui brille par sa platitude. Je crois avoir compris qu’Astro doit sauver le monde, mais c’est sans garantie vu la piètre qualité de mon japonais !
Les graphismes à l’ancienne
Bonne surprise en lançant le jeu, les graphismes et les animations sont très agréables à l’œil. En fait, ils le sont tellement beaux qu’on croirait voir un dessin animé. Personnages et scrolling forment un tout très harmonieux qui arrachera aux nostalgiques une larme d’émotion en pensant aux vieux jeux de leur jeunesse. Pour les joueurs plus jeunes, " ça arrache grave " !Les personnages de la série sont aussi très bien rendus et sont tous reconnaissables. Quant aux boss, on en parle même pas tellement on en pleure de bonheur.
De la vrai fausse plate-forme
Pour les esprits chagrins qui reprochent au style plate forme sa répétition, Sega a pensé à tout ! Il existe des phases où Astro doit faire ses preuves en shoot them up ! Et là aussi, ça arrache grave. Les ennemis sont nombreux sans que le scrolling se mette à patauger dans la semoule, et on prend un immense plaisir à exploser tout ce petit monde avec les différentes armes qu’Astro a intégré à son corps.Quant aux musiques, elles reprennent quelques thèmes de la série et se laissent écouter sans déplaisir.
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