Une préquelle après le jeu original
Comme cela arrive souvent, quand un jeu, un film ou un dessin animé a du succès, on propose un deuxième épisode. Cependant, il arrive bien souvent aussi que ce nouvel épisode ne raconte pas la suite directe mais l'histoire qui se passait avant le premier épisode. C'est ici le cas avec Dead Space Extraction. En effet, l'action prend place quelques semaines avant le drame de Dead Space sur consoles HD à bord de l'Ishimura (que l'on retrouve forcément dans ce nouvel épisode).C'est comme cela que l'on se retrouve en pleine colonie, pas encore sur l'Ishimura, en train d'extraire le Monolithe, au coeur de toutes les discussions. Mais quand les 'agents' essaient de déplacer ce gros bloc rouge et noir, une sorte de radiation s'en échappe et c'est là que le drame commence. Des bêtes folles vous attaquent et vous devez tout faire pour sauver votre peau. Le suite du scénario, pleine de rebondissements, se montrera à vous une fois le jeu dans votre Wii...
Des prouesses ?
Le moins que l'on puisse dire, c'est que Visceral Games n'a pas mis de côté les graphismes du titre. Il a tout mis ! Les personnages sont vraiment bien modélisés, les mouvements de visage et même des corps sont naturels sans compter les doublages anglais de ces personnages qui apportent une authenticité énorme au titre. Certes, si le jeu est si beau, c'est que les développeurs ont certainement fait des compromis. Et le fait que ce titre soit un jeu sur rail y est pour quelque chose.Finalement, cela montrera un manque de liberté qui a ses avantages comme ses inconvénients. Les avantages principaux, on vous l'a déjà dit, c'est la possiblité de voir des graphismes très beaux et des animations très fluides mais ce côté 'rail' montre bien vite ses limites. Bien que ce soit bien géré, la frustration au début du jeu est très grande. Mais le titre se rattrape peu à peu avec par moments certains choix de chemin (qui au final mèneront tous au même endroit) ou encore la liberté de tourner la caméra pendant quelques secondes pour attraper tous les objets se trouvant dans la pièce. Sans compter que ce rail permet aux développeurs de contrôler où voit le joueur et ainsi créer une ambiance sombre et angoissante.
Et dans la famille des prouesses, il y a aussi le gameplay très bien pensé. La Wiimote sert donc de viseur et il faut tirer avec B. Mais vous avez un pouvoir de télékinésie pour attirer les objets vers vous en appuyant sur A. C'est bien pratique quand on ne peut pas se déplacer. Le Nunchuk ne servant donc pas à bouger, les développeurs ont décidé d'employer un système un peu similaire à Trauma Center sur Wii pour le choix des armes puisque chaque direction du joystick contient une arme que vous pourrez changer à votre guise.
D'ailleurs, ces armes plutôt nombreuses et toutes réellement différentes sont un véritable atout. Avec la possiblité de tirer normalement ou en tir alternatif (en penchant la Wiimote sur le côté), cela change tout le gameplay. De plus, chaque arme a plusieurs niveaux : vous pouvez la faire évoluer pour qu'elle devienne plus rapide à se rechager par exemple. Mais pour revenir au Nunchuk, vous pourrez aussi donner des coups en le secouant dans la direction choisie. La détection des mouvements n'est pas exceptionnelle, mais elle n'est pas mauvaise. Le bouton C sert à ralentir les ennemis qui attaquent (jusqu'à trois) et Z sert à recharger. Mais on peut aussi recharger en appuyant sur la gachette une fois que le chargeur est vide.
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