Quand une série légendaire rencontre une console légendaire !
Dragon Ball, pour faire bref, c'est l'histoire de Sangoku, un jeune (et innocent) garçon doté de pouvoirs exceptionnels, les pouvoirs des Sayens. Grâce à ces pouvoirs, il est en mesure en défendre la Terre et tous ses habitants des différents ennemis qu'il rencontre. Voilà en deux ou trois lignes la destinée de Sangoku, qui bien sûr est aidé par tous ses amis. Enfin bref, vous saviez déjà tout ça. Cette série se compose de trois grandes parties : Dragon Ball, Dragon Ball Z et Dragon Ball GT. La première est malheureusement trop souvent évincée des jeux vidéos actuels qui tournent surtout autour de la partie la plus populaire : Dragon Ball Z (DBZ). Mais là n'est pas la question.Juste quelques chiffres pour que vous vous rendiez bien compte de l'impact des mangas dans le monde entier : rien qu'en France, les 42 tomes se sont vendus à plus de 15 millions d'exemplaires. Une nouvelle édition, retravaillée avec beaucoup de soin pour offrir aux fans une version française définitive digne de l'original japonais, est en cours de parution. Cette mise à jour définitive est conçue pour rendre les anciennes éditions obsolètes et donner de nouvelles bases non erronées aux fans, à commencer par les transcriptions françaises correctes des noms de personnages.
Cette série légendaire rencontre pour la première fois le monde du jeu vidéo dans une adaptation sur Nintendo (NES) en 1986 intitulée Dragon Ball Z : Le Secret du Dragon. Passée plutôt inaperçue, elle est suivie en 1993 de l'excellent Dragon Ball Z paru sur Super Nintendo (SNES). De là, chaque année sort une nouvelle adaptation (parfois même deux dans la même année) à chaque fois (ou presque) meilleure que la précédente. A l'époque, Nintendo
était le maître incontesté du marché vidéoludique mondial, c'est pourquoi les adaptations sur les autres consoles sont plus rares, comme sur les consoles Sega où l'on ne compte que 3 adaptations de 1986 à aujourd'hui, ou sur les consoles Sony (10 depuis la PS jusqu'à la PSP). Sur PC seulement 2 adaptations sont connues. Nintendo reste le maître de cette license. En effet sur ses consoles depuis la NES en 1986, ce ne sont pas moins de 21 adaptations de cette série qui ont pointé le bout de leur nez. Aujourd'hui, la série fait son come back sur la console la plus populaire du moment : la Wii de Nintendo. La rencontre d'une série légendaire avec une console légendaire.
Quand la fusion devient possible
Cette adaptation a fait ses premiers pas sur PS2 et s'est vendue, comme toutes les précédentes, comme des petits pains. On pourrait croire que cette sortie a fait de l'ombre à la version Wii, mais nous avons tort de douter. En effet, le jeu à beau être le même graphiquement ou encore dans son contenu (à 98% puisque 6 nouveaux personnages sont deblocables en plus de la version PS2), la jouabilité totalement novatrice de la Wii change la donne de façon considérable ! Il faut dire que n'importe quel jeu porté sur Wii ne sera jamais le même que sa version originale. Ici c'est une redécouverte totale de la façon de jouer à Dragon Ball Z. Pour la première fois dans l'histoire de Dragon Ball Z, une fusion parfaite est enfin possible entre le réel et le virtuel. La Wiimote et le Nunchuk deviennent partie intégrante de vos mains. Ou plutôt, ils sont comme un prolongement dans lequel vous détenez votre pouvoir : le pouvoir des Sayens !Rassurez-vous, ce jeu n'est pas aussi physique qu'on pourrait le craindre. Les mouvements de base restent... basiques. Pour vous le prouver, passons en revue ces contrôles. Pour attaquer au corps, il ne sera pas nécessaire de gesticuler dans tous les sens, de simples pressions sur le bouton A de la Wiimote suffiront. Pour lancer des boules d'énergies, il vous faudra appuyer sur B (la gachette de la Wiimote). Le déplacement s'effectuera avec le
joystick du Nunchuk, mais ici entre en jeu un petit bout de l'immersion. En effet, si vous voulez vous déplacer un peu plus vite, vous devrez donner un petit coup de Nunchuk. Pour recharger son énergie (Ki) une simple pression continue sur Z et le tour est joué. Enfin bref, tout se passe assez facilement pour ces contrôles dit basiques. Seulement, pour effectuer des attaques un peu plus puissantes il faudra s'armer de patience pour apprendre
à toutes les maîtriser.
En règle générale, il faut rester appuyé sur Z + B et faire un geste sec dans une des quatre directions (gauche, droite, haut, bas) pour déclencher une attaque Ki. Mais l'attaque la plus intéressante à lancer étant bien sûr le fameux Kaméhaméha de Sangoku. Pour cela, il vous suffira de presser Z + B et de faire le même mouvement que Sangoku dans DBZ soit de ramener vos deux mains au niveau de votre hanche et de lancer vos mains rapidement vers
l'écran. On ne dirait pas comme ça, mais ça apporte un véritable plus au jeu.
Une adaptation qui convainct tout le monde
Vous qui êtes fans de la série depuis que vous avez 5 ans, ce jeu est fait pour vous ! Mais pas seulement. Atari a réussi le coup de maître d'intéresser les fans de la série comme les simples amateurs de bons jeux de baston. C'est un des plus gros point noir des anciens opus. Eh bien le mal est désormais réparé puisqu'il met tout le monde d'accord sur tous les points. En effet, autant les anciennes adaptations étaient un peu élitistes, autant celle-ci est particulièrement grand public ! C'est un peu le même principe qu'avec la Wii en somme.Le seul problème pourrait être la prise en main un peu laborieuse due à la nouvelle façon de jouer de la Wii. Mais il ne rebutera personne bien longtemps, au contraire même puisqu'il est plus proche que jamais de l'anime que tout le monde connaît, que ce soit par rapport à l'histoire ou aux graphismes. C'est beau, c'est fluide; on aurait presque l'impression de
jouer à l'anime en question. Et pourtant on sait que les adaptations d'animes ne sont pas toujours très convainantes (Naruto mis à part) comme les deux épisodes de Saint Seya (Les Chevaliers du Zodiaque) parus sur PS2.
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