Vaan, Balthier et les autres
L’idée de FFXII sur DS était d’offrir aux joueurs casual une première aventure Final Fantasy tout en utilisant un univers connu et tout beau tout neuf. Pour simplifier à l’extrême, ce Final Fantasy XII Revenant Wings est une version temps réel d’un Final Fantasy Tactics. Vous prenez les commandes d’un groupe de personnages (ici nos vaillants amis de FFXII) désireux de sauver Lémurès, le continent du ciel, attaqué par la terrifiante Juge Ailée et son armée de pirates. Ce groupe peut se balader sur une carte du monde avec des lieux importants et à chaque lieu, un combat en temps réel. Même si vos personnages sont sur le champ de bataille, ils ne seront pas de taille devant l’ampleur de la tâche et seront accompagnés par des Espers, des invocations de monstres.Comme dans un jeu de stratégie, il faut invoquer des créatures pour détruire l’ennemi. Ensuite, classique : XP, objets ramassés et passage au combat suivant. Malgré donc l’aspect « stratégie », le jeu a le goût et l’odeur d’un tactical. Facile d’accès, se jouant uniquement au stylet, ce Final Fantasy ne s’épanche pas dans un système de jeu complexe à coups de job ou de matérias mais va se focaliser sur un cercle qui fait très fort penser à Fire Emblem, Shining Force ou au précédent mais raté, effort de Squix en matière de RTS : Heroes of Mana. Les créatures volantes sont sensibles aux créatures à distance qui sont elles-mêmes fragile face aux créatures de mêlée. Nos héros ont par ailleurs les mêmes caractéristiques : Vaan est un mêlée rapide, Balthier un « à distance », etc. Même si Vaan peut posséder des unités volantes, il débutera ses combats avec des unités de mêlée.
Reprenant vaguement des idées de FFXII PS2, on retrouvera dans cet opus DS des gambits utilisées automatiquement par le personnage ou par le joueur via un menu simple et efficace. Plus on monte de niveau, plus les techniques sont puissantes et sympathiques même si au final les personnages ne sont pas des monstres comme dans un « vrai » RPG. Pour cela il faut se tourner vers un système de Quickening, sorte de super-pouvoir qui se charge à chaque ennemi tué et qui peut très facilement renverser l’issue d’une bataille.
Stylet !
Le jeu se déroule donc en missions, au nombre de 80. Certaines sont obligatoires à chaque chapitre, certaines sont « bonus » et se débloquent naturellement, certaines demandent de discuter avec tel ou tel personnage. De plus, chaque zone permet au joueur de faire un combat contre des monstres, de quoi gonfler les caractéristiques de nos personnages surtout lorsque le jeu devient subitement plus difficile. A ce sujet, la difficulté du jeu a été revu à la hausse par rapport à la version japonaise ce qui fait plaisir même si FFXII reste un jeu plutôt aisé.La grande force du jeu est de proposer une grande variété de missions plutôt courtes ce qui permet de jouer quelques minutes dans le métro ou dans le bus sans être obligé de se souvenir du scénario en détail. On lance la partie, on fait une mission le temps d’un petit voyage, on sauvegarde, on éteint et on est arrivé : une mission se finit en quelques minutes, parfois une dizaine pour les plus corsées. Au programme : attaque frontale, défense d’un personnage ou d’un objet, destruction des cristaux ennemis et protection des siens, prise des bases d’invocation... les objectifs sont divers, variés et toujours intéressants. Un plaisir de chaque instant.
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