Une licence... de plus ?
La GBA, disons le, est une vraie console à licences : Inspecteur Gadget, Casper, Lucky Luke, Spiderman, X-Men, etc... Parmi tous ceux-là, difficile de trouver des jeux originaux. Malheureusement pour la GBA, seuls quelques titres sont réellements exclusifs à cette console. Nous ne pouvons d'ailleurs ne vous citer qu'un seul titre uniquement sur Game Boy Advance qui ne soit ni une suite, ni une licence : il s'agit de Lady Sia, développé par nos amis de RFX Interactive.Les licences sont souvent réputées, malgré elles, pour être d'assez mauvaise qualité. En effet, il y a encore quelques années, les développeurs bâclaient largement leurs créations, pensant que l'acheteur ne sera attiré que par le packaging. Mais cette tendance s'inverse en ce moment. On voit de plus en plus de bonnes productions à partir de personnages charismatiques, et Harry Potter : A l'école des sorciers en fait partie !
Le scénario du jeu
Difficile de rédiger un test d'un jeu, sans en raconter le scénario. Ici, vous quittez l'univers triste des Moldus, afin d'étudier la sorcellerie dans le monde de Poudlard. Aux quatre coins du merveilleux château, vous allez assister à des cours de pratique qui vous donneront du fil à retordre, et affronterez également vos pires ennemis ! Heureusement, vou aurez égalements des amis : Rubeus Hagris, Hermione Granger, Albus Dumbledore, etc... N'oubliez pas non plus de récupérer les cartes des sorciers célèbres, ou encore de mener Gryffondor à la victoire !Un Zelda à l'américaine
Je n'ai pas peur de la comparaison : Harry Potter ressemble assez au magnifique Zelda, qui pour les fans de Nintendo est le meilleur jeu de tous les temps. Même si Harry Potter n'en a pas l'envergure, on peut dire qu'il n'existe pas assez de divergeances pour que l'on ne se rende pas compte que les créateurs de ce titre se sont inspirés du célèbre jeu de Miyamoto.Tout d'abord, nous sommes plongés dans un univers surnaturel, avec différents personnages récurrents, des quêtes annexes, de nombreuses énigmes et une transition entre les étapes importantes tout à fait identique aux Zelda 2D. Ensuite, la méthode de combat est sensiblement la même : le placement des différentes 'armes' en haut à droite, n'en est qu'un des exemple flagrant. Mais c'est surtout le menu 'Select' qui ressemble énormément à celui proposé par Ocarina of Time et Majora's Mask sur Nintendo 64 (items, cartes, etc).
Evidemment, plusieurs éléments diffèrent : la division en donjons n'existe pas dans Harry Potter ; mais ce sont évidemment la profondeur et toute la magie qui gravite autour de la série de Nintendo qui font la différence !
Des qualités indéniables
Ce côté A-RPG qu'on retrouve chez Zelda est une des qualités premières d'Harry Potter. L'ambiance du titre en fait une licence réussie, car en adéquation parfaite avec le livre original. La magie est en effet au centre de l'histoire, avec des professeurs sévères, des ennemis redoutables, des amis parfaits, mais surtout un humour en liaison avec le livre, destiné aux 8-15 ans.Un de plus gros points forts de ce soft est certainement le soin apporté à la réalisation. Les graphismes sont en effet très soignés : les environnements sont détaillés et les personnages bien modélisés. De plus, certains effets de lumière sont bluffants pour une petite portable comme la Game Boy Advance : les sorts sont d'une beauté indéniable. On peut également noter que l'animation est de très bonne facture, avec tout un tas d'objets et de personnages qui bougent à l'écran.
Mais quelques défauts également !
Harry Potter n'a pas que des qualités : il a également quelques défauts. Nous pouvons d'abord dire que certains passages sont vraiment trop difficiles, et que la prise en main n'est pas vraiment progressive. Par exemple, certaines étapes au début de l'aventure sont bien plus complexes et élaborées que d'autres à la chute de votre quête.De plus, les passages dans l'obscurité sont plutôt hasardeux.
Parfois, le joueur est contraint de devoir mettre l'écran de sa console en transparence afin de voir les surveillants qui viennent le réprimander ! Certains obstacles sont de surcroît carrément invisibles, et il faut lancer des sorts un peu partout afin de les atteindre. Cependant, ces petits défauts sont loin d'altérer la qualité générale du soft.
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