IRONFALL Invasion : le TPS sorti de nulle part

IronFall Invasion : un TPS français

IronFall Invasion est un jeu dévoilé à l'automne 2013. Initialement prévu sur Nintendo 3DS, l'équipe a rapidement estimé, en découvrant la New Nintendo 3DS, qu'il était sans doute possible d'exploiter de façon efficace le nouveau stick droit. Et pour cause : c'est un TPS, un genre qui nécessite souvent de nombreux boutons, et ce stick semble tout-à-fait idéal pour faciliter la progression de son personnage.
La sortie du jeu est originale à plus d'un titre : c'est d'une part un des premiers jeux à exploiter le stick droit ajouté sur la New Nintendo 3DS, on l'a dit, mais c'est aussi un jeu qui fonctionne sur le principe du freemium : la première mission et le multijoueur sont offerts gratuitement avec un personnage et deux armes. Par contre, le joueur devra acheter les missions suivantes et disposer d'un arsenal plus conséquent pour son aventure en achetant séparément les modes Campagne et Multijoueur.

Une histoire avec un léger air de déjà vu

Le scénario, vous allez vite le comprendre, ne sort pas des coffre-forts d'un grand studio américain : un peu comme un jeu Mario sans kidnapping de Princesse n'est pas un jeu Mario, un shooter sans conspiration extraterrestre n'est pas vraiment, il faut l'admettre, un shooter ! Alors oui, dans IronFall Invasion, on va rejoindre la Résistance pour sauver la Terre de son envahisseur, les Dyxides.

Les Dyxides, outre le score au Scrabble, c'est avant tout un peuple extraterrestre qui a pris le contrôle de la planète. Le but du jeu est d'anéantir cette menace et utilisant tous les moyens mis à votre disposition, ce que l'on va s'empresser de faire en partant à l'assaut du mode Solo du jeu.

L'arme, le meilleur ami du Résistant !

Vous disposez au début de la première campagne du jeu de deux armes, un pistolet automatique et un mitrailleur. Vos munitions ne sont pas inépuisables, aussi devrez-vous veiller à ne pas tirer dans tous les sens pour venir à bout des hordes d'ennemis qui se dresseront sur votre chemin. Il en existe de différents types, plus ou moins vulnérables : cyborgs, drones… Tout ce qui bouge et est armé est à même de vous tirer dessus.

Les contrôles tirent bien partie des boutons de la console : vous vous déplacez avec le circle pad, vous visez avec L et tirez avec R. Vous pouvez changer d'arme en appuyant sur A, et vous cacher derrière des murets, tables, pots de fleur, en appuyant sur B. Une fois votre chargeur vidé, vous pourrez le remplir en appuyant sur ZR : notez que vous pourrez gagner quelques secondes en appuyant sur ZR une seconde fois lorsque votre viseur est dans le vert en cours de recharge.

Le C-stick est utilisé pour gérer la caméra, et ça marche plutôt bien, sauf en cas de stress intense. On aurait bien envie de mettre ça sur le dos du testeur, qui n'est pas expert en TPS ! Le C-stick a en effet un peu tendance à glisser si l'on appuie trop fort ou si l'on… transpire (légèrement !) des doigts.

On aurait bien envie de demander aux développeurs pourquoi la pauvre Samantha doit-elle se débrouiller avec un pistolet, quand Jim dispose d'un arsenal de fou capable des plus gros dégâts ? Sexisme ? En tout cas, le choc est rude quand l'on passe de Jim à Sam au gré d'une mission !

A chaque campagne son univers

Le mode Solo fonctionne sur un principe de campagnes. Chaque campagne vous rapproche du coeur de l'invasion extraterrestre et de ceux qui, sur Terre, ont facilité leur venue. Dans la première mission, vous faites un petit séjour en Indonésie dans l'un de ces complexes hôteliers dont les îles exotiques ont le secret, de par leur gigantisme et les hôtes peu recommandables qui y pullulent ! Chaque mission vous emmène dans un coin du monde différent.
De là à dire que chaque mission est différente… En effet, même si les développeurs ont réécrit le moteur graphique de la 3DS pour leur jeu, certains raccourcis inhérents au genre ont été pris : ainsi, vous parcourrez souvent de longs dédales souterrains, des zones désertiques, de grands couloirs… Bref, tout ce qui peut économiser de la ressource graphique. Mais pour ce qui est du reste, le moins que l'on puisse dire, c'est que les décors sont très soignés. Ainsi, dans les chambres de notre hôtel indonésien, alors certes les rideaux sont tirés de partout, mais les murs sont décorés, les lits faits… Vous noterez ce soin du détail un peu partout dans le jeu, et on apprécie cette attention portée au jeu.

On a beaucoup entendu parler, à l'annonce du jeu en janvier, du fait que le jeu était en 60 frames par seconde. Il faut reconnaître que c'est très réussi, et que l'on joue donc avec plaisir en enlevant la 3D, pas nécessaire pour s'immerger dans l'aventure.

IronFall : le mode multijoueurs

Les développeurs ont consacré un an à la création d'un mode multijoueur digne de ce nom, et c'est donc sur ce mode que IronFall Invasion pourra faire toute la différence, avec ses 6 arènes relativement étroites différentes. L'expérience des joueurs impliquera certainement une mise à jour et les développeurs l'ont promis : cet été, le multi sera rééquilibré, si tant est que cela soit nécessaire.

Le mode multijoueur se compose de plusieurs variantes : partie en ligne (rapide ou selon vos paramètres de jeu), partie en sans-fil local, et mode Survivant. Si vous décidez de paramétrer votre propre partie, vous pouvez opter pour le Chacun pour soi, le 2 contre 2, 3 équipes de 2, le 3 contre 3. Vous pourrez jouer dans des arènes telles que les cuves, le laboratoire, le hall. Enfin, vous pourrez également choisir de jouer entre amis, ou en compétition contre le monde entier.

Votre personnage dispose d'un rang, de points d'expérience et d'un certain nombre de crédits. On aura l'occasion de tester ce mode ensemble à l'occasion d'une prochaine #SessionPN, promis, même si l'on ne peut créer de communauté et devrons donc compter sur le hasard pour trouver les joueurs PN qui ne sont pas dans nos listes d'amis respectives !