Un jeu de shoot classique
Les 8 niveaux de Nanostray sont d'une relative difficulté : on a vite fait de se prendre un peu trop de tirs par rapport à la résistance de notre pauvre vaisseau, et le volume d'ennemis à l'écran rend l'ensemble quasiment ingérable par moment. Les 5 vies offertes en mode Normal ne seront donc pas de trop pour progresser, même s'il suffit ensuite de se souvenir des coins à éviter pour ne plus s'y faire coincer !Cette progression se fait donc à travers 8 niveaux, qui sont en fait des planètes aux caractéristiques différentes : certaines nous emmèneront au coeur d'un glacier, d'autres par contre au coeur de la jungle. La diversité des planètes n'a eu de limite que l'imagination des développeurs, on dirait ! La technologie 3D permet de faire intervenir des éléments du décor : des sprites sortent de l'eau, sortent d'une montagne, pour vous en donner à retordre.
Pour vaincre l'ennemi, on peut s'appuyer sur un vaisseau d'une fiabilité certaines : sa jauge d'énergie à 100 vous garantit d'encaisser pas mal d'assauts ennemis, mais il ne faut pas compter pouvoir résister à un choc frontal ! Ceux-ci sont à la hauteur des décors du jeu : magnifiques ! MAGNIFIQUES, même pourrait-on dire, car le jeu l'est vraiment !
3 planètes composent un groupe qu'il faudra réussir pour pouvoir continuer avec un nouveau groupe de 3 planètes. La difficulté ne semble pas aller grandissante : il suffit d'économiser ses bombes pour le Boss final, qui lui donnera quand même du fil à retordre.
Un jeu aux graphismes magnifiques
Nanostray a toujours eu ce goût des explosions spectaculaires, sans que l'on sente jamais le moindre ralentissement, on a pourtant essayé pas mal d'explosions nucléaires au milieu d'un champ d'ennemis pour faire ralentir le défilement, sans y arriver ! C'est pourtant chargé, un peu trop d'ailleurs...C'est un peu le reproche que l'on peut faire à Nanostray : à trop vouloir en mettre, on finit par ne plus s'y retrouver. Aucune échappatoire dans certains cas, le nombre de tirs à porter aux ennemis est trop important pour qu'on s'en sorte vivant. A ce rythme là, le nombre de vaisseaux à disposition fond comme neige au soleil. Heureusement que les niveaux sont linéaires : toujours les mêmes façons de progresser. Il suffira donc de se souvenir des moments difficiles pour mieux les éviter lors d'une prochaine tentative : ne pas mourir ici pour mourir ensuite juste là, c'est ton destin !
Un game-design un peu bancal.
Finalement, on peut dire que c'est un jeu classique qui exploite les fonctionnalités DS sans en abuser, même si la gestion des équipements est plus que difficile sur l'écran tactile qu'avec un pad classique : il faut abandonner le bouton de tir et aller cliquer sur le type de tir qu'on choisit. C'est assez gênant de quitter l'écran supérieur, on aurait préféré l'utilisation d'un bouton d'action, voire le bouton R. Quand on veut absolument tirer parti d'une fonctionnalité, il faut le faire bien, sinon ça n'en vaut pas la peine, avec le risque de nuire à l'expérience globale du joueur.Chaque arme est upgradable : on peut ainsi disposer de niveau en niveau d'un équipement vraiment performant, et il faudra bien ça. Si votre score est bon, vous pourrez le partager avec le reste du monde grâce à un NanoCode à saisir sur le site du jeu. Une fois un niveau terminé (faites le plein de bombes pour l'attaque du Boss), on vous donnera des statistiques concernant votre performance : votre score, des bonus basés par exemple sur le nombre de vaisseaux restant, le temps mis à terminer le niveau...
Pour revenir au jeu encore et encore, cette option de saisir son score en ligne est vraiment géniale, et on voit à l'heure actuelle dans quels pays ce jeu est disponible ! Avec les missions, certaines sont d'ailleurs vraiment chaudes, on voit bien qu'il faut du sang-froid à toute épreuve pour vaincre le Mal !
Cet article vous a intéressé ? Vous souhaitez réagir, engager une discussion ? Ecrivez simplement un commentaire.