Aussi simple que difficile à expliquer
Comme tout casse-tête qui se respecte, la prise en main est enfantine, mais cache une certaine profondeur. La recette miracle réutilisée depuis 20 ans, en somme.En démarrant une partie, on se retrouve avec un quadrillage parsemé de carrés noirs et blancs. Maintenant, il faut trouver une manière d’inverser la «polarité» de ces carrés pour former des lignes horizontales d’une même couleur et pour finalement faire disparaître tous les blocs se trouvant devant nos yeux.
Comment? On sort le Stylus et on trace une ligne dans l’écran inférieur. Une case blanche se trouvant sur la trajectoire du stylet, qui soit dit en passant ne peut pas passer deux fois au même endroit, devient donc une case noire. Si vous n’avez jamais vu le jeu en action, il serait fortement recommandé de faire un tour sur le site officiel du jeu où les premiers niveaux sont jouables. C’est simple, mais incompréhensible si on ne l’essaie pas soi-même.
Par contre, il faut vous mettre en garde : ces niveaux sont d’une simplicité si aberrante que l’on pourrait croire que les gens de chez Mitchell, le développeur de ce titre édité par Nintendo, désiraient insulter notre intelligence. Enfin, c’est ce que l’on peut penser jusqu'au moment où l’on frappe un mur ! Certains niveaux nécessitent en effet plus d’un essai, ne serait-ce que pour trouver la bonne technique à utiliser. Dans l’éventualité d’échecs répétés, le jeu suggère une coordonnée ou vous pourriez commencer votre ligne, puis celle où elle devrait se terminer. Une indication qui peut s’avérer aussi essentielle... qu’inutile, tout n’étant qu’une question de difficulté. Cette information apparait dans l’écran supérieur, qui sert aussi à remémorer le précédent trajet, elle ne gêne donc aucunement votre espace de jeu. Enfin, ceux désirant encore plus de challenge peuvent désactiver les deux. Ceci via l’interface ultra simpliste, mais au style assez agréable et soigné, du jeu.
Heureusement que ces deux aides sont là, car l’exercice s’avère tantôt facile, tantôt ardu. Au moins le quart des 100 niveaux nécessitant plusieurs minutes et autant de tentatives infructueuses pour en venir à bout. Parfois frustrant, mais ô combien satisfaisant lorsque résolu. Je m’imagine, par contre, mal y jouer pendant des heures sans se lasser. Rien de bien étonnant, c’est un «brûle»-temps, après tout.
Et ce n’est pas tout…
Précisons que nous n’avons parlé jusqu'à présent que du mode Puzzle. Un sympathique mode multi joueurs est également mis à notre disposition. Seuls deux opposants peuvent s’affronter dans une partie. L’originalité principale de tout cela vient de la position de la DS qui doit être mise sur le côté.L’écran tactile constitue votre camp, et l’autre permet de voir les faits et gestes de votre concurrent. Le but est encore de former des rangées d’une couleur uniforme, mais l’achèvement de ce but aura aussi comme effet d’envoyer cette ligne dans l’écran de votre ami. Le premier à n’avoir plus aucun bloc dans son écran gagne. À cela s’ajoutent des power-ups qui handicapent l’adversaire, par exemple en ralentissant l’action ou en faisant tout simplement le contraire.
Tout dépendant de l’expérience des deux personnes, les parties pouvant ne durer que quelques secondes ou au contraire plusieurs minutes. Le jeu nécessite un certain temps pour connaître les tactiques principales. Un débutant n’aurait tout simplement aucune chance. Comme dans n’importe quel jeu, pourrait-on dire…
Dans le cas d’un match, les deux joueurs doivent posséder le jeu, mais si votre cœur vous en dit vous pouvez donner la démo via WIFI à vos amis. Celle-ci inclut un tutoriel et le premier niveau du jeu. Cette même démo circulant actuellement sur le web.
Détail intéressant, la capacité de créer ses propres puzzles ne se limite pas à «une cartouche» et peut donc être transférée dans l’espace, et ce d’un «clic». Du moment que vous êtes capable de réussir votre propre casse-tête, vous pouvez l’échanger. De plus, si les deux consoles ne peuvent pas se rencontrer dans le rayon prescrit par la Nintendo pour que le WIFI fonctionne, il également possible de s’échanger ces tableaux via un code généré en fonction du motif utilisé. Certains utilisateurs du forum ayant partagé leurs ouvrages depuis le lancement européen du jeu qui s’est fait bien avant le lancement américain.
Le pire pour la fin
Nous sommes rendus au dernier mode… Le mode challenge qui rappelle le bon vieux Tetris. Les tuiles tombent par blocs, à intervalles réguliers. Le joueur doit trouver la manière la plus efficace et rapide de la faire disparaître. Comme le jeu suscité, accumulez les erreurs et vous êtes mort. En théorie, cela semble assez amusant, mais malheureusement, ça ne l’est pas réellement. Certains ont accroché, j’assume que plus on y joue plus on l’aime. Le mode Puzzle reste le cœur du jeu, ceci n’étant à mon avis qu’un bonus. Un bonus qui apparaît le premier à l’écran au moment du démarrage du jeu.Dans la lignée de l’intertitre, la musique du jeu est aussi variée que le nombre de personnes ayant participé au projet. Ridicule quoi. On n’y fait pas trop attention, mais la trame sonore se résume en 2 ou peut-être 3 airs un peu agaçants qui ne cessent de se répéter. De quoi rendre non seulement ma chère «moman» folle, mais moi aussi…
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