Test de Andro Dunos 2, un retour dans les années 90.
Andro Dunos 2 revient 30 ans après la sortie du premier opus sur Neo Geo. Quelles sont les nouveautés et améliorations de cet épisode, on le décortique dans ce test !
Un gameplay simple et efficace.
Premièrement, regardons ce que le vaisseau a dans le ventre. Il possède quatre armes de base qu’il est possible d’améliorer en récupérant des bonus lors de la progression dans les différents niveaux. Seulement trois touches sont nécessaires pour jouer. Le bouton A pour le tir de base. Contrairement au premier opus, il suffit de rester appuyé sur la touche pour que le vaisseau tire en continue.Le bouton B pour le Super Shot. Andro Dunos n’avait qu’un bouton pour tirer et lancer les attaques spéciales, le deuxième épisode a eu la bonne idée d’assigner cette dernière sur le bouton B. De fait, la prise en main est plus souple et confortable. Notez toutefois que pour lancer cette dernière, il vous faudra au préalable charger la barre assignée que vous remplissez en explosant la flotte adverse.
Pour ce qui est du changement d’arme, il s'effectue avec les gâchettes. On a au total quatre armes avec chacune une utilité particulière face aux différents ennemis que l'on affronte. L'une envoie des tirs qui couvrent la zone avant et arrière du vaisseau, une autre projette une déflagration en forme conique, des lasers verts qui couvrent une plus grande distance ou encore un tir plus basique avec des lâchés de missiles en contrebas. De plus, ces armes sont améliorables en récupérant des bonus “S” tout au long des niveaux. Des bonus “M” et “U” quant à eux améliorent votre bouclier et vos missiles.
Andro Dunos 2 met beaucoup plus l’accent sur les améliorations que son prédécesseur et c’est satisfaisant de se sentir évoluer tout au long des sept niveaux que comprend le jeu (hors stage bonus). Notez enfin que les touches tir et Hyper Shot sont paramétrables et que vous pouvez assigner l’action que vous voulez sur le bouton de votre choix.
On est dans nos petits souliers.
On se retrouve en terrain connu, au premier coup d'œil, on reconnaît la direction artistique, à tel point qu’on pourrait penser qu’il est une suite directe sortie dans les années 90. Il n’existe aucun effet 3D ni le moindre effet de lumière. Vous avez ici un jeu rétro affiché en 4/3, c’est un parti pris complètement assumé. Même si en 2022 on aurait pu s’attendre à un jeu développé avec des techniques un peu plus modernes.Toutefois, dans les nouveautés, trois modes de difficultés existent et il est possible de paramétrer le jeu en fonction de notre niveau : journey, arcade ou android.
Quant à la bande son, elle est excellente. Elle nous est servie par Allister Brimble à qui nous devons notamment les musiques de Driver, RollerCoaster Tycoon et Superfrog. Chacun des sept stages possède son propre thème. Survitaminée, elle correspond parfaitement à l’ambiance arcade et rétro des années 90.
Quelques manques…
Abordons maintenant les défauts du titre. On pense tout de suite au mode multijoueur absent, on aurait aimé pouvoir détruire de l’alien a deux. C’est en effet décevant quand on sait que le jeu de 92 en avait un. On découvre par hasard que brancher une seconde manette permet de prendre le contrôle du vaisseau J1. Fonctionnalité qui n’apporte rien à la partie. Autre point négatif, il n’existe pas de tableau des scores en ligne et se comparer aux joueurs du monde entier aurait pu être intéressant étant donné que tout l'intérêt du jeu se fait sur le scoring.Dans le feu de l’action, avec tous ces missiles et particules adverses, c’est parfois un peu brouillon visuellement et il est compliqué de savoir pourquoi on à perdu une vie.
Enfin, le jeu possède une durée de vie un peu courte, car il ne faudra pas plus de deux heures pour voir les niveaux proposés. Et même si l’on sait que tout le sel du jeu est dans le scoring et l’apprentissage de paternes, les néophytes du genre risquent de se lasser rapidement.
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