Test de Ashina The Red Witch : entre la vie, la mort et le reste
Quand Ash se retrouve plongée dans le monde des esprits pour secourir sa soeur, tout part en vrille. Entre les demandes des esprits et ce monde étrange, il va lui falloir du courage et de la détermination !
TestAsh chez les yokai
Tout aurait pu être une soirée normale. Ash rentre chez elle, retrouve sa soeur qui squatte l’appart et avec laquelle elle dîne. La soirée se termine, Tena rentre chez elle, Ash va se coucher. Mais elle est réveillée en pleine nuit par les bruits de quelqu’un en train d’utiliser sa cuisine ! Ni une, ni deux, elle se lève, se retrouve face à un étrange personnage qui s’enfuit, non sans lui avoir dérobé un objet auquel elle tient particulièrement. Ash va suivre cet étrange personnage, prendre un bus et se retrouver… dans le monde des yokai, dans un monde entre deux, entre la vie et la mort, entre la réalité et les mythes. Mais Ash n’a qu’une nuit pour rentrer chez elle, sans quoi, elle restera coincée ici pour toujours. Et elle ne devra sauver qu’elle-même…Derrière un début un peu étonnant et laborieux se cache un titre malin, regorgeant de bonnes idées. Aventure narrative dans un monde fantastique, Ashina The Red Witch tente de nous entraîner toujours plus loin, jouant avec les éléments connus et y insufflant de l’étrangeté, jouant avec les codes graphiques et narratifs pour proposer une grande aventure.Aussi rapide que l’éclair
Malgré un principe simple et une réalisation efficace, Ashina The Red Witch possède quelques points faibles qui viennent obscurcir l’expérience de jeu. Sa durée de vie, d’abord : seulement trois à quatre heures pour cette plongée courte mais intense dans le monde des esprits. Son intrigue, bien que ficelée avec humour, reste relativement classique : dans un autre monde, avec un temps donné pour s’enfuir, il faudra résoudre des mystères et récolter des objets pour payer votre passage vers votre monde d’origine. Côté réalisation, le pixel art est efficace bien que manquant de finesse. Lorsque l’on voit ce qu’il est possible de faire actuellement, on regrette le côté un peu grossier de la réalisation. C’est beau, à n’en pas douter, mais le manque de finesse s’accompagne d’une absence de visualisation des émotions, par exemple, qui doivent pour cela passer par des effets d’animations du texte. Une technique intéressante, qui permet de pallier à certaines absences graphiques.Heureusement, et si l’on passe ces détails, Ashina The Red Witch a tout de l’expérience plaisante, où on se laisse porter par l’intrigue. Le village des yokais est mignon, peuplé de différents types d’esprits. Les missions de Tanto, l’esprit grâce (ou à cause) de qui tout a commencé sont aussi rocambolesque que drôle.
Comme le jeu est court, vous n’aurez pas vraiment le temps de vous ennuyer. Peut-être juste de chercher encore et encore ce qu’il vous manque pour achever la mission. Mais pas de panique : parler aux différents personnages et surtout à ceux qui vous demandent des choses vous permettra de vous remettre à l’esprit ce qui vous manque.Côté contrôle, Ashina est très simple : on se déplace au joystick et on a un bouton d’action. C’est à peu près tout. Un inventaire vous permet de voir ce que vous possédez déjà (utile dans les missions de récupération), mais c’est à peu près tout et vous n’aurez pas besoin de plus.
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