Test de Beyond blue : sous l’océan
Sous l’océan, vivent les plus grandes créatures du monde. Dauphins, requins, baleines… Allez à leur rencontre !
TestPetit poisson et grand reportage
En guise d’intrigue principale, vous disposez d’une sorte de script. Ce qui tombe particulièrement bien puisque vous êtes une reporter animalier, Mirai, spécialisée dans les animaux marins. Votre mission est simple, et rythme tout le jeu : aller de balise en balise pour détecter les signaux des poissons et mammifères que vous surveillez pour les étudier. Au programme, promenade en pleine nature et rencontres d’un genre tout particulier.Le pitch vous fait penser à Subnautica ? Nous aussi. Mais dans les faits, Beyond Blue s’en éloigne drastiquement puisque le jeu met en scène des espèces bien vivantes sur notre belle planète bleue. Car oui, vous vous trouvez sur Terre (ou sous terre, du moins sous l’eau).
Ne vous inquiétez pas de l’oxygène : Beyond Blue est conçu à moitié comme un jeu et à moitié comme un outil de pédagogie. Ici, c’est véritablement l’exploration qui prime sur le gameplay. Celui-ci se résume au minimum, et vous n’aurez ni jauge d’oxygène, ni menace qui viendrait freiner votre progression.
De l’eau, des poissons… et quoi d’autres ?
Votre but est donc de mener à bien des reportages sur les baleines et les dauphins afin de contenter vos spectateurs. Pour cela vous disposez de toute une équipe, que vous ne ferez qu’entendre : le jeu est d’ailleurs entièrement doublé. Comme évoqué ci-dessus, la succession de missions vous fait avancer de balise en balise.Rapidement redondant, vous devez faire à peu près toujours la même chose : balise, trouver le signal, scanner les créatures marines, revenir à la balise, trouver le signal, scanner les créatures marines… retourner à votre capsule avant de tout recommencer.
Le plus intéressant, dans tout ce processus, c’est le scanner. Intégré à votre combinaison, vous pouvez passer au peigne fin votre environnement afin d’en déceler les moindres secrets. Bien entendu, vous ne pouvez scanner que les espèces vivantes.
Cela vous donne des informations sur la faune locale : enregistrement du cri du dauphin, note sur le comportement des requins, ou des plus petites espèces dont regorgent les océans. Rapidement, vous ne vous déplacez plus qu’avec le scanner activé : cela ne ralentit pas votre progression et en plus, ça peut vous aider à trouver certains signaux délicats à déceler (du fait d’une « géolocalisation » parfois déroutante).
Mais alors comment on joue ? Simple : le joystick gauche pour avancer, d’un clic vous pouvez nager plus vite. Les gâchettes : l’une pour activer le scanner, l’autre pour l’utiliser sur les créatures rencontrées. Ensuite, le menu pause vous donne accès à toutes les informations qu’il vous faut : les relevés marins, la carte, les émissions déjà tournées, les scripts des dialogues, etc.
Ainsi font font font…
Pourquoi évoquer des marionnettes ici ? Parce que, malheureusement, c’est un peu ce que sont les animaux marins dans Beyond Blue. Rapidement, vous vous rendrez compte que les dauphins et autres poissons, en plus de ne pas faire cas de votre présence, sont comme « montés sur rails ».Leur parcours est toujours le même, que vous soyez au milieu d’eux ou à bonne distance. Ce qui est pratique pour étudier leur comportement mais devient rapidement dommage : il est alors difficile de se défaire de l’impression d’attraction qui se dégage de certaines interactions, aussi belles soient-elles.
Car oui, le jeu est beau. Les fonds marins sont magnifiques, les développeurs ont ajouté une petite touche très actuelle et inquiétante en couvrant le fond avec des sacs et bouteilles plastiques par endroit. Mais… pas sur Switch. Le portage sur la console de Nintendo est plutôt désastreux : les fonds marins scintillent à outrance, le clipping est un calvaire et la résolution aurait gagné à être meilleure.
Pour le reste, on regrette aussi que Beyond Blue n’aille pas plus loin : nous étudions les animaux marins, voyons par endroit des sacs plastiques… mais aucune véritable mission en lien avec la pollution des océans, ce qui aurait été plutôt intéressant à développer. Sinon le contenu pédagogique est pointu et l’on apprécie particulièrement cet aspect du titre.
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