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Beyond Blue Disponible sur Switch depuis le 12/11/2021
Test de Beyond Blue (Switch)

Test de Beyond blue : sous l’océan

Sous l’océan, vivent les plus grandes créatures du monde. Dauphins, requins, baleines… Allez à leur rencontre !

Test
De la plus grande à la plus petite des créatures, l’océan regorge de mystères. Incarnez Mirai et explorez les fonds marins à la découverte de la faune et de la flore. Le jeu, développé et édité par E-Line Media, est sorti le 12 novembre 2021 sur Switch, tandis qu’il a émergé sur Steam et les autres consoles en juin 2020. Une différence qui peut avoir son importance, ou pas, comme nous allons le découvrir !

Petit poisson et grand reportage

En guise d’intrigue principale, vous disposez d’une sorte de script. Ce qui tombe particulièrement bien puisque vous êtes une reporter animalier, Mirai, spécialisée dans les animaux marins. Votre mission est simple, et rythme tout le jeu : aller de balise en balise pour détecter les signaux des poissons et mammifères que vous surveillez pour les étudier. Au programme, promenade en pleine nature et rencontres d’un genre tout particulier.
Le pitch vous fait penser à Subnautica ? Nous aussi. Mais dans les faits, Beyond Blue s’en éloigne drastiquement puisque le jeu met en scène des espèces bien vivantes sur notre belle planète bleue. Car oui, vous vous trouvez sur Terre (ou sous terre, du moins sous l’eau).

Ne vous inquiétez pas de l’oxygène : Beyond Blue est conçu à moitié comme un jeu et à moitié comme un outil de pédagogie. Ici, c’est véritablement l’exploration qui prime sur le gameplay. Celui-ci se résume au minimum, et vous n’aurez ni jauge d’oxygène, ni menace qui viendrait freiner votre progression.

De l’eau, des poissons… et quoi d’autres ?

Votre but est donc de mener à bien des reportages sur les baleines et les dauphins afin de contenter vos spectateurs. Pour cela vous disposez de toute une équipe, que vous ne ferez qu’entendre : le jeu est d’ailleurs entièrement doublé. Comme évoqué ci-dessus, la succession de missions vous fait avancer de balise en balise.

Rapidement redondant, vous devez faire à peu près toujours la même chose : balise, trouver le signal, scanner les créatures marines, revenir à la balise, trouver le signal, scanner les créatures marines… retourner à votre capsule avant de tout recommencer.
Le plus intéressant, dans tout ce processus, c’est le scanner. Intégré à votre combinaison, vous pouvez passer au peigne fin votre environnement afin d’en déceler les moindres secrets. Bien entendu, vous ne pouvez scanner que les espèces vivantes.

Cela vous donne des informations sur la faune locale : enregistrement du cri du dauphin, note sur le comportement des requins, ou des plus petites espèces dont regorgent les océans. Rapidement, vous ne vous déplacez plus qu’avec le scanner activé : cela ne ralentit pas votre progression et en plus, ça peut vous aider à trouver certains signaux délicats à déceler (du fait d’une « géolocalisation » parfois déroutante).

Mais alors comment on joue ? Simple : le joystick gauche pour avancer, d’un clic vous pouvez nager plus vite. Les gâchettes : l’une pour activer le scanner, l’autre pour l’utiliser sur les créatures rencontrées. Ensuite, le menu pause vous donne accès à toutes les informations qu’il vous faut : les relevés marins, la carte, les émissions déjà tournées, les scripts des dialogues, etc.

Ainsi font font font…

Pourquoi évoquer des marionnettes ici ? Parce que, malheureusement, c’est un peu ce que sont les animaux marins dans Beyond Blue. Rapidement, vous vous rendrez compte que les dauphins et autres poissons, en plus de ne pas faire cas de votre présence, sont comme « montés sur rails ».

Leur parcours est toujours le même, que vous soyez au milieu d’eux ou à bonne distance. Ce qui est pratique pour étudier leur comportement mais devient rapidement dommage : il est alors difficile de se défaire de l’impression d’attraction qui se dégage de certaines interactions, aussi belles soient-elles.
Car oui, le jeu est beau. Les fonds marins sont magnifiques, les développeurs ont ajouté une petite touche très actuelle et inquiétante en couvrant le fond avec des sacs et bouteilles plastiques par endroit. Mais… pas sur Switch. Le portage sur la console de Nintendo est plutôt désastreux : les fonds marins scintillent à outrance, le clipping est un calvaire et la résolution aurait gagné à être meilleure.

Pour le reste, on regrette aussi que Beyond Blue n’aille pas plus loin : nous étudions les animaux marins, voyons par endroit des sacs plastiques… mais aucune véritable mission en lien avec la pollution des océans, ce qui aurait été plutôt intéressant à développer. Sinon le contenu pédagogique est pointu et l’on apprécie particulièrement cet aspect du titre.
10/20
Avec un axe pédagogique fort, et une étude approfondie des fonds marins, Beyond Blue est un jeu intéressant malgré quelques désagréments. Les nombreux à-côtés du jeu comme ses soucis graphiques en font une expérience de jeu mitigée. Mais l’on apprécie particulièrement le contenu du jeu ainsi que son parti pris. Il sera cependant difficile de ne pas faire de comparaison avec Subnautica malgré les différences évidentes.
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PNCAST novembre 2024
10 /20

L'avis de Puissance Nintendo

Quelle déception ! Sur le papier, Beyond Blue a tout pour plaire : du contenu pédagogique, de la sensibilisation, une grande aventure dans l'océan... Il pouvait même surfer sur la vague Subnautica en proposant (au contraire de ce dernier) un contenu plus réaliste. En définitive, on ne retiendra qu'une faible durée de vie et une montagne de problèmes graphiques qui viennent entacher l'expérience de jeu. C'est vraiment dommage, parce que le jeu se pare de quelques éléments (notamment le bestiaire, les informations collectées, ou même les mini-reportages faits par notre personnage) qui auraient largement pu faire sortir le titre du lot. Une déception sur Switch donc.

Jouabilité
Facile à prendre en main, Beyond Blue est une exploration tranquille dans un espace qui semble vaste de prime abord. On se balade, on regarde les poissons : très vite, on ne se promène qu'avec le scanner activé. La visée et les déplacements sont intuitifs sauf si on veut être précis (notamment pour scanner des poissons, ou passer entre deux rochers pour explorer les profondeurs). C'est rapidement agaçant. Mais on apprécie particulièrement qu'un seul clic du joystick gauche nous permette de nager vite, et que ce ne soit pas en le maintenant par exemple.
Durée de vie
De trois heures à l'infini, selon ce que vous avez envie de faire. En suivant les points sur le hub et les objectifs de quête, vous en aurez pour environ 3h de jeu. Mais si vous préférez laisser tomber et juste explorer les fonds marins, vous aurez plus d'heures de jeu. Reste que le tout s'essouffle rapidement une fois qu'on a compris que chaque animal est "monté sur rails" et effectue un parcours prédéfini que vous ne pourrez pas influencer.
Graphismes
Beyond Blue se veut une expérience pédagogique et exploratoire dans les fonds sous-marins. Difficile de ne pas penser à Subnautica, à la seule différence qu'ici, chaque poisson, mammifère et algue sont réels (tout comme les infos collectées). Pourtant, l'exécution graphique, ou plutôt son portage sur la Switch est désastreux. Au programme : scintillement qui empêche de distinguer les détails, clipping de partout, aliasing et un certain manque de précisions. Si le jeu vous intéresse, tournez-vous vers la version PC.
Son
Les bruitages des profondeurs sont particulièrement reposants. Vous explorez au rythme des cris des baleines, des froufroutements des algues, des conversations avec votre équipe de chercheurs (voix en anglais mais textes en français). Plutôt reposant et relaxant.
Intérêt
C'est ici que nous sommes le plus mitigés : en soit, si on excepte les bugs de la Switch, le jeu vaut largement 5 carapaces, notamment grâce à son aspect pédagogique, reposant, sensibilisant aussi bien au respect de la faune qu'aux risques de la pollution. Mais si on reste sur cette version Switch, nous retombons à 2 carapaces. Parce que les bugs techniques empêchent de vraiment profiter de l'expérience, parce que graphiquement (l'un des aspects les plus importants pour un titre aussi minimaliste) c'est une purge. Encore une fois, si le jeu vous intéresse, prenez-le sur toute autre console que la Switch.

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