Test de Dragon Quest Treasures, le trésor de cette fin d’année ?
Si vous aimez l’univers de la série Dragon Quest, les trésors et les monstres, alors on parie que Dragon Quest Treasures ne vous laissera pas de marbre.
Durant le test, le mode online n'était pas encore disponible. Il était donc impossible d’essayer les fonctionnalités proposées. Cependant, nul besoin d’avoir un abonnement au Nintendo Switch Online pour en profiter.
Un peu de l’or pour comprendre
Erik et Mia sont frères et sœurs, ils n’ont pas de parents et vivent parmi une bande de pirates. Bien qu’ayant soif d'aventures et de trésors, pour l’instant ce ne sont que des “demi-portions” et il est strictement interdit pour eux de quitter le bateau. Un soir, alors que tout le navire fait la fête pour célébrer le butin, nos héros décident de prendre le large avec deux monstres dotés de pouvoirs magiques, Porcellus et Persiana. Par un concours de circonstance, les voilà téléportés dans le monde de Draconia, une terre pavée d’or.Quand on découvre ce monde, il est impossible de ne pas penser au continent d’Alrest de Xenoblade Chronicles 2 et sa mer de nuage. Ici pas de titan, mais des dépouilles de dragons morts il y a des siècles. Bien que de taille modeste, le semi open-world de Dragon Quest Treasures offre de très jolis panoramas et un côté exploration grisant et incroyablement addictif.Plus tard, on découvre une gare ferroviaire en mauvais état, ainsi que le directeur du site du nom de Monsieur Edgare, fait d’une armure extravagante. Il a bien besoin d’un petit coup de main pour tout remettre à neuf. Le duo décide alors de fonder son propre groupe de chasseurs et d’utiliser cette gare comme Hub central. On y trouve le comptoir de Madame Micheline pour recruter de nouveaux monstres, un endroit pour faire des expéditions automatiques et la salle aux trésors. Plus tard, vous trouvez un concepteur de munitions pour le lance-pierre ,vous pouvez également cuisiner pour augmenter temporairement les attributs des compagnons, ainsi qu’un marchand pour les ressources d'artisanat, et enfin un énorme sous-sol avec des donjons à déterrer.
Il est possible d’incarner Erik ou Mia et d’alterner entre chaque mission. En effet, votre partenaire se postera à côté d’un feu de camp en attendant qu’on vienne l’incarner. La gare dessert chacune des cinq îles que comporte le jeu. Sauf qu’elles ne sont pas toutes connectées et qu’il faut faire quelques quêtes pour débloquer les gares supplémentaires.
Attrapez-les tous !
Les ennemis croisés en chemin deviennent des alliés potentiels une fois battus et vous pouvez les trouver chez Micheline, moyennant quelques ressources plus ou moins rares en fonction de la qualité du monstre. Un bon monstre peut porter plus de trésors, attaquer plus fort en plus de proposer un avantage d’exploration parmi les quatre suivants : la course pour en faire une monture, le saut pour atteindre de hautes corniches, planer pour profiter des courants d’air et se fondre dans une ombre pour atteindre des zones très basses.Le système de combat est très basique. Vous disposez d’une attaque à la dague, une esquive, la possibilité d’envoyer ou rappeler ses monstres et le lance-pierres, qui est le couteau suisse de cet épisode. Les munitions sont multiples et permettent d'infliger des dégâts élémentaires ou physiques, et des soins ou des améliorations si vous ciblez vos alliés. Malheureusement, c’est assez brouillon et il n’est pas si intuitif de les changer à la volée au vu du nombre d'informations à l’écran. Pendant le combat, une barre de puissance se charge, elle permet aux héros ou aux monstres de lancer une attaque surpuissante, ce qui est assez bien fait puisque chaque type de monstre possède son coup ultime et sa cinématique.
Pour trouver les trésors, il faut utiliser la compétence du héros. Il invoque une boussole qui indique approximativement la route à suivre. Une fois dans la zone, il n’y a plus de direction mais la vision de vos monstres qui apparaît dans de petits écrans pour vous guider. À vous de décrypter l’image pour comprendre où se trouve le magot.
Après chaque mission, tous les coffres accumulés viennent orner la salle des trésors. Impossible de savoir immédiatement ce que l’on récupère, de ce fait, il faut rentrer à la gare pour découvrir nos pépites. Il y a un côté Gatcha extrêmement efficace qui pousse en permanence à continuer la récolte. La sensation quand on trouve un objet fabuleux est grisante et on voit le coffre se remplir jusqu'à exploser. Cependant attention, la concurrence est rude et il faut rester sur ses gardes car une attaque surprise n’est jamais loin.
En effet, il arrive que des chasseurs adverses tentent de s’emparer de vos biens que vous devez défendre au combat. Si vous les battez, vous récupérez le trésor volé qui prend alors de la valeur (celle-ci influence votre niveau de chasseur). En revanche, si vous perdez, ils partent avec vos richesses, mais pas de panique puisqu’il est toujours possible de les récupérer plus tard. Parfois les missions d’exploration automatique détectent les chasseurs adverses. Une quête de récupération d’or se met en place et vous devez attaquer le camp ennemi pour récupérer vos biens.
La direction artistique est formidable et les images fluides presque sans ralentissements viennent gommer quelques défauts techniques. En effet, le jeu souffre du “syndrome Arceus” qui fait apparaître les herbes et buissons dans un rayon de 15 mètres, du clipping dont on se serait bien passés.
Il n’y a pas tellement de nouveauté au niveau des personnages, tous les monstres ont déjà été vus dans la série principale. Idem pour les musiques, beaucoup des thèmes utilisés sont des classiques de la série, on aurait aimé entendre autre chose. De plus, l'air de violon qui accompagne les trouvailles nous hante encore… Il se déclenche à chaque découverte de coffre et monte dans les aigus à la limite du supportable. Sachant que le jeu tourne autour de la recherche des trésors, vous allez souvent l'entendre.
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