Test de Garden Story : cultiver son jardin
Le Bosquet va mal : la pourriture corrompt tout, et Plum, l’actuel Gardien va bientôt passer la main. Incarnez Concord et redonnez de l’éclat à la nature qui vous entoure !
TestSauvons le Bosquet !
Il faudra tout explorer et surtout bien observer pour ne pas passer à côté d’un élément. Les objets, troncs et autres éléments destructibles brillent légèrement à intervalle régulier, tandis que certains passages vers d’autres zones sont cachés par d’autres éléments. Observation et étude de la carte sont alors de mise pour explorer ces zones secrètes et tout découvrir.
Faire grandir son jardin
Garden Story jouit d’une direction artistique au cordeau : tout en pixel art du meilleur effet, les couleurs pastel mettent en avant aussi bien la nature que la pourriture (d’un violet plus soutenu pour marquer la différence). A cela s’ajoute une bande son agréable sans être transcendante. On prend plaisir à se promener dans les environnements de Garden Story, à tenter les missions quotidiennes et à profiter des heures de jours et de nuit.
Car oui, Garden Story dispose d’un système jour/nuit très spécifique : le temps s’écoule, mais les moments de la journée ne changent que lorsque vous passez d’un écran à un autre. La nuit, elle, est infinie et voit les environnements se peupler de monstres à combattre.
Vous y mettez fin en allant vous coucher, dans l’une de vos demeures (vous en avez une dans chaque village). Ce qui permet de repartir à zéro, de se réveiller au petit matin et d’obtenir de nouvelles missions. A l’instar d’un Stardew valley, l’écran de transition entre la nuit et le jour suivant permet de faire le point sur les stats, ici du village où vous vous trouvez.
Chaque matin, entre une et trois quêtes vous seront attribuées. A vous de les mener à bien pour augmenter les stats de votre hameau : nouveaux objets en boutique et autres améliorations sont en jeu.
Les stats c’est bien. Taper c’est mieux !
Car Garden Story, ce n’est pas uniquement aider la population, reconstruire des barrières ou vaincre de la pourriture (ce qui représente à peu près le contenu des missions quotidiennes). C’est aussi redonner son faste au Bosquet en éliminant les créatures des étranges donjons qui se trouvent dans chaque ville.
La progression est sensiblement la même dans les quatre villes (printemps, été, automne et hiver) que vous devrez traverser : mener à bien des missions quotidiennes et quelques missions du scénario, pour finir par un donjon, lequel permettra d’ouvrir le chemin vers la ville suivante. La progression est linéaire et pourrait paraître redondante. Elle l’est. A plus forte raison que le début du jeu est lent : il faut prendre le jeu en main, mais aussi augmenter ses stats, récupérer des armes et des matériaux de façon à réussir au mieux à avancer.
Le déséquilibre vient de votre façon de jouer : il est totalement possible de monter beaucoup son personnage dans les deux premières villes et de survoler les suivantes avec facilité. Ce qui est bien dommage.
Concernant le côté pratique, les attaques se font avec le bouton action, un autre bouton permet de déployer le bouclier, les gâchettes ouvrent la carte ou le menu, il est possible d’assigner des objets et armes aux touches directionnelles pour aller plus vite.
Le principal obstacle à une progression de gros bourrin (en tapant tout ce qui bouge sans discontinuer), c’est la jauge d’action. Située en bas de l’écran, elle se vide à chaque coup et se remplit au fur et à mesure. Deux coups à la suite quand vous commencez le jeu… mais ce nombre peut augmenter en fonction des améliorations que vous débloquez tout au long de votre aventure.
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