Test de Go! Go! PogoGirl : petit plateformeur monté sur ressort de qualité
Un jeu pour les nostalgiques de Duck Tales et les adeptes des petites aventures plateforme 2D gentillettes.
TestUne petite aventure rebondissante
Go! Go! PogoGirl s’embarrasse bien peu d’une longue histoire. Notre petite girl rebondissante démarre en effet plongée dans son sommeil quand un vilain voleur s’empare de son pogostick ou bâton sauteur fétiche tout rose. Quelques instants plus tard, la voilà partie, montée sur un autre bâton, à la poursuite du vilain bandit dans une aventure paradoxalement assez pauvre en rebondissements.Pour les connaisseurs des aventures du canard le plus riche du monde, développées du temps de la NES, ou encore de la version remasterisée sortie en 2013 notamment sur Wii U, le sentiment de nostalgie est immédiat.
Les équipes de Ohsat Games proposent en effet un univers tout en pixel art où le personnage que l’on contrôle est juché sur un bâton sauteur et doit se frayer un chemin entre les ennemis à la poursuite de petits trésors dissimulés ci et là jusqu’à l’arrivée du niveau.
Toutefois le parti pris consiste ici à faire du rebond le seul et unique moyen de déplacement de notre petite girl. Toujours sautillante, la formule permet au jeu de se démarquer de son aîné, avec une réalisation très correcte et un plaisir évident mais proposant toutefois trop peu d’idées en termes de gameplay et un contenu assez pauvre.
Quatre saisons pour s’initier au speedrun pour les débutants
L’ambition assez faible du jeu réside en une initiation au speedrun pour les grands débutants. En effet les niveaux tous très linéaires sont assez peu enclins à surprendre le joueur mais plutôt propices à s’enchainer à toute allure, en moins de quatre minutes en moyenne.Outre la rapidité et le fait de devoir parcourir les niveaux sans mourir (le personnage ne disposant que d’une seule vie, même si des boucliers sans de temps à autre disponibles), des items sont à ramasser sur le chemin.
Le joueur doit en effet à chaque fois dénicher une ribambelle de petites émeraudes vertes présentes en grand nombre mais aussi se mettre en quête de trois précieuses améthystes roses dissimulées au long du parcours.
Ne vous attendez toutefois pas à devoir fouiller et vous creuser les méninges plus que de raison pour y parvenir. Piochant allégrement dans le modèle des jeux Mario en 2D où Mario cherchait trois pièces dorées au sein de niveaux inventifs et parfois tortueux, on regrette ici le manque de variation dans les passages proposés au joueur.
Même les saisons qui renouvellent visuellement et musicalement le thème des niveaux n’apportent pas de changements suffisamment notables du point de vue du gameplay.
Un gameplay sympathique mais un peu simplet
L’originalité du titre consiste à contrôler un personnage sans cesse en mouvement et devant composer avec des sauts perpétuels, chose parfois pas toujours aisée quand il s’agit d’atteindre les plateformes les plus lointaines ou au contraire quand il convient de descendre.En revanche à rebondir sans arrêt, les développeurs en ont également omis que le sel des jeux de plateforme en 2D réside dans la variété des obstacles. Point de passages délicats à négocier en douceur, ici on traverse les niveaux souvent sans même s’en apercevoir.
Fort heureusement à chaque niveau concluant le chapitre d’une saison intervient un combat contre un boss dans le plus pur esprit old school, avec un pattern à retenir et des assauts répétés, le tout sur un écran fixe.
Ces passages plus compliqués permettent d’offrir une dose de challenge autrement très peu présente dans le reste de l’aventure qui se parcourt comme une agréable balade bien mignonne.
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