Test de Greak : Memories of Azur, le plaisir trop court !
Dès les premières images, Greak surprend et envoûte par la beauté de son univers réalisé à l’aquarelle. C’est encore une super production éditée par la fameuse Team17 que nous attendions depuis longtemps !
TestN’aies pas peur Greak !
La qualité du titre passe par son récit. On commence par une introduction du lore. On y découvre avec plaisir les origines de ce monde à travers de belles séquences animées dessinées à la main. Le récit est centré autour d’une espèce imaginaire, les courines, et de leurs ennemis mortels, le fléau des urlags.Après des siècles de luttes incessantes, les courines sont au bord de l’extinction et décident de quitter Azur, le continent dont ils sont tous originaires. C’est dans ce contexte que vous prenez le contrôle de Greak, un enfant courine. benjamin de sa fratrie. Il part à la recherche de sa sœur Adara et de leur aîné Raydel, dans le but de quitter Azur une bonne fois pour toute.
Dans votre quête de réunification familiale, c’est le destin des courines restants que vous prendrez au creux de vos mains.
Un Zelda en 2D, oui ça existe !
A travers ce titre un peu prétentieux, c’est la seule façon que nous ayons trouvée de décrire le jeu en une seule phrase. Il n’y aura pas d’équipements ni diverses capacités à trouver au cours de l’aventure. L’écho à la célèbre saga de Nintendo se fait sur les énigmes omniprésentes.Au départ, encore tout seul, l’avancée de Greak se fera comme un metroidvania des plus classiques. Il saute et il tape dans le tas avec des quêtes secondaires à réaliser. Très rapidement, Adara se joint à vous. A partir de ce moment, l’aventure prend une toute autre dimension. Les puzzles se font de plus en plus présents. Il faut alors user fortement de votre matière grise pour résoudre les différents mystères devant vous.
Le système de prise de contrôle des personnages vous permet d’interchanger à volonté afin d’user de chacune des spécialités de la fratrie. Greak est plus agile et plus petit. Il ne sera pas rare de devoir l’envoyer à travers des tunnels étroits, pour activer un interrupteur de l’autre côté du niveau, permettant à Adara d’avancer à son tour pour activer un autre levier qui ouvrira le portail devant Greak. A l’inverse, Adara qui a une plus grande capacité d’apnée pourra aller chercher des coffres à des endroits où Greak se noierait. Autant vous dire que les énigmes deviennent de plus en plus longues et complexes au fil de l’aventure, et encore plus une fois que Raydel sera de la partie.
Parce que la perfection n’est pas à la portée de tous
Tout seul, Greak est très maniable durant les combats. Dès qu’il retrouve sa sœur, cela se corse et encore plus avec leur frère. Bien que l’expérience permette de contrôler individuellement les trois personnages, elle permet aussi de les diriger simultanément. C’est là que la maniabilité devient brouillonne à la limite du chaotique.Même si la plupart des ennemis pourront se vaincre assez facilement en courant et en frappant à l’unisson, il sera préférable pour certains de les affronter seul plutôt qu’à trois contre un. C’est le cas notamment des boss. Vous n’aurez pas le choix dans certaines situations, et si l’un des trois meurt, la partie est finie. Il est fort regrettable que les développeurs n’aient pas pensé à une fonctionnalité multijoueur, ne serait-ce qu’en local. Il y a des titres comme Trine qui le font très bien. Greak aurait très bien pu s’en inspirer et c’est bien dommage.
Le rythme du récit souffre également d’un déséquilibre par rapport à la jouabilité. La majorité de l’aventure se fait avec Greak et Adara. Concrètement vous aurez à peine le temps de prendre en main Raydel et le maniement des trois personnages que l’aventure sera presque terminée. Ce qui est également un grand regret.
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