Test de Hindsight 20/20 - Wrath of the Raakshasa
Et si Jehan pouvait empêcher l’effondrement du monde ? Tandis qu’une menace se propage, Jehan va tout mettre en œuvre dans Hindsight 20/20 pour rétablir l’ordre.
TestVos choix ont des conséquences
Vous incarnez Jehan, un guerrier manchot dont l’histoire n’est qu’une succession de catastrophes. Un mal sombre s’étend sur son univers : les habitants des villes se transforment petit à petit en Raakshasa, des créatures assoiffées de sang et sans aucune pitié.Alors que vous cherchez à éviter la catastrophe en retournant dans le passé, vous arrivez trop tard : le mal s’abat déjà sur votre ville et vous assistez, impuissant, au suicide de votre meilleur ami, qui refuse de finir sa vie transformée. Un début prenant, qui enchaîne les coups du sort, mais qui vous plonge directement au cœur d’un dilemme moral : préférez-vous vous défendre au bâton ou à l’épée ? Assommer vos ennemis ou les tuer ?
Une fois cette base posée, sachez que l’intégralité du gameplay, des affrontements et de l’histoire suit la logique suivante : à vous de choisir votre façon de vous en sortir. Une forme de jusqu’au-boutisme dans le principe qui donne un aspect bien particulier et très plaisant au jeu.
Parce qu’ici ce choix d’assommer ou de tuer n’a rien d’esthétique. Et que ce choix est perpétuellement remis en cause et en question, tout simplement par le fait que vous devrez faire un choix au début de chaque combat (ou de chaque zone). Votre personnage étant manchot, il ne peut de toute façon ne manier qu’une seule arme.
Bâton ou épée ?
Tout ne se résume pas à ce choix, mais plutôt tout commence avec lui. Le bâton assomme les ennemis, tandis que l’épée les tue. Pour symboliser ce choix moral, chaque personnage, de vous aux ennemis, possède deux jauges : la bleu pour le moral (qui baisse face aux coups de bâton), la rouge pour la vie (réductible à l’épée). La troisième, la jaune, est celle d’endurance, mais elle ne vous servira pas vraiment. Plutôt esthétique, son utilisation est mal dosée. C’est plus un accessoire qu’autre chose.Cependant, tout n’est pas qu’une question de gameplay. Ainsi, vos choix auront aussi des conséquences sur la façon dont on vous perçoit, sur la réaction des PNJ, sur des possibles vengeances, ou au contraire sur la reconnaissance quant à l'issue de certains affrontements.
A vous de décider quelle est la meilleure voie, sachant que parfois, laisser en vie un personnage peut être une mauvaise idée. La ville est une sorte de zone de transition entre les différents lieux de l’histoire. C’est là que vous verrez la réaction des villageois face à vous et vos exploits, lors de commentaires et de mini dialogues.
La chute du monde
Graphiquement très riche, le jeu accuse une légère chute de framerate notamment dans la ville, et sur les textures qui peinent par moment à se charger. Pour le reste, les affrontements sont fluides, la caméra un poil capricieuse mais suffisamment efficace pour vous permettre la meilleure gestion possible. Les musiques accompagnent bien l’ambiance générale du jeu. Mais le fait que l’intégralité des textes soit en anglais est un vrai point négatif. Car il empêchera à un grand nombre d’entre vous de profiter de ce jeu qui navigue entre action RPG, aventure et hack’n’slash.En effet, Hindsight 20/20 n’est pas vraiment un RPG. Il n’en a quasiment aucune caractéristique. Avec un très léger openworld (ou du moins l’impression d’un), ainsi qu’un gameplay favorisant l’action (et le matraquage des ennemis, car seul les coups 3 et 6 d’un combo font des dégâts), le jeu s’oriente vers une dimension action. Ou simplement aventure, puisque nous excluons d’emblée le côté RPG très peu présent. A cela s'ajoutent les aspects hack’n’slash, du fait de certaines phases de jeu où vous devez enchaîner une multitude d’ennemis en pressant le ou les boutons d’action.
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