Test de Jumanji: Wild adventures : Le Jumanji vous appelle
Les tambours résonnent. Les dés sont lancés. La console clignote. Qu’une nouvelle partie de Jumanji commence !
TestBienvenue dans le Jumanji… encore
Le Jumanji vous appelle une nouvelle fois. Plongés dans son univers, Smolder, Shelly, Mouse et Ruby, les avatars des joueurs enfermés dans le jeu, vont devoir une fois encore retrouver le joyau volé du Jumanji pour sauver le monde. Pour cela, ils vont être au volant d’un 4x4 leur permettant de voyager sur le plateau de jeu et de se plonger dans les différents niveaux.Si vous avez vu les films de 2017 et 2019 avec Jack Black, Karen Gillan, Dwayne Johnson et Kevin Hart, alors vous reconnaîtrez les personnages et l’histoire issus de ces productions. Pour les autres ayant au moins vu le film de 1981 avec Robin Williams, vous ne serez pas perdu non plus. Sachez juste que le jeu de plateau originel a été remplacé par une console de jeu rétro, avec cartouche de Jumanji intégré.
Côté histoire, on retrouve la fracture avec le quatrième mur : nos protagonistes sont totalement au courant qu’ils sont dans un jeu vidéo et en jouent. Les rares dialogues avec les PNJ sont truffés de références, tout comme les échanges entre les personnages. Autant de clins d'œil faits aux joueurs quant à la façon d’aborder le jeu.
Celui-ci se présente comme un habile mélange entre plusieurs genres : un peu de beat’em all (pas très réussi, avouons-le et oublions cet aspect), du plateformer, d’énigmes environnementales et de mini-jeux. Certains aspects sont nettement plus réussis que d’autres…
Un peu de tout pour faire un jeu
Jumanji: Wild adventures propose un système de jeu hybride, remplis de différents types de gameplay. Mais c’est avant tout un jeu pensé pour le multijoueur. Enfin presque. L’idée est que vous puissiez être jusqu’à quatre à l’écran, incarnant les quatre personnages du film. Pour cela, chacun d’eux dispose d’une couleur qui forme un cercle autour de leurs pieds, qui permet de mieux les visualiser à l’écran. Et c’est nécessaire, mais nous y reviendrons.A partir de là, et suite à un petit niveau vous permettant d’apprendre les bases, vous conduisez un camion et allez traverser la carte à la recherche des ronds verts qui sont en réalité des niveaux (vous voyez les ronds qui représentent des niveaux dans tous les jeux de plateforme ? C’est ça.).
Malheureusement, le jeu vous annonce que vous avez une liberté totale de navigation, que vous pouvez aller dans n’importe quel niveau à condition de le trouver sur la carte, mais ce n’est pas tout à fait vrai. Certains vous seront bloqués pour d’obscures raisons (rien ne s’affiche à l’écran, ni condition de déblocage, ni rien) et on en déduit rapidement qu’il y a quand même un ordre à suivre.
A l’intérieur des niveaux se trouvent différents types de gameplay. Principalement jeu de plateforme et d’aventure, Jumanji: Wild adventures propose aussi des phases de beat’em all assez peu réussies. Les ennemis sont faciles à battre, votre gamme de coups est limitée à un coup normal et à un spécial si vous disposez d’une arme ou encore à leur sauter dessus.
De plus, des petits soucis de profondeur liés à la 3D risquent d’être un obstacle à certaines de ces phases. Mais ce n’est pas tout : des énigmes environnementales, des combats de boss, un côté plateformeur… Il faut de tout pour faire cette aventure sauvage !
Petit budget, grandes ambitions
Malheureusement, on ressent les manques de budgets ou de compétences dans la réalisation de Jumanji: Wild adventures. Graphiquement, le jeu a plus de dix ans de retard. Les textures sont affreuses, les personnages ne se démarquent pas sur le fond, d’où la nécessité d’avoir des ronds de couleurs sous leurs pieds. Et il ne sera pas rare de rater vos sauts suite à des soucis de profondeur.D’autre part, le jeu est multijoueur mais sans écran splitté. Tous les joueurs se retrouvent sur un même écran, à avancer comme ils le souhaitent. Seul inconvénient : personne ne doit être à la traîne sous peine de se voir téléporté plus loin. En effet, les joueurs les plus en avance sont ceux qui mènent la danse et l’écran. Outre cela, on ressent dans le gameplay et les autres éléments une volonté de mettre en avant le jeu d’aventure en multi sans parvenir à la hauteur de leurs ambitions.
Le jeu est sympathique, promet quelques moments d’anthologie en famille ou entre amis, mais peine à se démarquer à cause de ses graphismes et de finitions définitivement bancales.
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