Test de Lawn Mowing Simulator : la définition de l’ennui.
Si vous cherchez un métier amusant et palpitant comme simulation, alors Lawn Mowing Simulator n’est sans doute pas fait pour vous.
TestUne simulation au Gameplay acceptable…
Pour commencer, nous devons créer notre entreprise. Nous déterminons l’allure de notre avatar, plutôt restreint puisqu’il n’y a pas de réelle possibilité de personnalisation mis à part le sexe, la couleur de peau et le choix du logo de l’entreprise sur la chemise de travail.Nous débutons notre carrière avec 3 000£, ce qui nous permet d’acheter notre première tondeuse et notre premier coupe-bordure. Les modèles sont limités au début puisqu’il n’y en a que trois de chaque. Les suivants se débloquent tout au long de la partie au fur et à mesure des contrats effectués, ce qui permet de faire évoluer notre entreprise. Pour finir, nous choisissons le nom de notre entreprise. Notre travail peut désormais commencer.
Il existe différents modes de jeu : le mode contrats pour faire évoluer notre entreprise, le mode libre et le mode défis pour réaliser des tontes en respectant certaines conditions. Les paysages vont du simple jardin aux champs les plus étendus. Mais avant d’obtenir notre premier vrai contrat, nous devons d’abord apprendre à conduire notre tondeuse nouvellement achetée.
Toutes les actions ne sont pas forcément faciles à garder en tête, voire sont non intuitives, surtout lorsqu’on utilise le même bouton pour deux actions différentes. Par exemple, il faut maintenir enfoncé X pour démarrer le moteur et simplement appuyer sur X pour faire descendre les lames au niveau du gazon, appuyer longuement sur A pour prendre le coupe-bordure et appuyer rapidement sur A pour le reposer ou encore maintenir A enfoncé pour monter sur la tondeuse alors qu’il faut maintenir B pour en descendre. Le reste est plutôt simple : touches directionnelles haut / bas pour déterminer la hauteur de la tonte, gauche / droite pour activer l’accélération de la tondeuse, ZR accélérer, ZL freiner / reculer.
Une fois les bases acquises, il est assez aisé de conduire la tondeuse, la prise en main est plutôt fluide. Alors certes, il ne faut pas s’attendre à pouvoir faire des virages très serrés en épingles mais le jeu ne souffre d’aucun ralentissement ou bug éventuel. Dans cette étape tutoriel, nous n’avons que 40% de gazon à tondre pour nous faire la main avec les différents appareils que nous avons achetés.
Avec un gameplay pas totalement intuitif, le jeu reste quand même relativement accessible une fois que chaque action a été comprise et retenue.
… Mais plat et sans âme, malgré des paysages assez beaux
Lawn Mowing Simulator est très beau. Il s’agit d’un jeu initialement sorti sur PC et Xbox mais dont les graphismes ont été assez bien portés sur la Switch, même si la qualité a forcément dû être grandement diminuée. Les couleurs n’en restent pas moins vives, les décors variés, pour nous offrir des paysages sympathiques. Notre avatar lui-même est plutôt bien réussi même si on ne le voit que de dos.Lors de l’exécution des contrats ou des défis, il conviendra de respecter les conditions spécifiées pour chacun afin d'éviter les pénalités financières qui seront retenues sur le salaire final. Au fur et à mesure des contrats, nous gagnons de plus en plus d’argent ce qui pourra nous servir à embaucher des salariés, acheter des machines plus puissantes ainsi que des QG, ce qui nous permettra de faire fructifier notre entreprise.
Sur le papier, ça a l’air simple et amusant. Simple oui. Amusant, pas vraiment. Les contrats qui s'enchaînent sont répétitifs au possible puisque c’est toujours la même chose : tondre le gazon de ceux qui nous recrutent. Même si c’est le principe d’une simulation, cette dernière n’apporte aucun réel plaisir. Les tâches sont peu stimulantes, vides de sens et un peu trop routinières.
Les jardins, parcs et champs, plus ou moins grands, se ressemblent à quelques détails près. Et les contrats sont beaucoup trop longs à réaliser pour peu d’argent gagné. Une heure par exemple pour exécuter un seul contrat nous fera gagner environ 250£. Et même en faisant tous les efforts possibles, on aura quand même des amendes parce qu’on aura roulé trop près d’un parterre de fleurs ou qu’on ne sera pas allé assez vite. Avec 3 000£ pour lancer son entreprise, la somme est très vite totalement dépensée et on se retrouve à devoir enchaîner contrat sur contrat pour renflouer les caisses et acheter des améliorations.
Les actions sont toujours les mêmes : enlever les objets présents sur le gazon avant de débuter la tonte, conduire notre tondeuse, et terminer les pourcentages restants exigés dans le contrat avec notre coupe-bordure. Si le premier contrat est amusant car on découvre quelque chose de nouveau, la routine s’installe très, voire trop, rapidement. C’est la monotonie qui engourdit le cerveau et inhibe l’énergie.
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