Bienvenue en Russie
Dans ce simulateur, dernier né de KishMish Games, vous êtes aux commandes de deux métros aussi russes que les développeurs du jeu, sur une seule ligne d’une vingtaine de stations. Le principe est simple : vous suivez les instructions du jeu, vous cliquez sur les boutons du tableau de bord, vous surveillez votre vitesse et vous arrêtez votre métro aux stations. Votre feuille de route vous donne les heures prévues pour chaque station afin de ne pas prendre de retard. Et… C’est tout.
Le contenu de jeu est très pauvre, à part gérer votre vitesse et vos arrêts, il n’y a rien d’autre à faire. On aurait pu espérer quelques péripéties, mais non, rien ne viendra égayer votre trajet, même pas les heures de pointe.
Sous terre, personne ne vous entendra rager
Certes ce jeu est vide, mais ce n’est pas pour ça qu’il est simple. Les boutons sont minuscules, même lorsque l'on zoome dessus. Le curseur est un tout petit point blanc que vous manoeuvrez avec difficulté. Le jeu vous indique au début où appuyer et une fois le métro lancé… tout est à retenir. Le nom des boutons apparaît au survol, ce qui ne vous aide pas beaucoup à comprendre lequel fait quoi si vous n’avez pas appris votre leçon. Et il y a beaucoup beaucoup de manipulations à mémoriser.
Le jeu est traduit en français, mais entre les termes très (trop) techniques sans explications, les erreurs de traduction et les textes parfois en cyrillique, il faut s’accrocher. On se retrouve vite à cliquer au hasard et à appuyer sur les manettes en espérant que le métro obéisse.
Half Life 2 voudrait qu’on lui rende ses graphismes
Et pour achever de tirer sur l’ambulance, ou plutôt le métro, le jeu est franchement laid. Non, on ne s’attend pas à un paysage chatoyant et sympathique dans une rame de métro, mais il y a des limites. Pour un jeu sorti en 2024, on ne comprend pas vraiment pourquoi tout est flou et pixelisé au possible.
Le tableau de bord est illisible sans les noms flottants des boutons et les seuls textes compréhensibles dépassent de leur cadre, ce qui fait douter du professionnalisme de tout ceci. Les voyageurs sont de vagues silhouettes. N’attendez pas une foule sur les quais, il y a à la rigueur cinq personnes. Les décors sont toujours les mêmes, aucune note d’originalité, que ce soit dans les tunnels ou sur les quais.
Cet article vous a intéressé ? Vous souhaitez réagir, engager une discussion ? Ecrivez simplement un commentaire.