Test de Starlink : let's rock n'roll !
Attendu pour le 16 octobre sur Nintendo Switch, Starlink: Battle for Atlas va-t-il vous donner des envies d'exploration ? La réponse avec notre test !
TestQu'est-ce que Starlink ?
Dans Starlink: Battle for Atlas, la Technologie Starlink permet de transporter instantanément divers types d’objets sur de très longues distances. Avec Starlink: Battle for Atlas, Ubisoft propose une importante gamme de vaisseaux, pilotes et armes qui peuvent interagir avec le jeu.Comme vous avez sans doute pu le voir lors des multiples présentations du titre, les vaisseaux peuvent être customisés avec des pièces d’autres vaisseaux, ce qui modifie leurs caractéristiques : Vitesse, Pilotage, Défense, Énergie et Poids. Au cours de mon aventure j’ai principalement joué avec l’Arwing de Fox McCloud et le Neptune de Judge. Le premier met en avant les performances tandis que l’autre est un vaisseau plus résistant. Ces deux vaisseaux sont les seuls qu’Ubisoft m’a fourni pour le test mais il s’avère qu’en jouant à la version numérique, j’avais également la possibilité d’essayer les autres vaisseaux car ces derniers étaient tous débloqués dans la version dématérialisée que nous a fourni l’éditeur.
Vous l’aurez compris, les vaisseaux peuvent être mixés entre eux afin de modifier leurs caractéristiques mais différentes armes sont également de la partie avec des caractéristiques élémentaires.
C’est donc avec des armes aux effets de Feu, Glace, Cinétique, Vortex ou encore de Stase que vous devrez vaincre les armées de la Légion qui font régner la loi dans le système d’Atlas. La Légion est composée de multiples types d’ennemis qui peuvent être affectés par un type d’arme ou un autre mais dont la conception est malheureusement peu variée.
Bienvenue à Atlas !
Après qu'une forme de vie inconnue s'est écrasée sur Terre, l'astrophysicien Victor St Grand a recruté en secret une équipe de pilotes afin de se rendre dans le Système d'Atlas. C'est à bord de l'Équinox que l'équipe débarque en quête de réponse sur les origines de la forme de vie qu'ils ont nommé Judge.C'est ainsi que démarre votre aventure dans le Système d'Atlas où dès vos premiers instants de jeu, l'Équinox sera attaqué par la Légion, à la recherche de la source d'énergie très rare de votre vaisseau : la Nova. Sur la version Nintendo Switch, c'est dès ce moment-là que l'équipe Star Fox entre en scène pour venir en aide aux membres de l'équipe Starlink qui perd par la suite son capitaine, Grand en personne.
Au cours de votre épopée au sein du Système d'Atlas, une épopée qui sera ponctuée de cinématiques dont la réalisation est très réussie avec un soin particulier apporté à la conception des personnages, vous aurez l'occasion de parcourir les étendues de sept planètes aux environnements distincts. En terme de réalisation, la direction artistique de certaines planètes est plus réussie que d'autres comme la végétation luxuriante d'Haven ou la désertique Kirite. Tout cela reste très agréable à l’œil malgré une technique qui reste en-deçà des standards actuels.
Parlons-en de la technique, j'ai eu l'impression que ces environnements étaient mieux réalisés et moins vides que la première mouture du jeu No Man's Sky qui proposait quant à lui d'explorer des centaines de mondes. Bien évidemment, il y a toujours quelques soucis d'apparition soudaine d'éléments du décor mais la distance d'affichage est très correcte et aucun ralentissement n'a pu impacter l'expérience de jeu qui est pourtant très frénétique, notamment lors des combats.
Contrairement à ce qu'on aurait pu espérer, l'exploration de ces différentes planètes se déroule uniquement à bord d'un vaisseau. Il est important de noter qu'aucun temps de chargement ne se produit entre le moment où vous êtes en orbite autour d'une planète et où vous explorez cette dernière. En résumé, tout le Système d'Atlas peut être exploré librement sans restriction même si la puissance des ennemis sur certaines planètes pourrait être trop élevée au départ pour le niveau que vous avez. Une exploration qui peut-être réalisée à deux joueurs en coopération, une bonne nouvelle qui est de plus en plus rare aujourd'hui.
Let's fight
L'exploration d'Atlas ne se fera pas sans embûches et de nombreux ennemis vous barreront la route. Au début de ce test, nous abordions les différents types d'armes qui sont à votre disposition. La personnalisation autorisée par Starlink: Battle for Atlas vous permet donc d’essayer toutes sortes de stratégies pour vaincre les soldats de la Légion et empêcher que ne s'impose leur suprématie. Outre les types d'armes à associer, il vous faudra également penser à bien choisir votre type de munitions qui peuvent être plus utiles pour battre certaines unités que d'autres. Les missiles sont par exemples très utiles pour des attaques à distance tandis que le lance-flamme est très utile pour les attaques rapprochées.Il est très intéressant de noter qu'Ubisoft a pensé à inclure une combinaison des éléments qui vous permet de combiner deux éléments différents pour obtenir des effets supplémentaires qui augmenteront sensiblement les dégâts occasionnés, les effets de Gèle et Vortex permettent par exemple de créer un Vortex de Glace qui est très efficace contre les Cyclopes de Feu.
Étant donné qu'Ubisoft a mis a notre disposition la version dématérialisée du titre, nous n'avons eu que peu de problème au niveau de la difficulté du jeu car nous pouvions librement changer de vaisseau. Cependant, pour ceux jouant uniquement avec les figurines proposées pour le jeu, certaines situations pourraient s'avérer plus compliquées.
Faites grandir votre Alliance
En explorant les différentes planètes du Système d'Atlas, vous vous rendrez vite compte que la Légion a conquis une grande partie d'entre-elles en y déposant des Extracteurs ou des Prime, ces planètes sont donc devenues très dangereuses pour les autres factions aliens. Ubisoft a donc pensé à ajouter une dimension stratégique au jeu, ce qui rend l'exploration d'autant plus agréable.Vous avez donc la possibilité d'influer sur la suprématie de la Légion en détruisant les Extracteurs et Prime mentionnés plus haut, mais attention, ce sont les Prime qui déposent les Extracteurs et les Prime sont déployés par les Cuirassés de la Légion. C'est en hiérarchisant vos cibles que celles-ci s'affaibliront, moins il y a d'Extracteurs sur une planète plus le Prime sera faible et une fois le Prime vaincu le Cuirassé perdra en puissance.
Bien évidemment, éradiquer la Légion ne suffira pas pour faire revenir la paix en Atlas, vous aurez l'occasion de rencontrer sur les différentes planètes des membres de l'Expédition et des Prospecteurs. Ces deux factions possèdent de nombreux avant-postes qui vous octroieront des avantages une fois qu'ils auront rejoint votre alliance. Les Observatoires permettent par exemple de mieux détailler votre Carte Stellaire tandis que les Raffineries vous apporteront des ressources indispensables. Au fil de votre avancée, d'autres bâtiments pourront être construits et seront bien utiles pour assurer la défense de vos planètes face à la Légion.
De nombreux événements aléatoires surviendront lors de vos escapades à la surface d'une planète et il ne sera pas rare de vous confronter à des hors-la-loi pour sauver vos installations ou encore venir en aide à des alliés en difficulté face à la Légion. C’est donc une véritable composante alliant gestion et stratégie qu’Ubisoft nous propose dans Starlink: Battle for Atlas, une idée judicieuse qui rend l'aventure et Atlas encore plus intéressante à parcourir.
Fox McCloud pour vous servir !
L'une des grandes particularités de la version Nintendo Switch de Starlink: Battle for Atlas est la présence de l'équipe Star Fox et de Fox McCloud comme pilote accompagné de son fidèle Arwing. D'emblée, on se rend compte de l'intégration quasi parfaite de la licence de Nintendo dans le nouvel univers d'Ubisoft, avec une implication de Star Fox dans la cause de l'Initiative Starlink.Fox McCloud possède un arc narratif au sein de Starlink: Battle for Atlas qui lui est propre. Wolf est en fuite dans Atlas et il cherche à s'emparer des forces de la Légion pour conquérir Corneria. C'est donc Fox avec Slippy, Falco et Peppy qui devront parcourir Atlas pour mettre un terme aux plans de Wolf, bien évidemment les membres de Starlink seront là pour les y aider. Tout comme les autres pilotes du jeu, Fox possède un arbre de compétences qui lui permettra de débloquer différentes capacités.
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Parce que, les jouets, c'est pas que j'aime pas mais je risque d'y jouer beaucoup en mode portable et le budget est conséquent si on choisi d'opter pour la version physique.
Est-ce que le pack de base sur l'eshop (le moins cher des trois) est suffisant ? Risque-t-on vraiment de passer à coté de beaucoup de choses ?
Peut-être que j'attendrais une promo...
Mais je ne cautionne toujours pas le fait d'avoir la moitié du jeu (6go!!!) à télécharger pour y jouer. Avec ce genre de pratique, on n'est jamais réellement propriétaire du jeu. Si dans plusieurs années on souhaite acheter le jeu d'occasion, ou le réinstaller sur sa console, et bien on est dépendant du fait d'avoir à disposition sur l'eshop les 6go manquants. Et cela c'est inacceptable pour moi!
On nous vend désormais des jeux en kit, sans compter les patchs day 1. Il serait temps que les associations de consommateurs mettent leur nez dedans.
Je sais que pour une partie voire une majorité de joueurs, cela n'a pas d'importance. Que le jeu soit en full demat' ou pas. Mais pour moi si. Quand j'achète quelque chose je souhaite pouvoir en disposer quand je veux, quelque soit l'âge de ma machine, quelque soit l'âge avancé du jeu et même si les services online d'une machine ne sont plus à disposition.
Et encore une fois comme j'ai pu le dire dans un précédent post, ce sont les joueurs qui déterminent, valident la politique commerciale des éditeurs. Loot boxes, dlc day1, patch day1, jeu uniquement en dématérialisé dans certains pays, jeu en kit cartouche + téléchargement, streaming,....Si tout cela existe et continue c'est parce que cela rapporte de l'argent et que les joueurs dans leur majorité ont adopté et validé ces pratiques.
Je le répète comme sur un précédent post, je suis un profil de joueur amené à disparaître. Mais en attendant je ne validerai jamais ce type de pratiques qui va pour moi à l'encontre des droits des consommateurs à disposer pleinement de ce qu'ils achètent.
Ce jeu me faisait de l'oeil, mais tant pis, je ne passerai pas outre mes convictions.
En effet, ma fille de 10 ans et moi-même, avons commencé à jouer 2 ou 3 heures en coop samedi soir puis nous avons continué dimanche pendant plus de 8 heures d'affilé et je peux dire qu'on a pas vu le temps passer !
Déjà, le jeu possède une excellente ambiance générale qui nous invite à contempler les décors en prenant notre temps lors des trajets sur les planètes. Les nombreux déplacement ne nous ennuient absolument pas.
Ensuite, le gameplay est vraiment excellent car entre les combos d’armes à découvrir et à renouveler selon le type d’ennemis et/ou le lieu des combats (espace ou terrestre), la configuration du vaisseau (sens des armes pour tirer en arrière selon la situation, assemblage des ailes, etc…), et le fait qu’on peut passer à tout moment en mode vol ou terrestre, on cherche toujours à varier sa technique pour être le plus performant possible.
Les bruits des environnements sont très immersifs, y compris les doux ronronnements des moteurs des vaisseaux.
Ces environnements sont très variés d’une planète à l’autre et même si les missions annexes se ressemblent, on est toujours satisfait d’avoir rallier de nouveaux observatoires, ateliers ou raffineries à notre cause ainsi que d’avoir découvert toute la faune, flore, ruines et autres points d’intérêt de la planète.
Mais surtout le mode coop est une tuerie, tel que je ne me vois plus retourner sur le jeu en solo. Ce serait d’ailleurs une trahison pour ma fille qui n’a jamais été aussi absorbée par un jeu coop ! Elle piaille d’impatience d’y retourner et n’a jamais été aussi sérieuse et investie dans l’aspect personnalisation des stats dans un jeu. C’est la première fois qu’elle s’intéresse autant à la valeur des caractéristiques de son vaisseau et qu’elle prend autant de plaisir à ajouter les mods qui lui paraissent les plus adaptés à sa façon de jouer.
Le genre d’aspect qu’elle négligeait totalement jusque-là dans un jeu.
Bref, c’est une très bonne surprise dont on se souviendra longtemps dans notre expérience vidéoludique familiale !
P.S : pour info, j'ai acheté en démat tous les vaisseaux et armes possibles au bout de 2 ou 3 heures en coop car ça me paraissait indispensable pour pouvoir profiter à fond du gameplay.
Les seuls DLC que je n'ai pas (encore?) pris sont les 3 ou 4 pilotes/personnages secondaires car ce sont (pour l'instant) les seuls changements qui ne nous ont pas paru indispensables, d'autant plus que nous nous sommes déjà attachés aux 2 personnages que nous avons choisi parmi les 6 ou 7 disponibles avec les vaisseaux achetés.
Arghhh!!! Si seulement le jeu tenait entièrement sur la cartouche. Ne pas craquer, ne pas craquer, ne pas craquer...lol
Ton test donne vraiment envie de s'y mettre et c'est super de faire partager ton expérience sur le jeu avec ta fille. Il est clair que je n'avais pas vu tout le potentiel de ce mode coop et du coup je te remercie de l'avoir si bien décrit.
Et ça c'est vraiment bien pensé car, du coup, on prepare notre stratégie en se mettant d'accord pour choisir des armes qui pourront intéragir avec celles de l'autre joueur et faire des combos dévastateurs !