Test de Sushi Battle Rambunctiously : à coup de sushi

Ça sushi !

Si le jeu ne bénéficie d’aucune traduction française, cela ne fait rien et pour cause : à part les quelques mots du menu principal, il n’y a aucun texte dans Sushi Battle Rambunctiously. Ce qui peut, de prime abord, s’apparenter à un parti-pris rendant le jeu accessible est en réalité le premier d’une longue liste de désastres : même s’il n’y a pas d’histoire, vous ne saurez pas non plus quoi faire. Vous avez le choix entre Single ou Multiplayer et après… c’est le drame. Une fois choisi, vous vous retrouvez sur une carte où vous pouvez sélectionner plusieurs bâtiments. Le premier sélectionné est un grand édifice, façon immeuble rappelant une école ou un bureau. Mais si vous voulez savoir jouer c’est vers le tourniquet du jardin d’enfant qu’il faudra vous tourner, c’est là que se cache le tutoriel. Vous avez parlé d’accessibilité ? On n’y est pas du tout, vous vous en doutez. Car à moins de fureter dans les menus, il est beaucoup plus probable que vous tombiez sur un niveau random sans savoir comment jouer plutôt que de débarquer dans le tuto dès votre première partie.

Pas d’sushi !

Les contrôles pourraient paraître simples : vous levez les bras avec ZR. Vous attrapez les objets environnements avec ZL et vous les envoyez en face de vous avec X. Le joystick pour vous déplacer et le bouton A pour sauter et vous êtes à peu près prêt à entrer dans l'arène. Dans les faits, ce n’est absolument pas le cas. L’inertie des personnages n’a d’égal que le manque de visibilité des profondeurs : s’orienter dans les différents écrans, qui sont censés être des battle royales, est un cauchemar. Le principe du jeu, c’est la baston générale : dans des décors thématiques (en fonction du niveau sélectionné) votre sushi va devoir battre d’autres sushi (si vous êtes en multi) mais aussi des vagues de trucs verts immondes qui sont censés être des sushis zombies. Dans les faits, ils ressemblent plus à des boules de wasabi moisi, si on veut rester dans le thème. Le hic, c’est que les ennemis vous one shot. Et que pour les vaincre, il faut leur lancer des trucs dessus, en prenant en compte que la visée est inexistante, que l’inertie vous empêche de véritablement vous orienter. Plus dramatique encore : que vous, vous ne one-shotez pas vos ennemis.