Test de tERRORbane : on n'aura jamais autant aimé les bugs !
Édité par Whisper Games et développé par BitNine Studio, c’est comme une blague que tERRORbane est arrivé le 1er avril 2022 sur nos Switch. Sous couvert d’une aventure RPG classique, on se retrouve investi du rôle de testeur de jeux vidéo et on s’amuse à relever tous les bugs pour faire un rapport. Comment ? Des bugs ? Impossible selon le Dev (le développeur). Son jeu est le meilleur que l’industrie ait connu !
TestWhat the bug !
On commence par un peu de lore. Une longue introduction installe déjà l’humour du jeu. On découvre une histoire épique avec des personnages voulus charismatiques dont les dessins s’apparentent plutôt à de mauvaises caricatures de tous les clichés de héros. Une espèce de fourre-tout avec les ingrédients types d’un RPG. Comme si le Dev s’était dit : « bon, il me faut une héroïne qui se fait enlever (on se demande bien quelle est la référence… ), un chevalier puissant, une épée magique, des pouvoirs et une fin du monde imminente ».Introduction durant laquelle on est lourdement invité à appuyer sur A pour passer. On s’exécute alors et c’est notre première rencontre avec le Dev. On le voit taper au clavier dans une boîte de dialogue qui apparaît (on ne voit jamais son visage). Agacé que nous n’ayons pas respecté son travail en passant l’intro, il nous impose alors de recommencer et de la regarder en entier ! C’est la première fois qu’on fait face à son sale caractère. Le ton est donné : le Dev n’aime pas la critique. Nous voilà donc parti à la chasse aux bugs. Du simple glitch, au problème de sprite ou encore au plantage du système, on est à l’affût et plus on trouve de bugs, plus on en veut. Sacré ironie quand on sait qu’initialement le bug est le premier ennemi d’une bonne expérience de jeu.You died
Une histoire aux chemins multiples nous est servie dans tERRORbane. En appuyant sur + on ouvre notre feuille de note sur laquelle sont reportés tous les bugs découverts. On voit alors que chaque chapitre en comporte un nombre défini. Le but est évidemment de tous les trouver. On n’est pas dans un format classique de progression. Les ramifications se font plutôt au détour de ces failles système. En effet, on se retrouve souvent bloqué et on est forcé de réfléchir différemment pour « casser » le jeu. On arrive alors dans une autre version du même chapitre. Le voyage entre chacune d'entre elles se fait aisément et on peut toutes les refaire à volonté avec la Warp Zone.Après avoir vu une première fin, nous pouvons décider de rejouer n’importe quel chapitre depuis ce menu Warp Zone qui apparaît sur l’écran d’accueil. On peut alors essayer de trouver d’autres bugs ou emprunter des chemins différents de la première fois. La curiosité est récompensée et on s’amuse d’ailleurs à aller chercher l’interaction avec chaque élément, des décors aux PNJ. Les mécaniques de jeu sont variées et on n’a pas le temps de se lasser. On retrouve le combat au tour par tour classique mais on découvre des PNJ qui s’emparent des bugs et jouent avec la console de code du Dev. On est alors face à des mécaniques improbables où la réactivité et la réflexion sont mises à l’épreuve.
La meilleure partie dans tout ça, ce sont les clins d'œil. Le jeu est truffé d’un nombre considérable de références à d’autres jeux. Un objet subtilement renommé qui évoque la Pokeball, un écran de game over qui reprend le « you died » de Dark Souls, ou encore l’intégration d’une mécanique de Dance Dance Revolution. La liste est longue, mais nous préférons vous laisser découvrir ces easter egg par vous-même. On se délecte de ces trouvailles et on se met littéralement à leur recherche. Un fin mélange entre l’hommage et la parodie. L’expérience n’est en rien amoindrie si on n’a pas toutes ces références. On profite de l’ambiance du titre qui se consomme sans fin !
Cet article vous a intéressé ? Vous souhaitez réagir, engager une discussion ? Ecrivez simplement un commentaire.