Prinny Presents Nis Classics Vol 2 : deux jeux à destination des fans
Le studio NIS America propose aujourd’hui une compilation de deux jeux sortis sur PS2 et PSP. Ces titres font partie de l’univers unique des Disgaea. Cette compilation sort le 13 mai sur Switch.
TestUne portage sobre et efficace
Prinny Presents Nis Classics Volume 2 est un portage classique. Il n’y a eu aucune modification graphique majeure ou d’ajustement de l’expérience de jeu. Cependant, le studio japonais à pris la peine d'altérer quelques aspects techniques pour rendre ces titres plus agréables à jouer sur Switch.Les graphismes sont les mêmes que ceux proposés sur les versions d’origine. Mais l’affichage a été adapté pour un style 16:9 de la Switch et téléviseurs. Il n’y a aucune distorsion et les textes sont parfaitement lisibles. Les textures ont aussi été lissées par défaut. Cette option ne plaira certainement pas à tous les joueurs. Les graphismes sont moins agressifs mais le rendu général est plus flou que sur la version originale. Il est possible de désactiver cette option à tout moment soit pour l’interface, soit pour les textures ou les deux. Ce souci du détail est agréable à voir sur des portages.Les musiques sont globalement agréables sans être mémorable. Le style est très typique du début des années 2000. Il convient parfaitement à l’ambiance décalée de ces deux jeux. Tous les dialogues sont doublés et de très bonne qualité. Ils sont disponibles en anglais et japonais. Il n’y a pas de bon choix ici. Nous vous conseillons de tester les deux pour trouver votre préférence. D’autant plus qu’il est possible de changer de langue à tout moment via l’option disponible dans les paramètres.Malheureusement, tous les textes sont uniquement en anglais. C’est une occasion manquée pour les francophones. Car la franchise des Disgaea est connue pour avoir des dialogues drôles, remplis de jeux de mots avec parfois des niveaux de lectures différents. C’est le cas aussi pour les deux jeux de cette compilation. Une bonne maîtrise de l’anglais est nécessaire pour comprendre toutes les subtilités humoristiques et ironiques cachées dans les dialogues. Mais heureusement les textes sont en général simples à comprendre. L’histoire est très linéaire et surtout sans prise de tête.Makai Kingdom : Un tactical RPG trop old school ?
Makai Kingdom est sorti initialement en 2005 sur PS2 sous le nom de Makai Kingdom Chronicles of the Sacred Tome. Il a été renommé pour mettre en avant les modifications apportées par le portage. Nous reviendrons sur ces points plus tard.Ce jeu est un tactical RPG classique. Il possède les mêmes forces et défauts que les Disgaea. Nous vous invitons à regarder les tests disponibles sur Puissance Nintendo pour avoir plus de détails sur les mécaniques de jeu. L’histoire et les dialogues sont les points forts de Makai Kingdom. Le joueur suit les mésaventures d’un seigneur des démons nommé Zetta doté d’une personnalité singulière et d’un égo démesuré. A tel point qu’il parvient à détruire son royaume par erreur. Il doit fusionner avec un livre magique pour survivre. Son seul espoir est d'accumuler de l’énergie appelé mana pour recréer son royaume et récupérer son corps.Le seul moyen de récolter du mana est de tuer les démons se trouvant dans des mondes différents. Zetta peut invoquer des acolytes à partir de différents objets (arbres, pierres, armes, armures, etc.). Il y a une très grande variété de classes avec des compétences, statistiques et des équipements différents. Nippon Ichi en a même ajouté avec ce portage. Il ne tient qu’au joueur de construire l’équipe de ses rêves et de progresser pour débloquer des classes plus avancées.Toutes les préparations se passent dans la base principale. Les missions principales peuvent être complétées à l’infini. L'objectif est simple, abattre assez d’ennemis pour finir le niveau. Les combats suivent toutes les règles des tactical RPG old school. Les personnages se déplacent en fonction de leur statistique de vitesse. Les terrains n’ont cependant pas l’aspect de verticalité ou la complexité que l’on peut retrouver dans les Disgaea contemporains. De manière générale, les cartes sont relativement petites. Cela met vraiment l’accent sur les combats constants et réduit un peu l'aspect stratégique des placements. Mais les environnements peuvent tout de même comporter de nombreux secrets pour les joueurs les plus curieux.Les affrontements sont au tour par tour. Le joueur commence toujours par une phase offensive. Il faut alors déplacer les personnages et sélectionner des actions (attaques, compétences, utilisation d’objet, etc.). Ces actions s'effectuent dans l’ordre choisi avant de laisser la place à la phase offensive adverse. Les combats sont relativement simples et ne présentent pas de réel défis pour les fans du genre. Enfin, il est important de préciser que les phases de farm sont inévitables. Ce jeu exige de répéter les missions de très nombreuses fois afin d’accumuler le mana nécessaire à la progression. C’est là ou l'âge du jeu se fait sentir. Cette répétition est parfois un peu extrême et désengage un peu de l’action. L’absence de modes additionnels que l’on peut trouver dans les derniers Disgaea (combats automatique, défis, etc.) se fait fortement sentir.Z.H.P. : Un Roguelite dépaysant
Z.H.P. Unlosing Ranger VS Darkdeath Evilman est sorti en 2010 sur PSP. Contrairement à Makai Kingdom, les graphismes de Z.H.P ont mal vieilli. Les environnement sont relativement vide et recyclé entre les niveaux. C’est un roguelite utilisant certaines mécaniques de tactical RPG. Le principe est très simple : participer à des combats pour gagner en puissance, mourir et recommencer. Bien entendu chaque mort apporte un petit quelque chose. La défaite est en réalité relativement peu gênante. Le protagoniste repart au niveau 1 à chaque mort mais les statistiques sont augmentées par les niveaux perdus. De plus, il n’y a aucune perte de progression dans les missions et seuls les équipements sont réellement perdus.Mais nous avons parlé d’un protagoniste sans le présenter. C’est parce que c’est un inconnu sans nom. Le héros de cette histoire est en réalité un pauvre jeune homme tout à fait normal et innocent. Il a eu la malchance d’être témoin de la mort accidentelle du héros imbattable le Unlosing Ranger. Il a pour mission de prendre sa place pour sauver le monde. Mais il se fait tuer aussitôt. Cependant pas de panique il est sauvé à la dernière seconde et part pour un entraînement intensif pour devenir plus fort.Le protagoniste doit remplir de nombreuses missions dans un monde alternatif. Il peut se préparer à partir à l'aventure dans son hub contenant une maison, un forgeron et d'autres structures très pratiques pour ses aventures. Les missions consistent uniquement à conquérir un petit donjon en se déplaçant de cases en cases. Toutes les méthodes sont bonnes à utiliser. Il est possible de sortir en ligne droite en évitant au maximum les affrontements. Ou à l'inverse, il peut être intéressant d'explorer chaque recoin et d'abattre tous les adversaires présents.Les système de zone de détection des ennemis est drôle et apportent de la variété dans les stratégies. Les adversaires attaquent immédiatement une fois que le personnage pénètre dans cette zone. Cette mécanique crée des sortes de puzzle pour réussir à esquiver la majorité des affrontements. Ils se font aussi en temps réel. Une action du joueur (déplacement, attaque, objet, etc.) déclenche une action ennemie. Le bestiaire est bien fourni. Les phases de boss sont plus proches de casses têtes que des combats endiablés. Le système de récompense est bien équilibré et rétribue équitablement tous les styles de jeu avec des points d’expériences, de l’argent (HP) et des équipements (armes ou armures).La personnalisation du héros est excellente. Ce système est à la fois intuitif et complet. Il est assez classique. Une partie de l’équipement change entre chaque run et des améliorations permanentes aident à faciliter la progression. Il est aussi possible d’adapter son mode de jeu à tout moment pour varier les plaisirs. Les passage d’un style au corps à corps à une approche à distance s'effectue tout simplement en changeant l’arme. Les armures modifient l’apparence et les statistiques du héros.
Si vous êtes fan de fashion vous aurez du choix car les équipements proposés sont parfois aussi loufoques que l’humour du jeu. Et comme annoncé précédemment, tous les objets sont perdus après la mort. Il faut donc parfois sortir des sentiers battus et faire avec ce qui tombe sous la main. Mais il est possible de les stocker dans son inventaire pour contourner ce problème. Il y a même la possibilité de les greffer au protagoniste pour modifier définitivement les statistiques de base.
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