Test de Voyage (Switch)
Test de Voyage, plus loin que la nuit et le jour
Explorez, observez… Seul ou à deux, partez à la découverte de Voyage, une aventure onirique et touchante.
Test
Délicat et finement ciselé, Voyage est sorti sur Switch le 12 août 2022. Porté par Ratalaika Games et le studio Venturous, Voyage nous embarque dans une aventure cryptique et pourtant plaisante. Pleine de douceur, vous suivez l’histoire et les pérégrinations de deux personnages que vous pourrez incarner tour à tour, ou au contraire ensemble, puisqu’il existe un mode coop à deux joueurs en local. Voyons donc cela !
Avancer et découvrir
Seul ou… à deux ?
Le principe du jeu est simple : avancer et interagir. Pour cela, vous disposez du joystick ou de la flèche directionnelle. Ensuite, pour les interactions, les quatre boutons servent pour différentes choses : B pour pousser, tirer, grimper, c’est le bouton d’action ; A pour intervertir les personnages (cela n’a cependant aucune importance pour le jeu en lui-même, ce n’est qu’esthétique, du moins en solo) ; Y pour demander à l’autre personnage de s’arrêter ou de vous rejoindre ; et enfin X pour faire apparaître des indices à l’écran. Seulement, malgré la présence de quatre boutons d’action différents, vous n’aurez besoin que de deux, celui des interactions et celui des indices, pour terminer l’aventure.
Concernant la possibilité de jouer à deux, cela s’effectue uniquement en local, sur un même écran. Le jeu encourage à partager cette expérience dans le plus grand calme et en même temps avec une certaine lenteur. Il n’y a pas de quoi s’énerver à l’écran, tout est simple, certaines énigmes environnementales sont un peu retorses car elles demandent de retourner en arrière ce qui est généralement contre-intuitif avec ce type de jeu. Concernant le second joueur, l’IA est suffisamment bien programmée pour que l’expérience de jeu soit agréable, et presque plus seul qu’à deux, car on a alors la possibilité de véritablement profiter et s’immerger dans le titre.
Voyage fait partie de ces puzzle game minimalistes, qui encouragent le joueur à ne pas se poser de question et juste à profiter. Dis comme ça, on pourrait le croire pauvre ou vide, mais c’est tout le contraire. Les environnements sont riches, les décors regorgent de petits détails, les interactions sont certes simples mais mettent en avant des mécaniques de jeu efficaces. C’est une combinaison de beaucoup de choses qu’on a déjà vu, oui, mais qui, ici, nous proposent un voyage à la limite du rêve et de la réalité. La conclusion du jeu mérite à elle seule qu’on s’y arrête, pour l’effet qu’elle nous fait, pour son implication et pour le voyage, car c’est bien à cela que Voyage peut se résumer : une promenade dans un monde végétal, dans ce qu’il reste de civilisation à la recherche de l’autre, de soi-même, de ce qui fait d’une expérience de jeu quelque chose de plus.
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