Test de Warpips, faites l’humour pas la guerre !
Des petits bonshommes en pixel qui se tirent dessus ? Un peu de gestion, un peu de stratégie, beaucoup d’humour, voici Warpips !
TestGrande guerre mais petite stratégie
Le but est de pacifier les régions et pays voisins hostiles au régime totalitaire de votre pays. Oui c’est tellement plus drôle quand on peut écraser la démocratie. Mais pourquoi diable la liberté existe-t-elle, camarade ? Bien sûr, à prendre avec humour, c’est le ton du jeu tout le long.Même si Warpips met en avant son aspect très tactique dans ses vidéos de promotions, dans les faits, c’est un titre très accessible et facile à prendre en main. Il y a certes plusieurs niveaux de difficulté mais l’expérience proposée n’est pas une prise de tête avec des centaines de paramètres à prendre en compte comme dans de nombreux jeux de stratégie.Plus la difficulté est élevée et mieux l’IA gère sa base pour détruire la vôtre. Comme évoqué plus haut, la mise en scène est très simpliste. Votre camp est à gauche et ceux des adversaires à droite. Il faut attaquer et défendre en même temps. Pour cela, une seule solution : envoyer des Pips. Oui c’est ainsi que sont appelés les soldats d’où le nom du jeu Warpips. On cumule de l’argent, on achète toutes sortes de Pips et on les envoie à la mort, jusqu’à que la base adverse explose ou l’inverse.Une gestion très simple !
Modélisée tout en pixel, l’action se déroule dans une arène horizontale avec un menu en bas de l’écran qui sert à gérer notre armée. Comme on le disait plus haut, il n’ y a qu’une seule ressource : l’argent.Il se génère automatiquement mais à une fréquence peu avantageuse et peut s’obtenir en massacrant les soldats adverses, mais pas directement en tout cas. En effet, le but étant de zigouiller tout ce qui n’est pas dans notre camp, vos faits d’armes vous rapportent des points d’expérience qui se matérialisent sous forme de médailles. Ces dernières peuvent être échangées contre de l’argent. Donc tuer plus pour gagner plus ! Vive le capitalisme de la guerre, camarade !En fait, ses médailles sont une seconde ressource et sans doute la plus importante en jeu. En plus d’apporter du revenu, elles servent aussi à améliorer les Pips en cours de partie et aussi à augmenter le nombre de braves gars qu’on peut déployer. Leur bonne gestion est primordiale pour remporter la bataille. Mais au final, une fois la mécanique comprise, elle n’évolue pas et reste assez simpliste.Afin que l’armée performe, il faut un minimum de gestion et ça passe en dehors des champs de batailles. Avant de lancer l’armée de pips au front, le marchand d’armes vous attend de pied ferme. Il vend des améliorations et des soldats. Ses stocks sont aléatoires et renouvelés entre chaque bataille. En parallèle l’armée dispose d’un arbre de compétences qu’il faut développer pour améliorer les points de vie, l’armure, les munitions, etc. Tout ça pour encore aller se battre, et améliorer encore son armée avec ce qu'on a gagné.
Une jouabilité très accessible !
Originellement sorti sur ordinateur, il est vrai que Warpips a le look du genre de jeu plus simple à jouer avec le duo clavier/souris. Pourtant, manette en main c’est très maniable. Les contrôles sont très simples. Les joysticks font parfaitement leur travail de navigation pour la caméra ou pour l’interface.Pour utiliser l’argent, les médailles ou acheter des unités, un seul bouton suffit. Chaque action est affectée à un bouton. L’adaptation du gameplay à la manette est quasiment parfaite. Car il y a un mais, en effet on constate qu'il est très fastidieux de construire des structures de défenses. On a beau sélectionner le bon endroit et appuyer sur le bon bouton, voire tous quand on s’énerve, le jeu en a décidé autrement, sauf coup de chance. Il y a certaines possibilités auxquelles ont a dû renoncer, comme les tourelles de tirs automatiques ou encore les murs de protection. Malgré un tutoriel très complet, cette partie n’est pas assez bien expliquée.Mais heureusement qu’il existe plusieurs façons de remporter la victoire. Avant de lancer un combat, on nous laisse choisir quelle type d’unité on veut avoir sur le terrain. Donc si les tourelles et autres drones ne répondent pas aux commandes correctement, (ce qui est une vraie problématique) on peut néanmoins contourner le problème en choisissant des options qui fonctionnent.
En partie, on achète les Pips et autres unités mécaniques, puis l’armée attaque automatiquement. On ne cible rien et on se contente de naviguer de gauche à droite. La seule chose qu’on peut faire en dehors, c’est de se mettre en mode défense ou attaque. En pressant les gâchettes ZL ou ZR, on peut ordonner aux soldats de se cacher derrière un mur ou alors de foncer dans le tas. On peut très bien s’en passer mais cela ajoute une dimension stratégique supplémentaire.
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