Test de Wildermyth, l’histoire de 1001 vies !
Voici une pépite, une jolie gemme qui brille de mille feux ! Voici Wildermyth !
TestIl était plusieurs fois !
Si on doit classer scolairement Wildermyth, on dirait que c’est un tactical rogue like RPG. En effet, il a toutes les mécaniques. Les combats se font au tour par tour sur des échiquiers et il y a une narration importante comme dans tout bon RPG qui se respecte. Avec en prime, une génération procédurale de tous ces éléments. Cela veut dire que vous ne vivez jamais la même histoire. Il y a toujours quelque chose qui diffère à chaque fois vous que lancez une nouvelle partie. C’est comme un livre dont vous êtes le héros mais avec une infinité de possibilités scénaristiques.C’est ça qui fait la force du jeu. A chaque fois que vous progressez, on vous demande de choisir. Vous voulez aller où ? Vous voulez faire quoi de cet objet, de cette région que vous venez de libérer des monstres ? Que voulez-vous faire de cette relation naissante entre deux personnages ? Une romance, une rivalité, ou une amitié ? Il n’y a pas de bon ou de mauvais choix. En plus, il y a des événements aléatoires qui surviennent à n’importe quel moment. Ils créent des bifurcations dans votre progression. Rien n’est linéaire dans le jeu. Si d'aventure vous allez au bout de cette histoire, il ne vous reste qu’à recommencer. Il y a plusieurs campagnes de jeu. Si la finalité est la même, c'est-à-dire battre tel méchant, le cheminement pour y arriver est toujours différent. C’est limite trop beau pour être vrai et pourtant ça l’est.Seulement, il y a un hic et plusieurs d’ailleurs. Le jeu n’est pas traduit en français. Malgré la multitude de langues disponibles sur Steam, Auroch Studio n’a pas jugé utile de les reprendre pour cette version console. Donc on se retrouve avec une narration excellente et riche mais uniquement en anglais. Ceux qui maîtrisent Shakespear, pas de souci, mais les autres? Il faut dire que l’anglophobie est forte surtout en France. Le jeu existe pourtant depuis trois ans et c’est dommage qu’il n’arrive pas avec le pack complet. Malheureusement ce n’est pas tout. Le titre semble très gourmand en termes de ressources, il y a des temps de chargement à répétition, des bugs et parfois même des crash. Nous avons pu constater plusieurs fois le message comme quoi une erreur était survenue et que le jeu avait dû s’arrêter.Un petit détour ou un retour ?
Heureusement qu’il y a des sauvegardes automatiques régulières. Bien souvent, il faut refaire un combat en espérant que cela ne replante pas après. Si la narration multiple est le fer de lance de Wildermyth, son gameplay n’est pas en reste non plus. Comme on le disait, c’est un TRPG doublé de mécaniques de rogue like. Concrètement, quand vous débutez, vous composez votre équipe de trois personnages de départ.Il y a seulement trois classes, le guerrier, le chasseur et le mystique, ce qui peut paraître peu. Mais les ramifications de développement vous amènent à un vaste choix, il est donc peu probable que deux guerriers ou autres de la même partie se ressemblent. L’arbre de talents est aléatoire et de nombreux événements du récit, également aléatoire, apportent leur lot de compétences. Il y a de la richesse et de la diversité ce qui en fait un titre avec une grande rejouabilité.Une fois lancés, les combats sont assez simples à prendre en main. Comme on le disait, ils sont au tour par tour. Chaque camp attaque avec l’intégralité de ses personnages dans l’ordre que l’on veut avant de passer à l’adversaire. Il y a une importante dimension avec l’environnement constituant le champ de bataille. Il y a des arbres, des rochers, parfois des murs et il est possible de les utiliser à notre avantage. On peut se cacher derrière ce qui réduit les chances d’être touché par les attaques à distance.
Mais c’est surtout le mystique qui en profite le plus puisque cette classe peut utiliser une sorte de télékinésie pour saisir les objets et les balancer sur les ennemis. Elle peut prendre un arbre et le faire exploser en éclat pour toucher plusieurs monstres ou encore déplacer une flamme pour les brûler. De la vraie dynamite ces mystiques ! Même si les deux autres classes ne manquent pas d’options pour défaire les hordes d’ennemis, il est dommage qu’elles n’aient pas plus d’interactions avec l’environnement.Entre deux combats, il y a tout un royaume à administrer. Outre le récit riche et les affrontements plus que dynamiques, il faut aussi récolter des ressources pour entretenir vos héros. Il y a du bois, du métal, des tissus et autres pour fabriquer de meilleures armes et armures. Il est possible d’en looter selon l’histoire ou après des combats mais une séance de crafting fait aussi l’affaire.
Pour cela, il y a un calendrier avec des jours qui s’écoulent. Cela peut prendre dix jours peut-être plus. En attendant, il y a des régions à explorer, à améliorer, à libérer et à défendre des monstres. Tout cela prend du temps. Il faut répartir les tâches parmi vos héros. Si au début vous n’êtes que trois, vous vous retrouvez par la suite à la tête d’une escouade complète où chacun peut avoir des tâches.
Seulement voilà, si certains se trouvent seuls, ils peuvent très bien subir une embuscade menant sur un combat où il est alors seul contre une horde. La mort est définitive.D’autant que le temps renforce les monstres aussi. Au fil de la progression, ils deviennent plus forts, plus nombreux et plus variés. Donc libre à vous de prendre votre temps ou d’aller vite vers l’objectif fixé. Quel que soit le chemin que vous prenez il y a toujours une aventure au détour.
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