The Caligula Effect 2 : entre visual novel et JRPG
Furyu revient avec la suite de Caligula Effect. Entre réalité et virtuel, ce sera à vous d’avancer dans cet étrange univers !
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The Caligula Effect 2 est la suite directe du premier opus. Dans celui-ci, vous incarniez un lycéen (ou une lycéenne, au choix), du moins, c’est ce que vous pensiez. Petit à petit, vous vous rendiez compte que vous étiez dans une simulation, une réalité virtuelle dans laquelle sont plongés tous les humains victimes d’une étrange maladie. Cette simulation revêtait l’apparence d’un lycée du fait de µ (prononcé Miyu), une idol virtuel et IA ultra sophistiquée persuadée de faire vivre aux humains un véritable paradis d’innocence.Cette réalité a éclaté… du moins le pensiez-vous en finissant le premier jeu. Car la suite, vous vous en doutez, n’a rien de réjouissante pour nos héros : Regret, une autre idol virtuelle, s’est constituée comme la déesse de ce nouvel univers virtuel, Redo. Vous incarnez donc un humain anonyme (à vous de déterminer si c’est un homme ou une femme) accompagnée d’une autre IA, χ, qui se dit de la même famille que µ, mais aux buts différents.
Un scénario qui va de complexité en difficulté une fois passé le couloir narratif sans fin du prologue et des tutos qui ouvre le jeu. Comme de nombreux jeux de ce type (Poison Control par exemple, ou plus connu avec les premiers Persona dont justement le scénariste est aussi celui de Caligula Effect) l’idée est de proposer des situations dramatiques, psychologiquement complexes, de la part des différents personnages croisés par votre héros.
On passe ainsi de l’enfant qui a vécu des choses très dures au prof accusé de harcèlement sexuel. The Caligula Effect 2 s’inscrit dans la droite lignée d’autres titres mêlant propos sociétaux à la science-fiction. La critique sociale, le rejet, le rapport aux autres et à soi-même, ou simplement l’illusion des adultes que le collège/lycée est une période idyllique alors qu’elle est souvent la source de nombreux traumatismes est aussi très intéressant.
Votre périple à travers le jeu est une aventure de tous les instants, une façon d’aborder de nombreuses problématiques, avec comme idée que c’est en les traversant qu’on parvient à ne pas avoir de regret (d’où l’antagoniste se nomme… Regret, merci pour la subtilité).
Imaginez vos combats
Outre des couloirs de dialogues un peu austères mais entièrement doublés en japonais, vous devez explorer des environnements proches de la jungle urbaine de Tokyo et affronter des ennemis. L’exploration est proche de tout ce que les JRPG proposent : des environnements fermés plus ou moins grands, avec parfois des boutiques, des PNJ aux dialogues prédéfinis. Rien de bien nouveau pour les amateurs de JRPG, qui ne seront pas déboussolés.Non, la vraie nouveauté (pour ceux qui n’ont pas joué au premier opus) c’est le système de combat qui exploite l’imaginaire : l’Imaginary Chain. Alors oui, de prime abord il s’agit d’un système classique d’affrontement au tour par tour. Mais derrière ça se cache une planification des attaques beaucoup plus poussée. En effet, une fois votre attaque/action sélectionnée, vous avez accès à une projection de vos actions sur une ligne temporelle, mais aussi de celles de vos adversaires.
Vous pouvez alors déplacer votre action dans le temps, voir quelle serait le timing parfait pour subir le moins de dégâts. A vous d’exploiter au mieux cette Imaginary chain pour vaincre vos ennemis, faire des combos, éviter les dégâts… Bien que cette spécificité donne du dynamisme à l’ensemble des affrontements, cela signifie aussi des combats longs et parfois redondants.
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