BloodRayne
Au cours de cette journée organisée par Vivendi Universal Publishing, on a pu mettre la main sur Bloodrayne, un jeu d'action à la troisième personne mettant en scène une jolie fille un poil siliconée et à peine fanatique de vêtements en latex noir.Ce character design très adulte est d'ailleurs bien représentatif de l'ambiance générale du titre. Le sang gicle par hectolitres au moindre petit coup mal placé (les ennemis n'ont pas le nez très solide), les membres se font arracher et volent dans la salle tachée de sang au préalable (condition indispensable pour une jolie joute entre amis vampires). Vos ennemis finissent rarement en un seul morceau.
Pour prendre le dessus, vous disposez d'armes à feu qui s'utilisent avec la gachette R (et on le changement de mode d'arme s'effectue via le bouton Z), ou tout simplement de couteaux bien aiguisés qui s'emploient avec L. Si les premiers sont relativement imprécis et efficaces, les seconds sont fortement handicapés par le côté très confus des combats.
Les mouvements de l'héroine sont (très) raides et leur portée bien floue. Un combat à bout portant est donc dur à maîtriser. Et cette difficulté augmente avec le nombre d'ennemis présents à l'écran. L'ensemble se transforme alors en une grosse boucherie confuse où vos points de vie disparaissent presque aussi vite que votre concentration.
Pour récupérer cette santé perdue, vous pouvez sucer le sang de vos ennemis en vous approchant d'eux et en pressant le bouton B. En situation de jeu normale, ce même bouton sert à lancer votre grappin. Le bouton A sert tout simplement à sauter et si vous pressez une nouvelle fois sur A pendant votre saut, l'héroine exécutera un saut horizontal tournoyant très esthétique mais imprécis et incontrôlable. Enfin, le bouton X sert à faire un demi-tour rapide, en cas d'attaque lâche dans votre dos.
Il est en effet impossible de faire tourner la caméra autour de vous. Elle est fixée derrière votre dos et le stick analogique ne vous permet que de hausser ou baisser l'angle de caméra. Pour en terminer avec l'utilisation des différentes touches de la manette Gamecube dans Bloodrayne, précisons que la croix directionnelle sert à basculer en mode infrarouge ou en mode ralenti, comme dans "Matrix" (ou plutôt Max Payne, si on cherche un précédent dans le monde vidéoludique). Le bouton Y ne servait visiblement à rien dans le niveau de jeu présenté.
Techniquement, Bloodrayne est très agréable à regarder, même si il est loin des références sur Gamecube. La modélisation du personnage principal et des ennemis oscille entre le bon et l'honnête, les décors sont par contre vraiment cubiques et surtout très froids. Les textures ne sont pas vraiment riches et même si le soucis de l'interactivité est parfois présent (les vitres se cassent...) il est nettement insuffisant.
L'autre petit pépin technique provient des nombreux bugs qui ont ponctué notre prise en main. Entre une gestion des collisions hasardeuse (notamment dans les combats de proximité) et des textures qui se chevauchent ici ou la, on se doute bien que la version présentée se doit d'être améliorée avant d'être lancée dans le commerce.
En lisant ce hands-on, vous devez vous dire que Bloodrayne n'a pas grand chose pour lui, mais finalement, on en est resté avec une plutôt bonne impression en tête. Ce n'est visiblement pas un jeu qui fera l'unanimité, mais il se pourrait bien que ce jeu se révèle être une bonne surprise. Nous verrons bien ce qu'il en est quand nous aurons posé nos gros doigts sur la version finale.
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