Jurassic World Evolution : Complete Edition
Deux ans après sa sortie initiale, Frontier propose sur Switch son jeu de gestion de parc d'attractions préhistorique, Jurassic World Evolution. Attendu pour début novembre sur l'hybride de Nintendo, voici un premier aperçu de la bête. Accrochez vous ça va faire mal !
ImpressionsUne découverte en mode portable
Et c’est comme ça que nous nous lançons sur une partie en mode nomade, la vraie valeur ajoutée de cette version Switch à savoir pouvoir créer son parc d’attraction préhistorique, partout, tout le temps. Et dès le lancement du jeu c’est un mix de sentiments entre euphorie et déception qui domine.Car oui, la première chose qui saute bien aux yeux quand vous vous lancez dans Jurassic World Evolution, c’est bien le downgrade graphique radical qu’a subi le jeu pour pouvoir tenir dans la petite console de Nintendo avec pour objectif de garder quoi qu’il en coute la fluidité générale du jeu aussi bien dans son interface que dans sa Navigation.
Ainsi le jeu nous fait ressortir ce vilain mot d’aliasing qui est prononcé comme jamais surtout quand la caméra est en mouvement aussi bien de loin que de près, avec une mention spéciale sur les clôtures en métal qui scintillent comme l’océan reflétant le soleil. Si ce n’était que l’aliasing, mais bien plus gênant à l’œil que sur le long terme, c’est l’effet de flou général qui voile l’écran de bout en bout aussi bien en vue général que zoomé sur une bêbête préhistorique. Ce voile vient masquer les textures de nos dinosaure et pique aux yeux sur le long terme.
C’est dommage, presque gênant, car jamais on ne profite des belles animations personnalisées qu’ont subi nos chers dinosaures que l’on peut faire éclore à foison sans jamais causer de tort au framerate qui a réussi a être conservé grâce à ces concessions (sacrifices).
Un mode docké bien plus satisfaisant
Fort heureusement, une fois docké, le jeu change du tout au tout, sans parler de bond graphique de dingue, le jeu perd ce voile désagréable pour revenir sur une version bien plus satisfaisante d’un point de vue visuel, on peut enfin profiter de notre Ceratosaurus gambader dans sa prairie sans avoir à plisser des yeux pour essayer de faire partir ce filtre posé entre la caméra et la bête, l’aliasing est cependant toujours là mais moins prononcé qu’en nomade.Mais le jeu tourne, et c’est bien là le plus important, même après trois heures de jeu et une trentaine de dinosaures éclos dans son parc, le jeu reste fluide et parfaitement jouable. Pour cela les équipes de développement ont réussi à optimiser leur version et l’on profite vraiment du jeu complet comme si on était sur PC.
Jurassic World Evolution fait le plein de DLC sur Switch !
Car c’est la bonne surprise de cette version Switch, là où beaucoup auraient sorti le produit de base pour nous vendre par la suite des DLC déjà sortis (n’est-ce pas, Civilisation VI ?), Frontier à fait le choix de nous faire profiter de la version intégrale du jeu qui contient plus de 120€ de contenus acheté Day One, soit le jeu Jurassic World Evolution et sa campagne de base, les sets de dinosaures supplémentaires, et surtout les DLC scénarisés que sont les secrets du docteurs Henri Wu et sa création de dinosaures hybrides exclusifs au jeu, le scénario « Le Sanctuaire de Claire Dearing » qui vous proposait de sauver les dinosaures d’Isla Nublar en péril à cause du Volcan réveillé dans Fallen Kingdom, pour les emmener pour de bon dans le sanctuaire promis par Benjamin Lockwood.Enfin comment ne pouvons-nous pas parler du meilleur, celui qui nous fait replonger dans une nostalgie emplie de larme, à savoir le « retour à Jurassic Park » sorti pour les fêtes 2019. Celui-ci nous missionnait de remonter le parc d’origine à la suite du drame du premier film. La mission proposée remplace ainsi toutes les skins aseptisées et technologiques des attractions, clôtures et bâtiments de Jurassic World, par le Stand d’accueil, les grilles électriques et surtout le tour de parc en Ford Explorer avec sa mythique porte en bois. Cependant, pour éviter les anachronismes dans le lore Jurassic Park, il n’est possible d’intégrer au parc que les sauriens connus des trois premiers films et présents à la base dans la liste d’InGen dans leur skin original. De quoi faire fondre les vieux fans comme votre serviteur.
Un contenu généreux avec des dizaines d'heures de jeu
Vous l’aurez compris, c’est donc un jeu avec un contenu généreux qui vous est proposé pour l’achat de la rom sur l’e-shop (aucune version boite n’étant encore réservable à deux semaines de la sortie) qui vous promet des dizaines d’heures de jeux en perspectives, entre un mode scénario solide, des défis costaux si vous montez le niveau de difficulté et les scénarios complémentaires, il y a de quoi faire. D’autant plus que les commandes sont bien adaptées à la manette, le jeu ayant été pensé à l’époque pour une sortie console.Après, le jeu, même malgré de nombreux ajouts depuis sa sortie, pèchera toujours sur son côté gestion peu poussée, le non prise en compte des desiderata des visiteurs qui font clairement office de figurants dans les décors prestigieux que sont Isla Nublar et Las cinquo Muertes.
La gestion des boutiques et hôtels n’a clairement qu’un côté esthétique et on se retrouve très vite avec des excédents de trésorerie monstre dans nos parcs. Au final le jeu reste toujours un gestionnaire de bien-être de vos reptiles et le jeu possède toujours sa relative répétitivité dans les tâches qui à la longue, ne consistent qu'à veiller à ce que vos Dinos soient à l’abri dans leur clôture et à surveiller que vos mangeoires ne soient pas vides.
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