Une première affaire des plus corsées
La première affaire, Le cliché de trop, que nous avons presque résolue, nous proposer de découvrir pourquoi notre ami, un photographe de Metropolis, est mort. Les circonstances de son décès sont en tout cas particulièrement obscures, et les deux témoins sur le lieu du crime n'ont sans doute pas joué un rôle mineur dans l'assassinat dont a été victime notre ami.Cette première affaire est l'occasion pour nous de découvrir le fonctionnement du jeu, qui repose essentiellement sur l'utilisation du stylet. Les développeurs se sont ainsi inspirés non seulement de Phoenix Wright (en s'inspirant notamment du premier volet en le mettant à la sauce DS !), comme on s'en rend compte dans certaines phrases de dialogue entre le détective et ses témoins, ou de Criminology avec l'utilisation d'instruments scientifiques pour isoler des preuves.
Pour résoudre notre première affaire, il nous faudra donc faire preuve à la fois de psychologie, d'observation, avoir un esprit logique et aussi un peu de chance. On découvre ainsi que l'un des deux témoins, Pimprenelle, vient d'être licenciée par le photographe : est-ce là un mobile ? Ou bien ce client venu si tôt avant l'ouverture de la boutique n'est-il pas en fait vraiment un client ? Pour le savoir, il nous faudra réfléchir, ruser, pour confondre un des deux suspects et le faire embarquer par la police.
- Red Johnson, un privé très stylé !
Quatre affaires sinon rien !
Les enquêtes ne sont pas forcément liées les unes aux autres : la seconde nous emmène dans un théâtre abandonné. Pour résoudre une affaire, il faudra environ 4 heures au joueur (à part la première, sensée être un peu plus courte en raison de son rôle de tutorial). Mathématiquement, on tient donc là une durée de vie raisonnable, même s'il faudra confirmer que le gameplay est assez varié pour éviter de sombrer dans l'ennui. La première enquête nous propose en effet de participer à plusieurs activités fort différentes, ce qui est de bon augure pour le reste du titre.En tout, ce sont pas moins de 85 activités qui vous permettront de progresser dans vos enquêtes. La première nous invite par exemple à vérifier la caisse enregistreuse du photographe, en comptant les billets par rapport à la recette indiquée par la machine. Pour utiliser la machine, il faut l'observer et la mettre en route : le maniement des éléments à l'écran est à notre avis le point faible du jeu, les commandes n'étant pas toujours très intuitives. Il faut en effet savoir qu'on peut faire pivoter un objet pour mieux l'observer, ou zoomer pour voir certains détails.
Le fait que certaines phases soient du pur point'n click rend le jeu parfois odieux dans la mesure où on ne sait pas forcément ou cliquer : on se surprend ainsi à cliquer partout, dans l'espoir de trouver un indice que l'on obtiendra dans une épreuve. Parmi les épreuves qu'on apprécie, on a les interrogatoires, qui se déroulent avec une barre de stress qui crée une forte dynamique et nous oblige à - presque - répondre du tac au tac. Cela rend le jeu plus énergique, et permet d'alterner des phases presque somnolentes de recherche d'épreuve en cliquant sur l'écran et les phases actives qui mettent témoin et détective privé sous pression.
- « Page Précédente
- 12
- Page suivante »
Cet article vous a intéressé ? Vous souhaitez réagir, engager une discussion ? Ecrivez simplement un commentaire.