Preview de Bravely Second End Layer sur 3DS
A trois semaines de sa sortie, voici déjà nos premières impressions après quelques heures passées sur Bravely Second End Layer.
ImpressionsL’histoire sans fin
Fait du même bois que le premier opus, pour ne pas dire dans le même moule, Bravely Second est bel et bien la suite directe de Bravely Default. Tant et si bien qu’au premier coup d’œil il est difficile de voir ce qui a changé.Il ne fait nul doute que ce préambule peu inspiré ne résume pas la teneur de l’aventure qui nous attend, et que nous devrons faire face à des enjeux bien plus importants dès lors que la belle brune aura recouvré la liberté.
Bravely second du nom
En dehors de l’histoire, qui est donc la stricte suite du précédent opus, il faut vraiment fouiller pour trouver ce qu’il y a de neuf à se mettre sous la dent.Les mécaniques de combat, en commençant pas le système Bravely/Default permettant d’épargner ou d’hypothéquer des tours de jeu, sont intactes. On débute toujours avec un seul job disponible, Free-Lance, et la possibilité d’affecter à nos ouailles une deuxième classe lorsqu’ils en auront appris d’autres. Et il est toujours possible d’attribuer quelques compétences piochées dans l’ensemble des jobs selon le niveau de maîtrise de chacun.
Débloquer de nouvelles classes se fait toujours en vainquant les boss ennemis porteurs d’astérisques. Mais à bien y regarder, on voit qu’il y a d’avantage de classes qui attendent d’être débloquées que dans le premier épisode. Et puisqu’il faut aller chercher dans les détails, on peut voir qu’on bénéficie d’entrée de jeu de nos cinq points de compétences, de quoi personnaliser rapidement son équipe lorsqu’on aura débloqué quelques classes supplémentaires.
Au niveau des interfaces, c’est du pareil au même. Même ergonomie, mêmes textures, mêmes menus… Il est toujours possible de ne jouer que d’une seule main, ou encore de modifier la difficulté à tout moment.
Vite, vite, un détour par les options… Ouf, on a toujours le choix entre les doublages anglais ou japonais. Dans les deux cas ils sont d’excellentes factures, et on retrouve bien les mêmes voix et les mêmes expressions caractéristiques de nos héros que dans Bravely Default. Toujours au niveau sonore, le changement de compositeur de la BO n’est pas flagrant. Certains thèmes musicaux sont même repris de l’épisode précédent. Etant personnellement un grand fan du travail de Ryo, qui est derrière les compositions du groupe Supercell, j’espère un peu plus de présence et d’originalité des musiques au fur et à mesure que ce Bravely Second prendra son envol.
Enfin d’un point de vue esthétique, on retrouve ce style unique et tellement réussi qui était l’un des points forts du titre original, hormis sur la carte du monde qui bénéficie tout de même de quelques détails supplémentaires. Dans un style crayonné-main, les différents lieux et surtout les villes sont magnifiques. A ce niveau-là, on sent que les graphistes ont voulu pousser le bouchon encore plus loin. Les décors bénéficient de plus de plans et niveaux de profondeurs, et les éléments des décors sont plus nombreux et bénéficient d’un niveau de détail plus poussé. En bref, ils ont su capitaliser sur cette patte graphique unanimement reconnue par les joueurs. Enfin pour le design des personnages, peu d’évolution. Les têtes toutes rondes de nos héros leur donnent toujours un air de poupée, tandis que les nombreux personnages secondaires apportent toujours beaucoup de variété.
Juste une couche de neuf pour finir
Quelques nouveautés très discrètes sont intégrées ci et là. La plupart visent à faciliter le confort de jeu, en nous proposant par exemple de définir jusqu’à trois stratégies automatiques pour abréger les combats contre le menu fretin. Ou encore d’enregistrer des configurations de classe, compétences et équipements afin d’y revenir instantanément. Pratique lorsqu’il faut revoir toute sa stratégie pour un combat en particulier. Et afin d’accélérer la progression et d’intégrer un peu de challenge lorsque les ennemis de la zone manque de ténacité, il est maintenant possible lorsque le combat a été plié en un seul tour de défier immédiatement une deuxième vague d’ennemis, et ainsi de suite. A chaque combat enchainé, un bonus multiplicateur s’incrémentera pour accélérer vos gains en expérience, or et points de classe.En allant faire un tour dans le bestiaire, qui se trouve également être le journal intime de notre chevalier de fortune, on peut maintenant voir les commentaires et esquisses de ce dernier au sujet de chaque monstre. Ca apporte un peu plus d’immersion et ça ne mange pas de pain. On remarque d’ailleurs que le bestiaire s’étoffe, tout en reprenant en partie celui déjà existant.
Braver les défauts
Au final, les premières heures de jeu s’apparentent d’avantage au chapitre X ou Y de Bravely Default qu’à un nouvel épisode. Toujours très porté sur les dialogues et les relations entre les personnages, Bravely Second satisfera d’emblée ceux qui ont aimé le premier opus, comme il rebutera aussi vite ceux qui s’en étaient lassés. Mais quand on a déjà terminé complètement Bravely Default, et donc parcouru à de nombreuses reprises les mêmes lieux et les mêmes longs couloirs, débuter cette nouvelle aventure par l’exploration de ces mêmes donjons n’est pas très divertissant. Surtout agrémentés des mêmes musiques ou presque, et afin de faire du level up pour réapprendre les mêmes classes et mêmes techniques.Heureusement que l’évolution des personnages est toujours aussi intéressante, bien soutenue par la souplesse des combos. Et les quelques nouveautés déjà révélées optimisent le déroulement des combats. Espérons tout de même que ce second épisode se démarquera rapidement de son ainé, que ce soit au niveau du scénario, de la linéarité, des possibilités offertes ou encore de la musique.
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En plus je n'adhère vraiment pas au système de classes, je trouve que ça sape la construction des personnages.
"c'est la profondeur des dialogues et de plein de petits détails scénaristiques qui rendent à la fois le jeu plaisant et font également réfléchir, donc si BS est du même tonneau pas de raison d'être déçu"
Parfaitement d'accord, je dirais même plus sous des aspects de J.RPG tout mignon il a une saveur particulièrement sombre qui surprend et qui est totalement assumé.