Rayman Origins a tout pour plaire !
L'arrivée d'une version preview de Rayman Origins à la Rédaction nous a donné l'occasion de se retrouver entre amis pour découvrir une des excellentes surprises de la fin d'année. Impressions !
ImpressionsUne claque visuel, un étourdissement ludique !
On adore l'ambiance qui se dégage de ce Rayman Origins : rien ne se prend au sérieux, et pourtant tout a été calculé avec un soin machiavélique par les level-designers, Michel Ancel en tête, on s'en doute ! Sur Wii, le jeu se contrôle avec la télécommande Wii que vous tiendrez en position horizontale : la croix permet de déplacer le personnage, 2 permet de sauter, et 1 de frapper. Vous pourrez ainsi frapper tant vos ennemis que vos coéquipiers, mais vous pourrez rarement vous passer d'eux pour progresser. Par exemple, les différents personnages peuvent monter sur les épaules les uns des autres et ainsi permettre à l'un d'eux d'atteindre une plate-forme située en hauteur.Régulièrement, une jeune fille que vous aurez préalablement libérée vous enseignera un nouveau mouvement : si vos personnages ne peuvent que marcher dans le premier niveau, ils ne tardent pas à apprendre à courir, à frapper, à nager, et même à voler ! Puisque l'on parle de vol, évoquons les niveaux les plus fous à notre avis que sont les phases de shoot'em up : à dos de moustique, vous voilà évoluant dans un niveau qui fonce à toute vitesse et vous menace de mille dangers, avec pour seul objectif l'arrivée entier à la fin du niveau.
Le jeu repose sur des mécanismes bien connus des jeux de plate-formes, mais ici sublimés par une expertise technique qui place Rayman Origins au niveau d'un NEW Super Mario Bros. Wii. La comparaison n'est pas anodine, puisque ce jeu est clairement conçu pour offrir un plaisir intense à plusieurs : à travers les niveaux, vous pourrez collaborer pour progresser, tout en conservant une certaine notion de compétition pour savoir qui parmi tous les joueurs récupérera le plus de Lums, dont le nombre total amassé permet en fin de niveau de décrocher une médaille.
Rayman Origins ressemble donc beaucoup à New SMB Wii, mais à notre avis, il se base sur un jeu vraiment sympa à plusieurs pour offrir ici une expérience à vivre absolument sur nos consoles. Par exemple, on peut entrer et quitter une partie très facilement, quand dans Mario il fallait retourner au menu. Autre exemple : là où Mario comptabilisait les vies perdues, Rayman Origins ne s'ennuie pas avec ça et offre des vies infinies. De fait, ça va vite - très vite, et ça rend le jeu d'autant plus dynamique que l'on n'a plus peur de mourir ! Si certains joueur progressent trop vite, les personnages en retard se transforment en bulle et peuvent revenir dans la partie en se faisant frapper par les joueurs encore vaillants. Si d'aventure tout le monde se retrouvait dans sa bulle, il faudrait reprendre au précédent check point.
Un must-have de la fin d'année !
Certains niveaux offrent vraiment de superbes surprises. On apprécie l'humour général des niveaux et des situations qui, si elles sont parfois frustrantes, n'en sont pas moins hilarantes, et demandent en dépit d'une concurrence acharnée pour accumuler le plus de Lums une collaboration certaine pour progresser : quel stress quand tout le monde est en bulle et qu'il ne reste plus qu'un joueur dont la survie dépend de sa capacité à rebondir de plate-forme en plate-forme dans un timing conjugué au plus que parfait !Certains niveaux sont certes courts, mais d'autres sont de vraies moments d'anthologie du jeu de plate-forme. Ubisoft les a notamment regroupés dans des niveaux spéciaux - à raison d'un par monde, appelés Tournée des Esprits Frappés. Ce sont des niveaux bonus dans lesquels on court après un coffre qui, évidemment, essaie de nous échapper avec pour but de vous emparer de ce qu'on appelle une dent de la mort, de couleur rouge (et qui va comme un gant au grand-père, caché dans l'arbre ronfleur). Combien de vies perdrez-vous à essayer d'atteindre le coffre qui essaie de se faire la malle ?. Il faut à la fois gérer les ennemis à l'écran, mais aussi les changements survenant dans le niveau… et ses coéquipiers. Leur rendre la vie en les frappant en pleine course s'est révélé plus d'une fois suicidaire pour l'ensemble de l'équipe !
On a évidemment quelques reproches à faire à un jeu globalement très très réussi : certains séquences ont obligé les concepteurs à éloigner la caméra de nos personnages, les rendant ainsi un peu petits et donc un peu brouillons. Il est arrivé à plus d'une fois de ne plus savoir qui nous étions à l'écran, surtout lorsque deux joueurs prennent le même personnage ! Autre reproche que nous ferons à ce jeu : l'utilisation du bouton B pour faire courir nos personnages : dans certains niveaux, il aurait peut-être fallu que la course soit en quelque sorte automatique, en raison de crampes inévitables dans les moments difficiles où des dizaines de tentatives sont requises pour boucler le niveau avec ce timing parfait qui vous va si bien.
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Et longue vie à Thomas, notre grand bourreau !