Prendre
Il y a deux types de jeux. Ceux qu’on y joue et qui laissent un souvenir... Et puis ceux qu’on y joue et... qui laissent un souvenir. À Prendre ou À Laisser rentre dans la deuxième catégorie, c’est à dire qu’on y joue (peu) et que ça laisse un souvenir (impérissable).Autant le dire tout de suite, on peut à peine le classer dans la catégorie « jeu vidéo ». Mindscape ne s’y est pas trompé, À Prendre ou À Laisser est une licence juteuse et le visage tout sourire ultrabrite de Arthur sur la jaquette laisse supposer un maximum de fun.
Mais ça serait mettre de côté le fait que À Prendre ou À Laisser existe dans des dizaines de pays et que ce jeu est « international ». Rien à voir avec une édition de Kingdom Hearts 2 ou de FFXII, je parle ici d’une version avec le minimum syndical du jeu français : les noms des régions. On soupçonne que la version américaine nous propose des boîtes avec les états, que la version allemande propose des länders ou encore que la version suisse passe par les cantons.
Donc au placard Arthur, au placard aussi les tonnes de musique de films (Le Dernier des Mohicans par exemple) qui donnent au jeu télévisé un petit cachet. D’ailleurs, pendant qu’on y est, au placard le talent, l’humour, le stress, l’angoisse...
Laisser
Pour ceux qui n’allument jamais la télévision, À Prendre ou À Laisser est un jeu au concept aussi simple qu’accrocheur. Un joueur prend au départ une boîte contenant une somme qu’il ne connaît pas. Il doit ensuite éliminer les autres boîtes qui contiennent entre 1 centimes et 1 million d’euros (sur DS en tout cas, mais pas à la télévision). Au fur et à mesure de ses éliminations, Arthur reçoit des coups de fil du banquier qui propose de racheter la boîte du joueur pour une somme, souvent très basse. Au joueur de croire en son choix et d’éliminer les bonnes boîtes.Simple donc, mais totalement sans intérêt une fois devant sa console à deux écrans. Le jeu est répétitif et ce même avec la présence d’un mode banquier, où l’on endosse le rôle du « méchant ». Sympathique mais sans intérêt.
À Prendre ou À Laisser se targue même de faire revivre aux plus anciens d’entre nous la belle époque DOS. Les graphismes sont ignobles, les différents protagonistes du jeu ressemblant à des sprites d’une époque aujourd’hui révolue, enterrée et qu’on préfère oublier.
Côté son, ce n’est pas brillant non plus avec un thème principal massacré au synthé et des bruitages déjà entendus cent fois et qui vous resteront en travers des oreilles.
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