Ridge Racer DS est pour résumer un remake de l'épisode Nintendo 64. A l'époque, le jeu a été unanimement applaudi. Très joli, complet, mode multi-joueurs... la totale pour plaire. Aujourd'hui, il ressort pixélisé, sans intérêt. La cure administrée par les équipes de NST, les mêmes qui développent Metroid Prime Hunters, n'est pas satisfaisante. Graphiquement décevant, il offre néanmoins une maniabilité convaincante et une durée de vie acceptable avec un mode multi-joueurs jusqu'à 6, avec une cartouche mais offrant des possibilités limitées. Il faudra avoir une cartouche par console pour bénéficier de toutes les options.
Le mode solo se compose d'une vingtaine de courses. Ca peut paraître beaucoup mais la plupart des circuits sont des variantes du circuit précédent à quelques trajectoires près puisqu'il y a uniquement 3 environnements différents (Classic, Northwest et Southwest). Il y a tout de même 4 modes de jeu solo : Quick Race, Grand Prix, Car Attack et Contre-la-montre. Classique mais suffisant, allons-nous dire. Le mode principal est bien entendu Grand Prix où vous êtes opposé à 11 adversaires.
On est dans un jeu d'arcade, donc Namco/NST se permettent de faire l'impasse sur des éléments essentiels : bien que le nombre de voitures soit correct, il y en a 32 en tout, leurs comportements ne varient quasiment pas de l'une à l'autre. De plus, les collisions entre les véhicules sont pitoyables : la voiture rebondit et part un peu vers l'arrière. On est loin des crash de Burnout.
Revenons un moment sur l'idée de génie de Nintendo pour justifier le passage du jeu sur DS : le stylet. Car oui, la Nintendo DS est composée de deux écrans, dont un tactile. Alors pour occuper la place de l'écran tactile, les développeurs ont placé un volant qui peut être tourné grâce au stylet. Peu maniable et sans intérêt. Il n'est pas toujours nécessaire de chercher 'l'innovation' là où elle n'a pas lieu d'être.
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