Nous sommes une lampe LED verte aspirée par une enceinte pour vous retrouver dans sa Boombox, un monde en danger à cause d’araignées. Il va falloir avancer dans différents parcours, sur une musique électro, reggae/dub et disco, chaque musique étant gérée par un personnage différent, en sautant, dashant, slamant (4 actions sont possibles: le saut avec la touche B ou sauter le long d'un mur en appuyant sur B + une touche de direction, une charge latérale ou dash avec Y.
On peut égaler sauter en l'air et dasher en appuyant simultanément sur B et Y, une charge verticale ou slam en appuyant sur X qui vous envoie en l'air et vous fait faire un demi-tour avant de retomber sur le sol pour détruire un élément. Enfin, n'oublions pas la touche R pour activer une aide concernant la musique) dans des niveaux globalement classiques - même s’ils sont designés avec soin.
Mais si ces niveaux sont classiques, ils nécessitent de bouger suivant le tempo de la musique pour bénéficier d’un multiplicateur de score. Si vous n’êtes pas synchro, vous perdez votre multiplicateur, mais surtout votre temps disponible en prend un coup si jamais vous commettez l’erreur de bouger en dehors du son.
On comprend ainsi le challenge immédiatement et on enchaîne les niveaux pour finalement boucler le tout en une grosse soirée. Vous pourrez néanmoins compter sur une petite aide via le métronome qui vous aidera à vous caler sur le bon timing pour faire votre action.
L’édition 2019 sur Nintendo Switch ne change rien au gameplay connu de la version Wii U sortie en 2016. On gagne en lisibilité avec un écran plus détaillé (720p contre 480p, sur ce type de jeu assez sobre visuellement, cela n’est pas le jour et la nuit mais tout de même), mais surtout c’est en confort de jeu que l’on apprécie la version Switch. La Wii U ne permettant pas de quitter la pièce de l’unité centrale, difficile de jouer au fond de son lit.
Par contre au niveau de la prise en main, c’est du pareil au même, le gamepad Wii U un peu plus lourd étant parfois plus agréable dans le canapé. Étonnamment le jeu Switch coûte 9,99 € de base alors que son homologue Wii U est resté à 14,99 €. On notera quelques différences au niveau de l’espace mémoire (la version Wii U pesant un peu plus lourde sur la balance) mais il n’y a aucun bonus particulier.
On aurait pu espérer gagner un peu de contenu supplémentaire après ces quelques années entre les deux portages, mais l’intention était surtout de proposer le jeu sur Switch, c’est tout. Ce n’est pas une erreur car ce type de jeu sied parfaitement à la console hybride de Nintendo, les graphismes stylisés et assez flashy passent très bien sur l’écran de la console.
La bande-son est plaisante, du moins elle attire quand on écoute la bande-annonce, mais une fois en jeu, on regrette que les développeurs n’aient pas développé plus de styles variés. On vous recommande de l’écouter au casque, pour une spatialisation plus importante.
Cependant il y aurait eu matière à étendre le jeu en nous proposant un spectacle sonore plus large.
La durée de vie en pâtit car comme indiqué, le jeu ne vous tiendra guère plus de quatre heures. C’est peu... et un poil frustrant. On pourra toujours tenter le challenge de le réaliser le plus rapidement possible, mais ce n’est clairement pas la tasse de thé de votre serviteur.
Ce mode chrono, à la difficulté plus corsée, ne vous laisse pas le droit à l’erreur (les points se retirent à vitesse grand V), il a le mérite d’exister. Heureusement les commandes répondent bien en main, que ce soit sur Wii U ou sur Switch, pas de saccades ou de glitches sonores ou graphiques à noter.
Inside My Radio est ponctuellement en promotion (la dernière permettait jusqu'au 13 octobre de l'obtenir à 2,99 € au lieu de 9,99 €, ce qui est globalement très intéressant vue sa durée de vie). L'interface s'affiche en français et en plusieurs langues, le titre nécessite 1958 Mo d'espace mémoire. Vous pourrez y jouer avec la manette Pro même si nous avons toujours jouer à ce jeu en mode nomade.
Le jeu est disponible sur l'eShop depuis le 10 janvier 2019. Si vous l'avez fait sur Wii U, pas la peine de remettre la main au portefeuille, le contenu est identique, seul le plaisir d'y jouer partout est un plus. Le studio ayant développé le jeu est Seaven Studio, basé sur Lille. Cela fait plaisir de voir un projet français porté sur la console Switch.
C'est d'ailleurs un studio à suivre avec attention car il nous a proposé Lethis – Path of Progress depuis le 24 octobre dernier sur Nintendo Switch, un jeu de gestion où vous devrez bâtir une cité, et ils donnent un coup de main à Dotemu, Lizardcube et Guard Crush Games pour porter le très attendu Streets of Rage 4 sur PS4 et Nintendo Switch, rien que cela !
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