Jotun : Dieux tout puissants
Thunder Lotus nous propose dans Jotun un voyage dans la mythologie nordique, faite de violence, de pouvoirs divins, et de géants à abattre. Réussirez-vous à impressionner les dieux ?
Mini-testLe dessin des dieux
Ce qui frappe avant tout, ce sont les visuels. Chaque élément de décor, chaque personnage, est dessiné et animé à la main, ce qui confère au titre une authenticité aux coups de crayon apparents. Si les différents boss sont toujours impressionnants à voir, ce sont les paysages, qui s’étendent presque à l’infini, qui viennent régulièrement vous couper le souffle d’un niveau à l’autre. Ci-dessous, une vue sur l'Yggdrasil, l'arbre de la vie.Le jeu de Thunder Lotus a d’ailleurs un certain sens de la mise en scène : la caméra suit les mouvements de Thora d’une manière qui sait mettre en valeur les environnements et donner plus de solennité à certaines découvertes : lorsque vous arrivez aux pieds de la statue d’un dieu qui vous accordera un nouveau pouvoir, le champ s’élargit et Thora devient minuscule face à l’immense statue de Thor, Odin ou encore Freyja. Idem quand le combat contre un boss commence : ce dernier est tellement immense que le combat de votre avatar, devenu minuscule, n’en est que plus épique et glorieux.
Une bande son à couper le souffle
Et une bonne mise en scène ne va pas sans une bande-son qui s’adaptera aux environnements et aux phases de jeu. Les combats de boss seront rythmés par un thème martial teinté d’horreur qui évoluera avec les transformations du boss, installant dans la bataille une impression de climax épique et de danger imminent.Composée par Max LL, la bande-son a été jouée par un orchestre pour plus de profondeur. La sensation est saisissante, et s’allie à merveille aux décors somptueux. Le reste des sons, bruitages de combat et autres, sont moins marquants, et des voix vous narrent en islandais les étapes de votre voyage, ajoutant une impression d’étrangeté au jeu.
Simple mais difficile
Parlons cependant de l’essentiel, à savoir le système de jeu en lui-même. Jotun repose sur un principe assez simple mais que les développeurs ont réussi à pousser suffisamment loin pour le rendre intéressant. Thora se bat avec une hache, elle peut donner soit trois coups rapides, soit un coup puissant mais plus lent, qui lui permettra d’ouvrir certains passages. Elle est capable de faire des roulades pour esquiver les coups et disposera d’un certain nombre de pouvoirs.Parmi ces pouvoirs, certains sont défensifs, comme le sort de soin, le bouclier ou encore la ruse de Loki : un pantin attire les ennemis et les tirs avant d’exploser. D’autres sont résolument offensifs, comme le marteau de Thor qui confère à la guerrière une force considérable, ou la lance d’Odin qui permet de terrasser les adversaires un à un. Ces pouvoirs ne sont pas à utiliser à la légère, car ils sont précieux.
Chaque boss dispose d’un pattern de mouvements à étudier pour pouvoir trouver son point faible et éviter de s’en prendre une. En effet, si les dégâts que vous leur infligez sont peu élevés, il ne vaut mieux pas se trouver sous leur coup ! La mort est d’autant fréquente dans ces combats que le fait de les avoir vaincus constitue une récompense en soi. En cela, le jeu est tout à fait cohérent avec la pensée de la mythologie nordique : ce que vous recherchez, c’est la gloire. On déplore toutefois un pic de difficulté assez raide à la fin du jeu, mais après tout, le boss en question le demande bien.
Quant à l’édition Valhalla, elle rajoute des modes de jeux supplémentaires pour ceux qui ont fini l’aventure : vous pourrez vaincre les boss les uns après les autres pour plus de défi, et confronter votre score à d’autres joueurs.
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