Des mini-jeux à la chaîne
Les Stevens représentent l’archétype de la famille idéale et tranquille, avec le papa, la maman, les deux enfants… et le papi ! Cet électron libre, en plus de faire figure d’intrus, possède un caractère pour le moins difficile à contrôler. Les présentations se font par l’intermédiaire d’une émission de télévision qui a décidé de faire un reportage sur les activités de cette famille, d’où une belle cinématique. Or, le jour même, le papi met la main sur une curieuse machine tranquillement rangée et qui s’active comme par hasard à son contact. Voilà donc un prétexte tout trouvé pour justifier la pagaille qui s’ensuit, avec une succession de mini-jeux qui s’enchaînent et se débloquent au fil de la progression.Néanmoins pas de grandes surprises, seules 17 missions sont disponibles en mode jeu libre ou battle, et la durée de vie est en conséquence. Encore que cela ne serait pas vraiment un défaut si la rejouabilité était de mise, mais seulement voilà, les mini-jeux sont de qualité franchement inégale et on sera loin de s’amuser sur tout. Les actions effectuées à la Wiimote sont des plus classiques, mais le pire survient lorsque votre objectif vous impose des mouvements répétitifs et sans intérêts, du genre gagner des points en envoyant des légumes sur la tête de votre frère posté de l’autre côté de la table. Et en trois rounds s’il vous plaît !
Emballé c'est pesé !
L’enrobage demeure pourtant sympathique, avec quelques petites cut-scenes de début et de fin qui font parfois sourire. De même, la bande-son est dynamique et entraînante. Toutefois on ne peut pas passer sur le cœur du sujet car c’est la qualité des mini-jeux qui sont à la base du gameplay, sans compter que les graphismes sont certes sympathiques mais souffrent parfois d’un effet d’aliasing trop visible.On espère alors se rattraper avec le mode multijoueur et les quelques missions bien réalisées, et puis l’ambiance en prend un coup lorsqu’on s’aperçoit qu’il n’est possible de jouer qu’à deux maximum. Un comble. Impossible de sauver les meubles, de réparer la couche d’ozone ou de repousser les extraterrestres à 4 ! Reste à apprécier à leur valeur les bonus (quelques illustrations, vidéos et musiques…), et ensuite casser tous les meilleurs scores des niveaux bronze, argent et or. Et on n’oublie pas non plus le boss final : l’infernale machine à l’origine de toute cette histoire. Bref, tout un programme.
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