The Company man : Good Water Company, ton univers impitoyable
Initialement sorti discrètement sur Steam en mai 2021, c’est désormais la Switch que The Company man vient conquérir ! À vos formulaires et à vos mails, Jim veut devenir le nouveau PDG.
TestPatron à la place du patron
Tout commence avec cette volonté de faire mieux que tout le monde et celle de combler les failles d’une hiérarchie poreuse et plutôt inefficace. Jim se sent l’âme d’un PDG, tout comme il est certain d’en avoir les compétences (du moins d’en avoir plus que ces branquignoles qui font actuellement semblant de faire le boulot). Et Jim, c’est vous. Vous l’incarnez donc et devez faire en sorte de finir les niveaux, de vaincre les boss de chaque département, afin d’avoir accès au suivant. Un jour, l’ascenseur vous emmènera au dernier bureau, celui du patron. Et alors, ce sera le vôtre !
Extrêmement cynique dans son propos mais aussi particulièrement drôle, The Company man détourne et caricature les grosses sociétés. Les décors foisonnent de détails et donnent une véritable identité à chaque niveau. Par exemple, les stagiaires sont enchainés à leur bureau ou servent de projectiles éjectables par les ennemis ; la comptabilité est un endroit gelé (oui, le chauffage ça coûte cher) où l’on peut croiser des piles d’or jalousement gardé ; le marketing un espace vert aux téléviseurs hypnotiques… Bref, vous l’aurez compris : derrière ce plateformer exigeant se cache une caricature acerbe et cynique du monde du travail.
Des ennemis et des objectifs
À travers les sept départements (ou niveaux) que compte le jeu, Jim va devoir faire face à de nombreux ennemis, des plateformes qui s'enchaînent et ne se ressemblent pas. Mais aussi acquérir des pouvoirs transférables à son arme de prédilection : le clavier. Ces pouvoirs spéciaux restent dans le même état d’esprit que le reste du jeu : l’un des pouvoirs, une onde de choc horizontale, s’obtient lorsque Jim parvient à « envoyer un mail soulignant les erreurs en mettant toute la direction en copie ». Vous voyez l’idée… Toutes ces petites et grandes contrariétés d’entreprise deviennent vos meilleures armes pour passer outre la secrétaire dragon (qui crache ici littéralement du feu) ou l'employé qui vous balance des graphiques camemberts à la figure.
Question gameplay, on est ici face à une jouabilité classique : un bouton pour une attaque normale, une pour l’un de vos pouvoirs, un pour sauter et un pour sprinter. Les gâchettes ZL et ZR sont là pour switcher d’un pouvoir à un autre selon les situations. Et en avant Jim ! À vous de vous frayer un passage à travers les niveaux, d’enchainer les plateformes, de reprendre de la vie près de la machine à café qui sert aussi de checkpoint.
Chaque ennemi tué vous rapporte quelques pièces d’or, utilisable dans le magasin, au rez-de-chaussée, disponible uniquement avant chaque nouveau niveau. Vous pouvez y acheter des améliorations d’armes, de santé, etc. Mais pas trop quand même, les pièces sont limitées : Good Water Company est plutôt radine sur les primes de fin de mois… euh, de niveau.
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