Test de Chicory: A Colorful Tale qui nous peint sa plus belle toile !
Laissez l'artiste qui est en vous s'exprimer et redonnez des couleurs au monde Piquenique !
TestDis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es
Tout commence par une question: "quel est ton plat préféré ?". C’est avec amusement qu’on apprend que c’est le prénom du personnage, un petit chien. Nous voilà soulagés de ne pas avoir répondu “boudin”. Il faut ensuite choisir le genre. Pour nous, ça sera Houmous, personnage féminin.Le jeu prend place dans le monde de Piquenique dont les habitants ont une passion commune : la peinture. Si bien, qu’à chaque génération, un peintre est nommé pour créer et entretenir les couleurs du pays. Chicorée, peintre de Piquenique, respectée par les citoyens, suscite l’admiration de tous. Alors qu’un drame fait disparaître toutes les couleurs du monde, elle confie à Houmous la responsabilité du pinceau pour le sauver.
Nous voilà partis à l’aventure pour trouver la source du problème. Au menu, énigmes, combats de boss et beaucoup de peinture ! A coups de pinceaux maladroits, on peint çà et là les maisons des habitants que l’on croise au travers de chapitres, plus beaux les uns que les autres.
C’est sur fond de bienveillance que l’histoire inscrit son message profond. Dès l’écran d’ouverture du jeu, diverses phrases positives apparaissent : "tu dois prendre du temps pour toi". Un message qui ressort de tous nos échanges avec les habitants: “préserve toi, écoute toi, accepte tes émotions.” Ici il est surtout question de prise de confiance en soi. Une douceur qui donne envie de jouer pour se détendre après une dure journée.
Le scénario est bourré d’humour. On s’amuse des prénoms des habitants, on croise par exemple Citronnade, Cardamome ou le duo Caramel et Beurre Salé. Une écriture fine, qui encourage à répéter les interactions et on y trouve même quelques clins d'œil subtils à d’autres jeux.
Un jeu pour tous?
Pas de suspense, la réponse est oui ! On nous propose un jeu d’aventure en 2D qui emprunte les codes d’un Zelda-like avec le principe d’une carte, limitée au départ, dont les zones cachées deviennent accessibles après avoir résolu des énigmes ou avoir débloqué de nouveaux pouvoirs. Ils s'acquièrent au cours des différentes quêtes. Ce système permet de bien appréhender les mouvements et actions du personnage et offre une prise en main intuitive qui conviendra à tout public.Au fil de nos rencontres, nous apprenons un peu plus à maîtriser le pinceau. Le tutoriel parfaitement intégré à l’histoire rend l’apprentissage très naturel. Peindre certains éléments du monde permet de créer des ponts, de se faire catapulter ou encore débloquer des accès.
On peut facilement se déplacer, peindre et interagir avec les habitants et l’environnement. Jouer en mode docké, un Joycon dans chaque main, offre une réelle aisance de jeu avec l’usage du gyroscope pour manier le pinceau. Le joystick gauche sert aux déplacements. Il est possible de passer en mode gaucher dans les paramètres ce qui est un vrai plus.
Là où ça pourrait se compliquer, c’est en mode portable. Le contrôle du pinceau n’est pas précis et on en ressort souvent insatisfait. Mais pas de panique, le concepteur a pensé à tout, avec la possibilité de personnaliser les commandes depuis les paramètres. Il faudra toutefois prendre le temps de le faire. Ajoutons que l’utilisation de l’écran tactile apporte un avantage de plus pour créer les plus belles œuvres, par exemple pendant les cours aux beaux-arts.
Les collectionneurs ne seront pas en reste. Les récompenses sont très nombreuses. On tombe sur des cadeaux plus ou moins gros, qui contiennent des tenues et accessoires ou encore des nouveaux styles de pinceaux. Une personnalisation qui s’étend jusque dans les menus où l’on peut choisir le degré de bruitages, la vibrance des couleurs ou encore l’usage ou non des vibrations. On peut vraiment TOUT personnaliser !
Parlons maintenant des énigmes. Au départ plutôt simples, elles se corsent assez rapidement. Si on est bloqué, on utilise les cabines téléphoniques, qui se trouvent un peu partout sur la carte, pour appeler à la maison et avoir des indices (un petit clin d'œil à Pépé le ramollo dans Link’s Awakening ?). On peut appeler Maman qui nous donne quelques indices et appeler Papa qui nous donne directement la réponse.
Arrivent les rencontres avec les boss, qui sont d’ailleurs, les seuls combats du jeu. Très rythmés par la musique et les sons, il faudra comprendre les patterns des ennemis pour réussir à les vaincre. Format assez classique, on les bat en trois phases. Là où on pourrait penser que c’est la partie la plus ardue du jeu, après quelques coups reçus, on comprend que le combat n’est pas du tout punitif.
Sans barre de vie, impossible de mourir. On peut même déterminer dans les réglages le nombre de coups après lesquels on est “blessé” mais cela n’aura qu’un léger impact sur la sensation de jeu. On ne perd jamais de vie. On peut donc simplifier les combats ou les corser selon les envies de chacun.
A tout moment de la partie, il est possible d’ajouter un second joueur depuis le menu pause. On s’attend à de nouvelles possibilités de jouabilité, mais pas vraiment en fait. Le coéquipier sera représenté par un curseur et un pinceau. Voilà, on peut peindre à deux, mais c’est à peu près tout. Dommage, ça aurait été sympa de pouvoir faire plus.
Plein les yeux, plein les oreilles
Niveau visuel, on nous offre un style de dessin aux contours noirs épais et aux lignes arrondies. C’est là que se trouve toute la merveille du graphisme. Ces traits enfantins marquent totalement la singularité du jeu et soutiennent parfaitement l’histoire. C’est avec plaisir et surtout beaucoup de satisfaction que l’on peint chaque détail (facile en plus avec toutes les fonctionnalités du pinceau).Côté bruitages, les petits sons de coups de pinceau nous donneraient presque l’impression de vraiment peindre. Selon la surface, le bruit est plus ou moins “liquide”. D’ailleurs, pour ceux qui n’aimeraient pas cet aspect, il est possible de le désactiver.
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