Un gameplay accessible à tous
Si vous ne connaissez pas la série, Dead or alive est un jeu proposant des combats en 3D avec une action qui se déroule principalement sur un plan 2D mais qui propose quand même de tourner autour de son adversaire afin d'esquiver ou même de se mettre en bonne position pour le faire sortir de l'arène. En effet, le jeu propose des décors interactifs constitués de plusieurs niveaux et malheur à celui qui se fera éjecter car la transition d'un niveau à l'autre lui occasionnera des dégâts supplémentaires non négligeables.Contrairement à SSFIV qui demande de la technique, DoA est très accessible et propose des contrôles simples et très faciles à appréhender. Un peu trop d'ailleurs car il est possible de gagner la plupart des combat en martelant simplement les boutons de façon frénétiques et bien qu'il y ait de nombreux combos à maitriser pour chaque combattant, le jeu, avec ses 2 boutons de coup (poing et pied), son bouton de projection et son dernier de prise, manque quand même de profondeur.
En effet, les différents coups ne demandent pas plus que de mettre une direction, ou au pire de faire un petit quart de cercle, et d'appuyer sur un bouton. De plus, sachant que les prises ont l'avantage sur les coups, que les projections gagnent contre les prises et que les coups contrent les projections, on se retrouve avec un système de jeu dérivé du « Pierre, Papier, Ciseau ». Enfin, comme si le jeu n'était pas assez facile, l'écran tactile nous propose non seulement de voir la liste des combos pour les personnages mais qui permet aussi, d'une simple pression, d'effectuer ces combos dévastateurs pouvant aller jusqu'à 6 ou 7 coups d'affilée. Alors certes, SSFIV proposait aussi de lancer les coups spéciaux via l'écran tactile mais c'était plus pour des raisons d'ergonomie (les coups sont parfois très compliqués à sortir via le slide pad) alors que DoA propose déjà un gameplay extrêmement simple.
Fan service pour pervers !
Avec ses 25 personnages jouables, DoA nous assure quand même de la variété puisque de nombreux styles de combats sont représentés. On trouvera ainsi des ninjas, des catcheurs et des pratiquants de Karaté, de Capoeira, de boxe thaï ou encore de techniques de l'homme ivre. Si les coups sont tous basés sur le même gameplay et que les coups sortent tous de la même façon, chaque style de combat apporte des nuances et il est évident que l'on ne jouera pas de la même façon avec un pratiquant d'art martial russe ou une jeune combattante chinoise. La durée de vie est donc tout à fait honorable et l'on reviendra souvent sur la cartouche pour se familiariser avec les différents persos et surtout obtenir une foule de contenus supplémentaires.Car, et c'est ce qui fait la force de DoA par rapport à SSFIV dont tout le contenu était déverrouillé d'office, à chaque partie et dans n'importe quel mode vous aurez la joie de débloquer de multiples bonus (figurines, stages, persos, costumes, …) ce qui augmente grandement la rejouabilité du titre sans compter les DLC journaliers et surtout gratuits que nous offre Tecmo en ce moment (voir la news de Laurent à ce sujet. Un mode est d'ailleurs consacré aux nombreuses figurines du jeu (il y en a 1000 au total) et bien qu'il n'ait pas grand intérêt, il permet aux petits vicelards que nous sommes de mettre les jeunes filles du jeu dans des positions différentes et après avoir trouvé l'angle le plus avantageux en tournant la console (utilisation originale de la gyroscopie), de prendre des photos en 3D et de les conserver précieusement dans un album. On vous l'avait dit au début du test : DoA Dimensions est un jeu pour pervers et mise à fond sur le fan service !
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