Atout Charme !
Soyons honnêtes tout de suite, DoA est une série de jeu de combats pour geeks, et ceci tout le monde le sait. Rien qu’à voir la plastique voluptueuse de ses nombreuses héroïnes, nous pouvons comprendre directement que le jeu vise avant tout les hommes amateurs de fortes poitrines, de petites culottes et de gros câlins… D’ailleurs, ce n’est pas pour rien si la moitié du casting est constitué de jeunes femmes. Tecmo mise donc avant tout sur l’atout charme pour attirer le joueur.Et d’ailleurs, puisque c’est là que se situe ce qui nous saute aux yeux d’entrée, sachez que DoA nous propose des graphismes plutôt appétissants avec un effet 3D plus que bienvenu pour apprécier le spectacle. Certes, les sprites des combattants sont moins gros que dans SSFIV mais le rendu est tout aussi appréciable et l’on touche au meilleur de la 3DS en termes de capacités graphiques. De même, le jeu est très fluide et, à part pendant les parties en ligne, aucun ralentissement ne vient gâcher l’action. Du très bon donc pour ce qui est de la partie graphique sauf pour ce qui est des cinématiques du mode histoire où l’on pourrait dire que l’effet 3D a été ajouté à la dernière minute.
Des modes de jeu à gogo !
Puisque nous parlons du mode Histoire, intéressons nous aux différents modes de jeu que nous propose ce premier opus de DoA sur consoles Nintendo. Et si SSFIV était quelque peu radin sur le mode solo, sachez que c’est tout le contraire pour DoA et que la Team Ninja ne s’est pas moquée des joueurs pour cet opus qui marque le 15ème anniversaire de la série. En effet, le jeu propose une pléthore de modes de jeux, à commencer par son mode histoire baptisé « Chroniques » qui, bien que kitsch dans son scénario, a au moins le mérite d’exister. Divisé en plusieurs chapitres, celui-ci vous proposera de retrouver quasiment l’intégralité des événements de la saga depuis le premier opus. Beaucoup de cut-scenes viennent ponctuer les combats qui se jouent en un round. Le rendu de ces cinématiques va du très bon (en 3D avec le moteur du jeu) au moins bon comme précisé ci-dessus et en passant par le moyen avec d’autres scènes en plans fixes.Au programme des autres modes de jeu, nous avons pour commencer un mode arcade qui nous propose différents parcours à débloquer au fur et à mesure et qui permet de déverrouiller une multitude de costumes pour chaque perso à condition de gagner avec celui-ci. Pour le reste, nous pouvons compter sur un mode survie (enchaîner les combats avec une seule barre de vie), jeu libre avec de multiples options pour paramétrer les combats, le classique mode entraînement mais aussi Défi duo qui nous propose de choisir 2 persos pour se battre en équipe et enfin le mode Duel dans lequel on affronte soit les joueurs croisés en mode Street Pass, soit carrément les « fantômes » des développeurs du jeu.
Du multi… mais pas top
Pour ce qui est du multijoueurs, on est un peu moins gâté que pour le solo puisqu'à part le multi local qui remplit bien son rôle à condition de posséder chacun un exemplaire du jeu, il n’y a pas grand-chose à faire. Tecmo a bien fait l’effort de nous proposer un mode en ligne pour affronter le monde entier mais malheureusement, les quelques parties que nous avons effectuées contre des joueurs ont soit été entrecoupées de gros ralentissements ponctuels, soit se sont révélées carrément injouables.Et même le fait de choisir des joueurs de notre « région » n’a pas arrangé les choses, quand SSFIV nous propose quant à lui un mode en ligne aux petits oignons. De plus, après chaque match il est impossible de demander sa revanche directement et il faut obligatoirement retourner dans le menu pour aller chercher un nouveau joueur. Heureusement, ce n’est pas le cas pour le mode local mais encore une fois, il est regrettable que le « Download Play » ne soit pas de la partie et que chaque joueur doive posséder sa copie du jeu contrairement à SSFIV.
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