L’histoire
Après une longue série de logos des sociétés ayant adapté et édité le jeu, l’aventure peut enfin commencer. Vous débutez votre aventure dans une décharge publique, rempli de pneus, et vous dirigez un ver habillé d’un costume assez spécial, sans aucune explication… Sauf si vous avez pris soin de lire le 'mode d’emploi' présente dans la boite du jeu. L’histoire est la suivante. Jim, un simple lombric se fait attaquer par un corbeau, quand il trouve une combinaison, qui, d’après l’histoire, sera le costume d’un renégat vaincu qui combattait Psy crow. Jim enfile le costume, et sa force est décuplée. Il décide alors de sauver 'la princesse c’est-quoi-son-nom-déjà ?' détenue par une méchante Reine (je vous épargne son nom, long de 10 mots…), qui a sous ses ordres le fameux Psy crow. Vous commencerez à ce moment-là vos premiers pas.Premières impressions.
L’essai des boutons permet de découvrir les différents mouvements : A pour tirer avec son flingue, B pour sauter, R pour foueter avec le corps du ver. L’instinct serait tenté d’utiliser A pour sauter et B pour tirer, mais il faudra bien s’habituer à cette configuration assez spéciale, inchangeable, et relativement désagréable au début du jeu. Néanmoins, 2 heures de jeu suffiront amplement et vous ne vous en rendrez plus compte au bout d’un petit moment.La jouabilité…
Les premiers combats avec les différents corbeaux et autres chiens sont relativement simples, mais au fur et à mesure de l’entrée dans l’aventure, on découvre quelques imperfections. En effet, pour le tir, vous n’avez le droit qu’à 5 directions (droite, diagonale droite, haut, …), et parfois les ennemis volants se situent entre ces axes de tir ou encore un peu trop loin pour que les balles atteignent l’adversaire, ce qui complique les choses. Autre problème, la succession de mouvements sauts puis tirs est approximative. Il faut faudra 1/2 seconde pour atterrir puis pour pouvoir enfin tirer, et inversement. Ca n’a l’air de rien, mais cela complique bien les choses lors du tout premier boss (la poubelle sur pneu) où vous devez tirer sur l’ennemi tout en bougeant/sautant pour éviter les trompettes et autres bizarreries qui vous tombent dessus ! Rassurez vous, dans l’ensemble, les boutons répondent bien, et outre les déplacements sur terre, vos escapades sur des chaînes suspendues ou en saut à l’élastique et autres sont un bonheur en terme de maniabilité !Les différents niveaux : un modèle d’originalité !
C’est bien là le point fort du jeu. Sans parler des personnnages ou même des boss, qui sont on ne peut plus loufoques (essayer donc de laisser Jim faire son shwo pendant quelques secondes, et vous verrez ^^), les niveaux, eux, sont super biens pensées. Vous commencerez dans une décharge publique, où vous alternerez avec des rebonds sur des pneus, et des passages en hauteur, puis vous continuerez avec une course en simili 3D. Tout au long de l’aventure, vous rencontrerez aussi des phases où vous dirigerez JIM dans un mini sous marin, dans un saut en élastique etc… Bref, ses passages permettent de relancer l’aventure, et de relancer l’intérêt pour les joueurs ! :)Qualité du jeu.
Autant le dire tout de suite, les décors n’ont en rien changé par rapport à l’opus Super Nes sorti il y a de cela 6 ans. Ainsi, les graphismes sont identiques à ceux rencontrés dans Earthworm Jim première version, ce qui reste acceptable ! On regrettera peut-être l’obscurité des niveaux (comme le niveau 1) qui s’avère un peu gênant sur l’écran de la gba non rétro-éclairé, mais là je chipote ! D’ailleurs une source lumineuse intense suffira amplement (un peu à la manière de Castlevania). Quant à l’animation, elle ne souffre d’aucun problème, même dans les phases de course avec utilisation des turbos ou dans le niveau du saut à l’élastique. Un bon point donc, un de plus ! :) Les décors de fond sont assez flous ou inexistants, ce qui ne donne pas un effet terrible. Pire, parfois certaines parois qui font office de décors se confondent parfois avec de vrais murs, ce qui freine un peu la progression dans le jeu. Mais vraiment rien, encore une fois, de très gênant.Pour finir ce chapitre, les bruitages sont sympathiques, et la voix de Jim qui se fait parfois entendre est plutôt drôle. La musique de fond, elle, colle plutôt bien au jeu… Mais elle s’avère parfois fatiguante, et enlever le son ne sera pas de trop dans ces moments là.
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