Etrian Odyssey : un RPG à découvrir !
Etrian Odyssey est un RPG que certains attendaient avec impatience, et c'est un pur plaisir que nous publions le test de Aeris_Hikari, une collaboratrice de choc et de charme !
Test"Nous sommes une compagnie"
Vous incarnez le chef d'une compagnie de mercenaire avide d'aventures et de trésors qui décide d'accepter de partir à la recherche de l’Yggdrasil pour le compte du Comte de Tharsis, la seule et unique ville du jeu. Vous commencez donc par ''recruter'' des membres pour votre groupe d’aventuriers, sachant que l'on vous permet d'avoir jusqu'à 30 personnages. Pas besoin d'en avoir autant, une bonne équipe équilibrée de 5 personnage suffira à terminer le jeu sans encombre à condition de bien les entraîner. Vous n'avez donc pas vraiment de personnage principal à part vous même et vous contenterez de créer une équipe qui vous plaira avec un nom accrocheur ou drôle comme il vous plaira.Ainsi se résume le scénario mais avec les divers quêtes, les donjons tortueux et plein d'énigme, sans oublier les phases d'exploration de zone à bord de votre vaisseau volant, vous n'y penserez bientôt plus. Le monde libre et la possibilité de faire ce que vous voulez quand vous voulez est un plus car vous aurez souvent besoin de voyager de donjon en donjon ou de zone en zone pour trouver des objets pour améliorer votre vaisseau ou pour faire du leveling.
Cette dernière phase sera nécessaire, que ce soit en mode Normal ou Casual pour venir à bout des monstres de plus en plus puissants entre chaque donjon, voire même entre deux étages d'un même labyrinthe. Pour ainsi dire, avec toutes ces possibilités, la durée de vie du titre est assez élevée et vous promet de très nombreuses heures à errer dans les donjons en complétant vos cartes.
Je t'avais dit de tourner à droite ! Passe-moi la carte !
Oui, on parle bien de carte du donjon. Car il s'agit là d'une utilisation très intelligente de l'écran tactile, typique de la licence que d'obliger le joueur à dessiner lui-même la carte des donjons avec ses passages secrets, ses boss géants qui vous attendent dans un angle et autre joyeuseté. Au début on rechigne : on se dit que cela ne servira à rien mais dès le premier donjon, on se prend facilement d'une passion pour ce système en ajoutant nos petites icônes personnelles pour désigner tel ou tel objet. Quand on a terminé un donjon, on n'a qu'une envie, aller dans un autre plus difficile pour faire une nouvelle carte. De plus, la 3D est agréable et permet de bien voir le nombre de cases devant soi ou au-delà d'un fourré. Cela permet de remplir un peu sa carte en avance, quand on peut voir un partie du donjon inconnu avec un coffre, par exemple.Bien entendu, les donjons sont ponctués de combats. Ceux-ci sont au tour par tour, genre classique du J-RPG et seront plus ou moins difficiles en fonction de l'équilibre de votre équipe. Il sera bien plus facile de battre les monstres avec des membres qui se complètent dans leurs capacités qu'avec une bande de soignants tout juste capable d'enlever 3 points de vie. Et encore, avec le bon équipement, ils seront capable d'avoir momentanément les compétences d'un défenseur ou d'un sorcier.
Si on devait résumer, il faudrait faire une analogie avec le Jeu de Rôle papier car ce jeu en récupère bon nombre de codes. Avec un bon équipement, une équipe équilibrée et une bonne gestion de l'inventaire (malheureusement limité) à vous l'aventure, les disputes en moins.
Vous n'êtes pas tout seul avec vos compagnons bien entendu dans ce monde. Vous rencontrerez de temps en temps des personnages non joueurs (PNJ) qui vous donneront une quête, vous donneront des indices pour un donjon ou simplement vous feront cadeau d'un objet plus ou moins utile. Ceux ci se trouveront en ville, dans les donjons ou dans d'autres vaisseaux volants durant les phases d'exploration.
I speak english like a spanish cow...
Les phases d’exploration en question permettront de visiter de nombreux environnements aussi sublimes les uns que les autres. En effet, les graphismes de ce titre sont envoûtants, très cohérents avec l’univers et utilisent plutôt bien les capacités de la Nintendo 3DS. De lisses et lumineux à sombres et inquiétants, vous tomberez sur de nombreux environnements différents, que ce soit en donjon ou dans les phases d’exploration sur votre vaisseau volant. Les labyrinthes sont bordés d’arbres et de buissons dans pratiquement tous les donjons, ce qui est dommage , on aurait sans doute aimé plus de créativité de ce côté là. Les seuls instant où cela change sont les moments où c’est un cour d’eau qui bloque votre passage et ces cours d’eau permettent de voir le chemin au delà et même les monstres qui les traversent.Dans ces moments là, la 3D est très bien utilisée car elle permet de bien anticiper la venue des monstres et leur mode de déplacement sans avoir le nez collé sur la carte. Quoi de mieux que de compléter une partie de votre carte à l’avance, parce que vous avez vu au-delà d’un cours d’eau qu’il y avait une route qui mène à un trésor ? Et pas seulement ça, la 3D est tout simplement agréable à l’oeil, même dans les phases en ville où vous n’avez à faire qu’à des décors fixes il y a une impression de profondeur vraiment bien réalisée et agréable à l’oeil. Même les personnages sont agréables à regarder, seul style manga se mêle bien au reste de l’univers. Dommage qu’ils soient tous statiques sous leur état de simple dessin. De temps à autre, au coin d’un buisson dans un donjon on nous dit d’appuyer sur un bouton et on découvre que l’on a en faite trouver un personnage non joueur blessé… On regrette juste qu’ils n’aient pas été modélisés en 3D.
Pour ce qui est du visuel donc, ce titre est une réussite même si on a déjà vu plus beau et plus recherché. En ce qui concerne le reste de la réalisation artistique, il faut avouer que les musiques de Yuzo Koshiro sont superbes et prenantes, toujours bien adaptées à l'environnement, de jour comme de nuit. Dès la cinématique d’introduction, on est emporté par le côté épique de la musique qui nous donne envie de partir à l’aventure sans attendre. Le seul problème viens sans doute du scénario inexistant et du fait qu’encore une fois on a un jeu non traduit en français. Or, souvent, les PNJs nous donnent des indices comme comment aborder certaines donjons, des indices qui peuvent être primordiaux si on veut avancer. Vraiment dommage donc, car cela rend le titre injouable pour ceux qui ne maîtrisent pas la langue de Shakespeare.
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En dehors de ce côté exploration très prenant, (on aimerait bien continuer à s'enfoncer dans un labyrinthe, mais la sagesse nous recommande de le quitter au plus vite pour se faire soigner), c'est le système de classes et de points de compétences qui m'a conquis.
Chaque personnage a une classe et une sous classe chacune avec un arbre de compétences qu'on peut apprendre puis améliorer à chaque niveau gagné. Les combinaisons de classes sont très nombreuses, et pour chacune on peut envisager différentes stratégies en fonction des compétences choisies.
Le principal problème que j'ai noté, c'est la carte sur l'écran tactile, on a deux niveaux de zoom de disponibles, mais le gros plan est trop rapproché, on ne voit qu'une infime partie du labyrinthe, et le plan éloigné est trop petit. J'aurais apprécié un niveau de zoom intermédiaire.
J'ai fais les 3 premiers sur DS (dont les 2 et 3 non sortis en Europe), et je dois dire que cet épisode 4 les surpasse tous. Il garde leur meilleur de chacun d'eux, et améliore tous les points faibles.
La seule déception est qu'il ne soit pas traduit. Même si ça ne m'a pas empêché de savourer ce jeu, je dois dire que j'ai séché sur certains mots.
Excellente durée de vie, aventure personnalisable, difficulté, intérêt, tout y est pour que ce mix de RPG old-school dont vous êtes le héros revisité au goût du jour foncionne parfaitement.