Repli défensif !
A moins que je me trompe, les Mario Kart(s) ont marqué un nombre incalculable de joueurs et non-joueur. Tout fan de Sony ou de Microsoft qui refuserait d’avouer que Mario Kart 64 était un excellent jeu serait soit ignorant ou tout simplement fabulateur. Certes continueront-ils à critiquer, avec raison (parfois), le Nintendo du présent, mais critiquer cette série presque mythique ne serait-elle en fait une simple hérésie? Allez! Souvenez-vous de ces courses et batailles endiablées qui marquèrent nos N64.Puis vint l’affront Mario Kart : Double Dash, dont les combats étaient aussi excitants que les véhicules du jeu ressemblaient à des karts. Enfin… Après avec testé toutes ces versions et que je me plaigne du manque d’originalité de Nintendo avec ses franchises, la mouture «gamecubienne» nous fait réaliser que le conservatisme à parfois ses avantages.
Pour le plus grand plaisir des nostalgiques, Nintendo fait un demi-pas vers l’arrière. Pour être simple, imaginez le classique qu’est Mario Kart 64 avec les quelques bonnes idées de Double Dash : qui a nommé les pistes qui forcent l’usage incessant des Power slides? À bien y penser, on devrait plutôt dire Double Dash sans les mauvaises idées qui ont ruiné certaines parties du jeu, dont les batailles en multijoueurs. En lisant cette dernière phrase, vous devriez comprendre que nous sommes potentiellement en face du meilleur MK (
Un soupçon de nouveauté
J’y pense… je devais vous dire que Mario Kart était un jeu de course de voitures dont le vainqueur est plus souvent qu’autre chose déterminé par qui obtiendra les meilleurs items (armes) durant les courses. Par ailleurs, sur quatre opus sortis dans le passé, tous ces titres étaient jouables sous la forme de courses classiques où de batailles dans une arène. C’est ce qui résume rapidement ces 13 dernières années.Voilà que d’un revers de main Nintendo met de côté toutes ces années relativement figées avec non pas deux, mais UN nouveau mode. C’est assez perturbant pour quelqu’un qui ne joue qu’à ça depuis le SNES et qui n’a connu que des «Championships», des «VS», des «Time Trials» et des «Battles» pendant tout ce temps. Que les conservateurs (ceux ayant voté pour Bush par exemple…) se rassurent : le changement n’est pas trop drastique puisqu’il n’a rien de bien original : un mode Mission. Hourra! Vous aurez enfin la chance, entre autres, d’avoir à tuer un nombre prédéterminé d’ennemis dans un laps de temps tout autant prédéterminé. Une mission, quoi !
En ignorant mon sursaut de cynisme aussi subtil qu’amusant, cette «nouveauté» ne réinvente toujours pas la roue, mais la formule a été testée depuis longtemps et elle marche. Surtout pour augmenter la durée de vie d’un titre. Ainsi, on se retrouve avec un peu moins de cinquante (50) objectifs relativement variés si on compare à celui des précédents Mario Kart(s) qui consistait à tuer tout le monde. Enfin, ce dernier a été conservé puisqu’à plusieurs reprises il faut éliminer quelques boss tout droit sortis de l’univers de Mario.
Dans cette lancée du renouveau, vient finalement s’ajouter la capacité d’affronter des bots dans les batailles en multijoueurs. Ainsi, si vous êtes incapable de réunir 7 autres possesseurs de DS, ils pourront toujours les simuler. Dans l’éventualité où vous trouvez tous ces joueurs, mais que ceux-ci ne possèdent pas de cartouche, pas de problème, une seule cartouche est nécessaire. Nintendo impose quelques limitations (100cc maximal et un choix de personnage limité à ShyGuy), mais l’offre demeure tout de même intéressante. Détail intéressant, il désormais possible de créer des équipes.
Dans le registre des items, on notera l’ajout du «Blooper» et de «Bullet Bill». La première addition s’avère assez futile dans la mesure où elle ne fait que bloquer partiellement la vue des pilotes devant celui qui a cette option, mais le second est plus intéressant. À vrai dire, il ne s’agit que du remplaçant du Chain-Chomp, l’arme spéciale des jeunes Mario Bros., qui avait pour effet de faire avancer son utilisateur plus rapidement tout en écrasant les ennemis sur son chemin. Avouons que ça aurait dommage de perdre un item capable de tant de revirements de situations (le genre qui se passe à quelques mètres de la ligne d’arrivée et qui vous fait gagner…). Pourquoi les perdre me direz-vous?
En faisant ce fameux «demi-pas» en arrière Nintendo a abandonné non seulement les véhicules biplaces, mais aussi les armes spécifiques à chaque personnage. Ainsi, Toad n’est plus le seul à avoir des boosts dorés ou Koopa Troopa (qui ne figure plus dans l’opus DS) à pouvoir posséder trois coquilles rouges. Pour ces dernières, on remarquera que leur système de guidage a encore été révisé. Si sur Nintendo 64, elle était une arme de petite à moyenne portée et que sur GameCube elle était plutôt de moyenne à grande, nous sommes désormais en face de l’arme ultime… Qu’elle soit employée à 2m ou à 400m d’une victime, elles devraient habituellement la toucher. Encore plus énervant, voilà que Nintendo à décider de les rendre encore plus difficile à éviter puisqu’elle ne se laisse plus distraire par les rampes puisqu’elles reviennent sur leurs pas pour vous frapper (ARGH!!!) et elle ne semble plus aussi enclin à s’écraser sur les murs.
- « Page précédente
- 12
- Page suivante »
Cet article vous a intéressé ? Vous souhaitez réagir, engager une discussion ? Ecrivez simplement un commentaire.