Un crayon mal taillé...
Sur le WiiWare, on trouve absolument de tout. Du bon, du moins bon, du très bon, du mauvais, du très mauvais, voire pire encore. Au fur et mesure que nous découvrions Max & the Magic Marker, au fil des actualités, à la découverte de nouvelles images, nous étions impressionnés par ce petit jeu qui ne payait pas de mine à l'origine.Tout commence par un petit garçon qui dessine sur des feuilles de papier sa propre aventure. Puis nous plongeons dans cette aventure avec un tutoriel qui dure le temps du premier monde composé de 5 ou 6 niveaux. Bien que ces premiers niveaux d'apprentissage se passent très bien et surtout très vite, nous rencontrons déjà le premier problème qui saute aux yeux : le gameplay.
La jouabilité en elle-même n'est pas mauvaise, mais en courant Max glisse un peu et la précision du joystick du Nunchuk n'est pas bien retranscrite du tout. Il y a un certain temps de latence qui est vraiment handicapant. Sans parler des sauts qui sont une véritable calamité. Soit trop longs, soit trop courts, on ne sait pas vraiment comment jauger. Cela apporte certes du piment au jeu, mais quand ça en devient injouable, c'est forcément pas terrible.
… qui gâche tout le dessin !
Mais nous avons tellement attaqué dans le vif du sujet que nous en avons oublié de dire comment se déroulait le jeu. La Wiimote fait office de marqueur qui est à l'origine vide. Vous devez alors récupérer des petites billes oranges pour charger votre marqueur. Seulement voilà, à chaque point de sauvegarde, vous perdez toutes les recharges que vous avez récupérées. Sinon, ça serait trop simple. Avec un marqueur plein, on fait ce que l'on veut !Cependant, malgré un univers où cet élément s'implante vraiment bien dans le décor - en même temps il a été pensé pour ça - on regrette une difficulté trop importante à cause de ce problème de jouabilité. Et cela ne va pas en s'arrangeant car le niveau monte très rapidement. D'un monde à l'autre, c'est presque le double de difficulté.
Et la musique peut paraître sympathique au départ mais devient vite très lassante et répétitive. C'est bien dommage car s'il n'y avait pas ce problème de gameplay qui nous oblige à souvent recommencer un même niveau, les musiques seraient beaucoup plus appréciables.
Malgré tout, une fois ce GROS problème en partie réglé (car c'est impossible de savoir gérer à 100% la jouabilité tant celle-ci semble aléatoire), on prend plaisir à dessiner (ou plutôt gribouiller) des éléments du décor qui nous aideront à avancer. Surtout quand ils s'enchainent avec une mécanique mouvante du jeu. Malheureusement, ce plaisir ne rattrape pas les heures de calvaire que l'on a passer à essayer d'apprendre à gérer tant bien que mal ce petit Max…
Cet article vous a intéressé ? Vous souhaitez réagir, engager une discussion ? Ecrivez simplement un commentaire.