L'Histoire
Commençons par le commencement, c'est à dire le scénario, digne des plus grands films hollywoodiens...nan j’déconne. Vous n'êtes qu'un faible coureur de course undergrounds. Le principe est simple : la nuit venue, vous vous lancez à des vitesses faramineuses dans les rues ensommeillées de villes imaginaires. Tout à fait illégales, ces courses se déroulent donc, vous l'aurez compris, de nuit. Voilà un scénario digne des plus grands RPG's ! Sérieusement, le principe peut paraître à priori intéressant, voire peut-être même excitant, mais on déchante très vite, hélas...Le GamePlay
Le jeu se compose de plusieurs modes : le mode course, qui fait office d’entraînement, le mode underground, autrement dit le mode carrière (vous achetez une voiture, vous défiez vos adversaires, vous gagnez de l’argent pour tuner votre caisse, voire même la changer, et ce jusqu’à atteindre le haut du classement) et un mode multijoueurs. Classique mais efficace…Il faut effectivement bien avouer que Need for Speed n'est pas exempté de qualités. Le gameplay en est une : au travers de 4 types de courses bien différents, opposé à 1 à 3 adversaires, vous déambulez à fond les ballons au volant de monstrueux bolides, qu'il vous est possible de tuner à souhait, si bien entendu les options adéquates on été préalablement débloquées. Deux types de tuning sont disponibles : l'aspect visuel et l'aspect technique. Le visuel comprend les pares-chocs, les bas de caisses, les capotes, les toitures et les vinyles, autrement dit les décalcomanies collés sur la carlingue, et c'est sans compter la peinture et la couleur des vitres, modifiables à souhait. Ces nombreux éléments sont parfaitement visibles en jeu, l'esthétisme soignée des véhicules y aidant. Quand à la partie technique, elle concerne tout ce qui touche au moteur, turbo, nitro et autres éléments censés boostés votre caisse. De qualité, la partie technique ne justifie pas à elle toute seule les nombreux autres défauts d’Underground : récupérer l’intégralité des éléments de tuning demandera peu de temps mais beaucoup de patience…
Car les courses ont de quoi être lassantes, mais seront un passage obligé pour débloquer un à un les-dits éléments : les graphismes, pour commencer n’y aide pas. Les décors sont répétitifs au possible, les immeubles s’enchaînent (ou plutôt devrais-je dire les bouillies de pixels s’enchaînent) sans discontinuer, avec quelques rares passages vaguement excitants, comme un escalier pouvant faire office de tremplin ou un tronçon de route où se croise mollement voitures, camionnettes et camions de pompiers, censés représentés de potentiels obstacles (a ce propos, les collisions, même si elles n’affectent l’état de votre véhicule qu’en mode Drag, sont assez bien rendues, et promettent de belles cascades). De plus, si le nombre de circuits est assez élevé, le peu de différences entre chacun d’entre eux est facteur d’ennui. Enfin, si vos adversaires aiment à vous coller de belles têtes-à-queues dès que l’occasion se présente, ils resteront largement en arrière durant toute la course, du moins en début de jeu.
Rien qui ne donne bien envie de s’y attarder...
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