Croque Canards, le test

Présentation

Croque Canards GBA est en fait une adaptation de la série animée en 3D, créée par le célèbre illustrateur/affichiste canadien Michael Bedard. Dans le jeu, vous contrôlerez Bill le Canard, Aldo l’alligator ou encore Fred le pingouin, tout droit sortis de l’univers loufoque de Canardville. Votre mission consistera à la lourde tache de la collecte des 20 autocollants requis pour pouvoir assister au concert des Rois du Bongo. On aurait certes pu faire beaucoup plus complexe, mais après tout, ce n’est pas ce que l’on recherche ici, dans ce jeu a fortiori prévu pour un jeune public.

Les deux modes du jeu

Par mis les deux modes proposés par le jeu, le premier auquel on s’essaye est bien sur le mode " histoire ". Comme je vous l’ai dis plus haut, cette dernière se résume à la simple chasse aux 20 autocollants tant convoités. C’est dans Canardville que vont s’effectuer vos recherches, qui s’étaleront sur une vingtaine de missions. Malgré la plutôt grande taille de la ville, on ne risque pas de s’y perdre. En effet, avec une certaine répétitivité des objectifs vraiment décevante, votre principal travail ne se résumera qu’à suivre à la manière d’un petit pouçet des alignements de pièces ou d’objets -et si besoin est de vous faire aider par une boussole directionnelle-, tout en surveillant votre timing. Ainsi, l’on vous demandera dans une mission d’aller chercher un masque de canard, et de le ramener en un point précis. On retrouvera ce concept légèrement camouflé dans la vingtaine de missions disponibles, pour par exemple chercher des canards, ou autres ingrédients alimentaires. Le challenge pour de jeunes enfants est donc ici de parcourir la ville (relativement correcte graphiquement dans son ensemble) rapidement, tout en suivant les lignées d’objets et en prenant garde de ne ramasser que ceux utiles ! Une horloge bleue vous fera gagner une seconde, tandis qu’une rouge vous pénalisera d’une seconde. Un milk-shake fera office de booster, de quoi s’il est utilisé à bon escient, vous faire gagner quelques pas (on peut facilement prendre le milk-shake et rentrer dans un mur ensuite ce qui nous fait perdre toute notre avance !). Il faudra aussi prendre garde des habitants peu scrupuleux de la ville qui vous jetteront des peaux de fleurs à la tête du haut de leur balcon, ou de canards malencontreux qui se promènent sans aucun but pour vous bloquer le passage et vous ralentir en cas de collision. La difficulté est relativement élevée pour de jeunes enfants, le temps devient de moins en moins grand et les obstacles plus nombreux (plus d’horloges rouges par exemple).

Le deuxième mode de jeu est un mario kart like façon scooter. On peut en terminant des missions du mode histoire débloquer une demi-douzaine de scooters plus ou moins rapides et de nouvelles courses (12 au total). La difficulté est malheureusement ici durcie par la maniabilité parfois imprécise, et une mauvaise gestion des collisions entre scooters, et même murs qui peuvent vous faire perdre la course si vous n’arrivez pas rapidement à vous rétablir en tête du peloton (impératif pour remporter la course). Comme dans le mode " histoire " vous devez aussi éviter des obstacles : ici des flaques de pétrole et d’huile, et dans la mesure du possible rouler sur des plaques de boosts. On est malheureusement bien loin d’un Super Mario Kart, mais peut être que la comparaison n’était pas appropriée pour ce mode qui semble un peu complémentaire, comme ajouté pour rallonger la faible durée de vie du jeu.

Concernant le jeu

L’animation est légèrement trop simplette, tout comme la maniabilité. On peut se déplacer et parfois sauter (avec Bill), on est un peu paralysé mais ce n’est pas forcément exécrable. Les musiques loufoques deviennent de leur côté rapidement saoulantes, il m’est arrivé de couper le son. La difficulté est relativement correcte mais peut être un peu élevée pour de jeunes enfants, mais la durée de vie du jeu étant courte, il faudrait bien cela pour ne pas lâcher le jeu dès le premier soir. La ville n’est ni trop belle ni moche, on prend plaisir à la voir une fois, mais la répétitivité vous en lassera. A noter qu’il vous faudra noter des mots de passe pour conserver votre progression.