Test de Sherlock Holmes : The Awakened. Élémentaire mais efficace !
Sherlock Holmes revient dans un remake mettant en scène ses débuts mais aussi les origines de sa relation avec son cher Watson. Nous avons mené l’enquête, voici nos conclusions !
TestHolmes & Watson : les origines.
On l’a dit, ce jeu est avant tout un remake de La Nuit des Sacrifiés. Malgré tout, le jeu montre un tout autre visage, à la fois techniquement, dans ses mécaniques de jeu, mais aussi dans son contenu. L’accent a été mis sur les débuts de la relation entre Holmes et Watson, et sur cette fameuse enquête qui va les rapprocher, les lier à jamais. Cet aspect du jeu est réussi et propose une narration subtile et bien amenée. On découvre en outre que Watson a ici une place plus prépondérante qu’à l’origine, avec certaines phases jouables et une importance plus grande dans le déroulement et le dénouement de l’affaire. D’ailleurs puisqu’on en parle, sachez que le jeu n’est en rien punitif et que vous devriez pouvoir arriver à son terme sans grande difficulté. En cas d’erreur, vous pourrez la plupart du temps recommencer votre raisonnement sans être pénalisé. En outre, la progression linéaire et l’unique affaire à résoudre évite de s’emmêler les pinceaux et de toujours garder le fil, ce qui est préférable car vous aurez déjà fort à faire !C’est un Sherlock jeune et fringuant que nous retrouvons ici, tout comme son acolyte le docteur Watson. Nous les découvrons toutefois aux débuts de leur collaboration, colocataires certes mais bien moins proches qu’ils le deviendront par la suite. L’ouverture est somme toute classique : Holmes s’ennuie et divague quelque peu, au point de suspecter qu’on ait tenté de l’empoisonner. Watson va l’aider à résoudre ce premier cas plutôt saugrenu, et surtout apporter une vraie affaire à la hauteur de notre détective. A première vue, rien de bien fou : un domestique nommé Kimihia a brutalement disparu et son employeur cherche à récupérer celui qu’il nomme chaleureusement “son investissement”. Toute une époque…Alors qu’une fugue ou un larcin sont d’abord envisagés, nos deux acolytes vont rapidement comprendre que l’homme a en fait été victime d’un enlèvement avec préméditation. D’une tournure initialement très simple, l’enquête va alors peu à peu basculer dans l’occulte,la folie voire le paranormal à mesure que vos investigations vous mèneront en Suisse, ou encore en Nouvelle Orléans. Voici pour le pitch, qu’on évitera de trop détailler pour ne pas vous gâcher le plaisir.Les habitués des aventures de Sherlock ont en général une obsession quand une nouvelle œuvre émerge mettant en scène leur héros : l’immersion. C’est effectivement cette ambiance so british du Londres de 1882 qui fait tout le charme et le sel des aventures du détective, au-delà même des affaires à résoudre ou des scènes d’action éventuelles. Rassurez-vous tout de suite, l’ambiance est bien là, l’immersion fonctionne à plein et l’ensemble du jeu est à l’avenant : les décors sont réussis et typiques, l’ambiance sonore de même que les voix (en anglais uniquement) sont vraiment réussies, et l’écriture ne souffre pas la critique. Les dialogues participent également à ce sentiment d’immersion, de même que les multiples tenues et accessoires que vous pourrez faire porter à vos héros. Surtout, le contexte social de l’époque est fidèlement retranscrit, y compris dans ce qu’il avait de plus détestable à l’époque : un avertissement est d’ailleurs présent à l’ouverture du jeu.Heureusement que l’ambiance est réussie car elle vient sauver la mise à une technique franchement datée dans cette version Switch. On l’a dit, le jeu sort sur toutes les plateformes et on ne doute pas que cette version Switch a probablement subi pas mal de compromis pour tourner correctement. On pourrait voir le verre à moitié vide ( à quand une Switch 2, Pro, Super Switch ou autre?), nous préférons voir le verre à moitié plein et saluer l’arrivée d’un jeu de ce type sur notre Switch adorée, quitte à devoir faire quelques concessions graphiques.On le répète, l’immersion reste malgré tout bonne, les temps de chargements sont corrects et nous sommes en présence d’un jeu qui ne propose pas d’action frénétique, on pardonnera donc un framerate parfois… Limite. En revanche, la partie interface / menus et l’ergonomie du jeu restent bonnes et efficaces. L’essentiel est donc préservé, et la qualité de gameplay aussi. Voyons le positif !
Cet article vous a intéressé ? Vous souhaitez réagir, engager une discussion ? Ecrivez simplement un commentaire.