Test de Kraino Origins, l’hommage réussi de l’ère 8 bits !
Prenez Super Mario Land 2, mélangez-le avec du Castlevania de la même époque et vous obtenez Kraino Origins !
TestLe scénario ? Quel scénario ?
Pour commencer, l’histoire n’est pas très développée dans le jeu. Malheureusement il faut aller lire la fiche du produit sur l’eShop pour comprendre le sujet. Ce n’est pas durant la partie qu’on en apprend plus sur ce mystérieux Kraino. C’est dommage que la scénarisation se fasse en dehors des sessions de jeu.Kraino est visiblement un ancien héros des forces du bien qui est rappelé à la vie par les forces maléfiques. Pas de bol pour eux, Il reste gentil même sous forme de mort vivant et décide de botter les fesses des méchants.
Le postulat est un grand classique et ce n’est pas là-dessus que mise le développeur. Il préfère s’appuyer sur la nostalgie des univers de Mario et de Castlevania, mais pas n’importe lesquels. Dès les premières minutes de jeu, on reconnaît le style de la carte du monde façon Super Mario Land 2. L’aspect carré et rectiligne avec le petit bonhomme qui bouge les jambes l’une après l’autre. C’est flagrant et on apprécie l’hommage.
Plus rétro que le rétro ?
Une fois dans un niveau, on sent tout l’amour de l’ère 8 bits. L’apparence gothique des squelettes et autres créatures maléfiques fait immédiatement écho aux Castlevania de Nes. C’est le style rétro action plateformer qui est mis en avant. On avance à l’horizontal de gauche à droite avec la possibilité d’explorer librement. Il y a même des petits passages secrets avec des items dont l’utilité est la même que les fragments de cœur de la saga hylienne.Pour ne rien changer aux codes rétro, Kraino subit des dégâts quand un ennemi le touche. Pour les battre, il est simplement équipé de sa grande faux. La maniabilité est très bonne avec une hit box équilibrée. Les contrôles sont très simples avec un bouton pour sauter, un autre pour attaquer et encore un pour changer d’arme secondaire. Un peu comme l’eau bénite ou la hache dans les anciens Castlevania, l’analogie est assez frappante.
Les armes secondaires peuvent s’échanger à volonté. Ce qui pourra s’avérer utile et rendre Kraino adaptable en fonction des ennemis et surtout des boss. Et oui ! Un grand méchant est présent à chaque fin de stage. On peut essayer autant de fois que l’on veut. Il n’y a pas de système de vie avec un game over à la clé. C’est die and retry à volonté ! Le rétro n’est pas trop respecté là-dessus mais on se rattrape sur la mise en scène puisqu’il est possible de modifier la couleur du jeu.
L’air de rien, il y a un mode daltonien et surtout pour les plus nostalgique, il y a une palette de couleur style Game Boy ! C’est la définition même de l’hommage ! Retour vers le passé garanti !
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